.Chapitre huitième.
[Retour au jour du meurtre]
Lisa tenait dans sa main droite un morceau de tissus, les larmes n'arrêtaient pas de rouler sur ses joues mais elle garda la tête haute tout en fixant sa mère qui commençait lentement à se réveiller.
« -Lisa ? Lisa !? Qu'est ce que ça signifie ! Détache moi tout de suite !
-Tu vas ressentir le quart de ce que je ressens maman.. » La jeune fille s'approchait dangereusement de sa mère, qui commençait à paniquer et à vouloir crier sa détresse mais avant qu'un son ne puisse sortir sa fille la bâillonna tout en continuant son monologue.
« Tu vas ressentir à quel point j'ai du combattre la douleur par la douleur pour oublier tout ce que tu me fais subir dès que tu es saoul. Dès que ta vraie personnalité ressort. » Lisa attrapa un scalpel parmi les 5 autres qui étaient étalés sur la table basse à ses cotés avant de continuer :
« Un objet d'une tel finesse.. Capable de tuer n'importe qui.. Tu vois quand tu m'as attouché la première fois.. Quoi que attouché est un bien gentil terme. Quand tu m'as violé la première fois. J'ai pris une chose plus simple, une lame de taille crayon. Mais ce scalpel fera largement plus l'affaire. Et bien lorsque je l'ai fais ça m'a fait mal comme ça. » La lame du scalpel vint se déposer dangereusement sur la cuisse de la mère apeurée, un cri étouffé se fit entendre dans toute la maison.
« Oups.. Premier viol.. Mais tu ne t'es pas arrêté à la maman.. Tu mas fait essayer toute sorte de pratique.. Comme le fait de me brûler moi même. » Un briquet qui était caché dans la poche de la jeune fille fut montré au grand jour, les yeux écarquillés de la mère se plissèrent d'un coup, espérant l'arrêt de toute cette folie. Mais sa fille n'était pas prête de s'arrêter là, elle passa près de 2 heures à la scarifier de toute part avec des objets plus ou moins originaux jusqu'à qu'au bout de 2 heures de souffrance sa mère partit en un soupir.
Lucie était dépitée face aux aveux de la jeune fille mais ne comprenait toujours pas pourquoi Chris avait menti. Elle entra en trombe dans la pièce où il était isolé tout en se prenant la tête entre les mains.
« -Elle a tout avoué ! Tu es innocent ! Alors pourquoi mentir ?!
-Je suis quoi ? L'homme se décomposa face aux paroles de Lucie.
-Elle a avoué le meurtre, elle a tout dit.
-Elle a du oublier un détail alors.
-Comment ça ?
-J'étais là. Elle m'a appelé en panique après l'avoir fait, elle ne savait pas quoi faire. Alors je suis venu.. Je l'ai aidé à déplacer le corps de sa mère recouvert de sang, qui coulaient encore à flot.. Je trouvais logique de le mettre dans un gros récipient : la baignoire. Puis j'ai tout nettoyé et je lui ai dis de rentrer chez moi en voiture et d'aller se doucher.. Mes parents étaient partis en week-end elle n'avait rien à craindre.
-Vous êtes donc complice.
-En quelque sorte..
-Christophe Benoît je vous arrête pour la complicité du meurtre de Madame Bornigno. »
Lucie enfila les menottes à l'homme abattu avant de le ramener au près de Lisa. Il aurait pu garder pour lui son innocence mais il a préféré se dénoncer, et ça touchait énormément Lucie.
Les mois passèrent et la sentence fut irrévocable. Lisa fut placée en hôpital psychiatrique jusqu'à que son état s'améliore et Chris prit 3 ans de prison, pour la drogue retrouvée chez Lisa et la complicité de meurtre. Lucie quand a elle resta en contact avec Lisa, touchée par son histoire, elle ne pouvait qu'essayer de l'aider dans cette épreuve que lui avait imposer la vie. Elle fut également admise définitivement dans la section criminelle du FBI où elle faisait de plus en plus de prouesses.
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