◇ XXXV ◇

Je me suis faite opérer des dents de sagesses alors ça fait 3 jours que je suis dans mon lit à me faire chier. Alors j'écris pour faire passer le temps >w<.



"Pars ! Pousse les portes du manoir et tu verras personnes ne viendra te voir !"

Les paroles de Ruki résonnaient dans la boîte crânienne de T/P qui tentait d'échapper aux mots du vampire. Se mettant à genoux devant son lit, T/P avait posé ses mains sur ses oreilles, refusant d'entendre Ruki qui lui donnait de mauvaise pensées. Criant des "va-t-en" et des "tais-toi", T/P pensait que sa tête aller exploser. Alors, l'aîné des Mukami avait-il finalement raison ? Les Sakamaki ne daigneront même pas ? Est-ce qu'aucun des six frères allaient réagir ? Non ! Ce n'est pas possible ! Cela ne pouvait pas être possible ! T/P ne pouvait même plus pleurer, que pouvait-elle faire ? Tout ce qu'il lui restait c'était cette simple dague en argent. Même ce simple objet n'aura plus jamais cette valeur si précieuse que lui avait donné T/P ? Devait-elle réellement partir ? Serrant le couteau dans sa main, la C/C se releva, déterminée à savoir la vérité ! Elle se devait de vérifier si cela était vrai, alors, s'accrochant à ce dernier espoir, T/P se rendit devant les portes du manoir. Il n'y avait pas un bruit dans le bâtiment et T/P ignorait ce que les six frères pouvaient bien faire. Une vague d'hésitation traversa son corps tremblant, elle déglutit maladroitement et posa ses frêles mains sur les grandes portes en bois. Et poussant comme si sa vie en dépendait, la jeune C/C ouvrit les portes de cette prison et d'un coup, le vent vint lui fouetter le visage. C'était comme si ce courant d'air lui redonna vie mais en même temps, lui vola toute espoir. Sa pointrine se gonfla et T/P papillonna des yeux en observant la Lune haut dans le ciel. Il faisait froid, pourtant il y a quelque heures T/P errait dans le jardin sans se soucier de la température devenue si basse. Elle enjamba son premier pas en dehors de cette maison renfermant ses souffrances et ses souvenirs, puis d'un coup, les portes claquèrent et se fermèrent derrière elle. C'était un rejet, un signe, adieu, disaient les portes, et personne n'était venu.

La jeune humaine se sentit si légère mais lourde à la fois, elle n'osa regarder ce manoir dans lequel elle avait grandi et elle partit. Toujours habillée de son hésitation, sa jambe droite commença sa fuite, puis sa jambe gauche enclencha sa course. Elle courait, courait dans le sens contraire du vent et ses dernières perles salées s'envolèrent.

"Ne pleure pas !," pensait-elle

Son souffle saccadé l'étouffait et T/P serrait le seul objet qu'elle avait pris avec elle, cette lame argentée brillant sous le clair de Lune. Elle ne savait pas où elle allait, ne savait pas comment elle allait survivre ni ce qui se passera par la suite. La jeune fille se contentait de fuir.

De fuir ces garçons qu'elle avait tant aimé.

Les arbres la guidaient vers un endroit inconnu, ils dansaient sous le souffle de la terre, et leurs feuilles quittaient leur bras fragiles mais robustes. T/P était libre. Cette nuit restera gravée dans sa mémoire à jamais, c'était la deuxième fois qu'elle fuyait sa vie. Elle avait fuit ses parents, puis ceux qui l'avait recueilli. Et maintenant ? Qu'allait-il se passé ? Est-ce que telle une boucle, ce cauchemar allait se répéter ?

"Où ? Où est-ce que je dois aller maintenant ?," pensait la C/C

La jeune humaine était perdu dans le temps, elle ne connaissait ni l'heure, ni le jour, depuis combien de temps courait-elle ?

À présent, elle était devant des habitations, cela ne ressemblait pas à l'endroit où Ayato l'avait emmené, à vrai dire, elle ne sortait jamais dans la ville à côter du Manoir. Quelques lampadaires brillaient dans les couloirs sombres de la ville, les rues n'affichaient personne, il devait donc être assez tard où très tôt.

-"Mademoiselle !..

T/P sursauta quand une grande poigne attrapa maladroitement son poignet. Quand elle se retourna, la C/C tomba nez à nez avec un inconnu titubant sur ses deux jambes. Il n'avait pas l'air dans son état normal et c'était la première fois qu'elle voyait un homme ainsi. On aurait dit Laito, lorsqu'il devenait fou de luxure, son visage devenait rouge et son regard fiévreux. Alors automatiquement, T/P se dégagea de son emprise.

