Epilogue
Il pleuvait dans la grande ville de Tokyo.
Un orage de chaleur était prévu et tous les habitants se pressaient de rentrer pour ne pas se prendre l'averse qui allait se pointer.
Et chez les Bakugo, cette pluie n'arrangea rien.
Une femme, aux cheveux blonds cendré et au yeux rouges, s'enervait sur la télécommande de la télévision à l'annonce du mauvais temps.
Elle s'appelait Mitsuki.
Et, vraiment, cela n'accommodait pas cette dernière qui devait passer l'après-midi à agencer une publicité en extérieur. Et son humeur ne s'améliora pas en voyant l'alerte de disparition de son fils que les reporters diffusaient sans relâche depuis déjà un mois.
Elle soupira en se demandant pourquoi elle les avait mobilisés alors qu'elle n'en avait que faire de ce morveux qu'elle tentait d'oublier.
La porte d'entrée claqua l'alertant de l'arrivée de son mari revenant du bureau.
« Bonjour chéri... » salua -t-il d'un ton las.
Il embrassa vite fait sa compagne avant de monter à l'étage, sans même demander des nouvelles de leur enfant.
Le reste de la journée, en vue de la météo, ne fut guère mieux que le silence qui y régnait.
Venu le soir, le temps fut encore plus mauvais que le reste de la journée. La femme Bakugo était tout comme son fils, d'un caractère faisant fuir n'importe qui, à l'instar de son mari calme mais autoritaire.
Tout à coup, il se retrouvèrent dans le noir complet.
Sûrement le circuit électrique ayant sauté à cause de l'orage.
Seulement ce ne fut pas une simple coupure, puisque chez leur voisin le courant fut encore présent.
Alors malgré le temps orageux, Mitsuki enfila son manteau pour se diriger vers la maison voisine. Mais la porte ne voulut s'ouvrir.
Elle força plus pensant qu'elle était restée coincée, sans succès.
Elle alla alors vers la porte derrière. Pareil.
Elle regarda par la fenêtre et vit avec surprise et rage que la poignée eut été sabotée.
Elle entendit par la suite des bruits venant de l'étage, comme des bruits de pas. Elle monta à l'étage, préparant ses poings afin d'agir à la seconde qu'elle verrait un intrus.
Elle longea le couloir à pas de loup pour ne pas alerter ce dernier.
C'est alors qu'elle entendit à nouveau ces bruits, des bruits étouffés. Venant de la chambre parentale.
Elle déglutit difficilement, tremblant face à la porte de celle-ci.
Et quand elle ouvrit la main tremblante la porte de sa chambre, elle découvrit par la lumière des éclairs, son fils planté au beau milieu de la pièce.
«K...Katsuki... ? Fit-elle toujours la peur au cou.
_Tiens....salut, maman... » répondit-il en insistant sur cette dernière appellation.
Elle longea la posture de son dit fils. Il portait un costume tout de noir, avec une chemise blanche laissant le haut de son torse à découvert avec les mutilsations apparentes.
Mais ce qui fit plus peur Mitsuki fut le sourire sadique qu'il arborait.
Et alors qu'elle allait tenter de l'engueuler de cette situation, elle remarqua une légère tache rouge sur le col de sa progéniture.
Du sang.
Et ce fut en croisant le regard sanglant de Katsuki qu'elle commença à avoir peur de comprendre la situation.
Elle s'apprêta de crier quand elle sentit une lame à sa gorge.
« Bonsoir madame Bakugo~, apparut alors Eijiro derrière elle, la voix malsaine. Je suis vraiment désolé pour la gêne occasionée mais votre cher fils a voulu passer histoire de vous voir une dernière fois.
_U..une dern...nière fo...fois.... ? Répéta-t-elle.
_Oui. J'ai déjà dit au revoir à papa, regarde.... », répondit le blond en pointant le cadavre de son père.
Le visage de sa mère se déforma par la peur. Et cela fit rire son fils qui s'approcha petit à petit d'elle, les yeux hilares.
« Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as peur ? Lui demanda-t-il. Tu as dû bien rire quand j'ai disparu pourtant, hein ?
_O...on s'est inquiété pour toi...., déclara la mère. Même si pour moi tu ne le méritais pas.....
_Oh, en voilà une belle confession, surtout venant de ta part, pas vrai tête d'orties ?
_Je suis sûr qu'elle aurait beaucoup de choses à dire, mais l'heure tourne mon chéri ~
_Ouais..., je crois qu'en fait je ne vais pas tourner autour du pot alors je vais te dire le fond de ma pensée avant d'arracher tes tripes. Je n'ai jamais apprécié que vous m'ayez abandonné à mon sort quand j'étais gamin, que vous m'ayez plus au moins forcé à faire quelque chose que je n'ai jamais voulu, et je me suis renseigné sur ce que tu as pu dire à mes ex-collègues pour que je ne puisse pas évoluer comme je le voulais. Entre autres tu m'as pourri la vie, la vioque. Et tu vas le payer de la tienne... »
Le cendré prit le visage de sa mère violemment, cette dernière apeurée de ce qu'était devenu le fils obéissant qu'il était jadis, et l'égorgea d'un coup de couteau dans la jugulaire. Il voulait la saigner à blanc, suivit de plusieurs coups dans son corps, se retrouvant couvert de ce liquide rouge dont son amant appréciait la vive couleur.
Il en lécha sa lame avant que le cadavre de sa mère ne tombe à terre dans la flaque de sang mélangée à celui de son paternel.
Katsuki n'aurait jamais imaginé que cela donnait une telle satisfaction de soi de trucider une personne, surtout quand il s'agissait de ses propres parents. Des frissons lui traversèrent l'échine.
Eijiro le prit dans ses bras, lui embrassant le cou avec excitation.
« Tu sais ce que je n'ai jamais fait avec toi ?
_Non.
_Te prendre en me baignant dans le sang...~ »
Le cendré sourit, excité à l'idée de sentir son alpha en lui, couvert du sang de ses premières victimes.
Il se débarrassa alors de sa veste noire et de sa chemise, effleurant son couteau sur son torse, où son amant l'avait marqué de la sienne.
« Je suis tout à toi, mon Blood Riot~ »
Et voilà, cette minific est terminée....T_T
J'espère que vous avez apprécié de la lire, j'ai adoré l'écrire, surtout que c'était le tout premier de ce genre que je faisais.
On se reverra dans s'autres belles histoires, Matta ne ~
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