-Vous allez bien ?, demanda quand même T/P par pure politesse.

-Tu.. ne viendrais pas t'amuser avec moi ?

Sa voix était désagréable à entendre, comme si son être tout entier était épris d'une drogue lui faisant tourner la tête. Mimant un non, T/P recula, dans quoi s'était-elle encore fourrée ?

-L-Lâchez-moi !, se débattit la jeune fille."

Elle continua de se débattre longuement, s'opposant à cet homme dont elle ne connaissait le nom. Il tenait une petite bouteille brunâtre, dont plus aucun liquide résidait à l'intérieur. Alors T/P eut peur, et elle se défendit.

~

Sa main était tachée de sang. T/P avait recommencé, elle avait blessé quelqu'un. Était-il vivant ? Aucune idée, elle lui avait planté la dague dans le bras quand il l'avait attiré dans un coin sombre. Alors le ciel se mit à pleurer, il versa ses larmes sur cet inconnu souffrant de sa blessure. Tandis que les beaux yeux C/Y s'éteignaient définitivement, il n'y avait plus cette lueur qui la faisait vivre. Tombant sur ses fesses, la jeune fille se laissant glisser en arrière, la fatigue prenant le dessus sur son esprit. Tout était fini. Et si elle devait mourir là, maintenant, près de cet homme malfaisant, T/P acceptera son châtiment pour avoir tué ses parents. Si elle ne l'avait jamais fait, la C/C n'aurait jamais rencontré les Sakamaki.

Mais avant de sombrer dans un sommeil, s'abandonnant à Morphée, on lui offrit un joli sourire. Quelqu'un était là, au dessus d'elle, la regardant de ses yeux bleus, ses cheveux blonds tombant sur son visage blanc.

"Shu ?..," pensa une nouvelle fois T/P

~

La fatigue la quittait peu à peu. Alors, émergeant de cette petite sieste, T/P ouvrit doucement ses yeux. Elle ne se souvenait plus de ce qu'elle avait fait la veille. Seul son regard livide traduisait son état actuel. C'était à croire si elle se rappelait de qui elle était. Elle tourna doucement sa tête à droite, puis à gauche, la pièce où elle était, était plongée dans le noir, les volets fermant l'accès aux rayons de Soleil. Et elle semblait être dans un lit, mais ce n'était pas sa chambre. Alors, elle se redressa lentement, se mettant en position assise puis elle fixa ses mains. Un souvenir vint lui agresser le crâne, lui donnant une forte migraine, elle se revit, en train de se défendre contre un inconnu. La scène était immonde, l'avait-elle tué ? Son estomac tout retourné lui donna mal au ventre et une envie de vomir lui traversa le corps. Fort heureusement, cette envie désagréable s'en alla rapidement, donnant du repos à T/P.

La porte de la pièce était entre-ouverte, illuminant cette chambre sombre. Mais quelque chose vint lui titiller l'oreille. La C/C entendait des rires. Se demandant d'où est-ce qu'ils provenaient, elle quitta ses draps. Même ses vêtements avaient disparu, elle portait une longue chemise qui faisait office de robe de nuit. Elle n'était pas pieds nus, elle portait en plus de cela des chaussettes blanches. Quittant cette chambre, l'environnement autour d'elle n'était pas le même, les couloirs n'étaient pas de cette couleur qui l'avait tant marqué dans son enfance. Ce n'était pas les couloirs des Sakamaki.

Elle marcha, lentement certes, mais elle arriva à l'endroit exacte d'où provenait les rires.

Là, en face d'elle, Kou mangeait avec ses frères, riant aux bêtises de Yuma et se moquant du grand brun. T/P les regarda longuement, avant de lever la tête pour examiner cette salle à manger.

-"Enfin réveillée T/P-chan !, fit Kou.

-Ha ! L'humaine s'est enfin réveillée, râla Yuma.

-Ohayo... T/P-san..., ajouta Azusa.

Reculant d'un pas léger, T/P se cogna à Ruki qui était apparu avec le reste de la nourriture. Le dos de T/P rencontra le torse du plus vieux qui dû lever son bras pour sauver le reste du repas. T/P reçu un simple regard de la part de Ruki qui posa l'assiette sur la table.

-Viens manger T/P-chan !

-Je n'ai.. pas faim, furent les premiers mots que T/P prononça chez les Mukami."





OWIII *^* c'était prévisible mais ToT ouf, que va-t-il se passer maintenant pour notre petite T/P ? ;)

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