Mittwoch, 18. Mai - Bratislava
6 h 32 - Réveil
Aujourd'hui est une journée spéciale (et je viens de me rendre compte que mes chapitres ne font preuve d'aucune concordance de temps...), car je passe la journée à Bratislava pour un examen d'allemand. Sans entrer dans les détails, il me faut le Goethe B2, et à cause de l'administration/permissions/je-sais - pas-quoi, l'Autriche n'organise pas cet examen (par contre, il y a le ÖSD et ÖIF). Je me trouve donc obligée de me rendre dans la capitale slovaque située à une heure de Wien (vous verrez, ça m'a vraiment beaucoup embêtée).
Je me prépare tranquillement et m'assure de bien tout mettre dans mon sac à dos.
8 h 32 - Départ
J'ai attendu un moment sur le quai, parce qu'une certaine personne m'a élevée avec l'habitude de prendre beaucoup d'avance pour ne pas être en retard - merci pour tous ces moments d'attente. Bref, le train arrive, je monte avec mon sac à dos plein d'affaires et en espérant n'avoir rien oublié. Cette fois, j'ai pensé à prendre ma gourde !
Je suis à nouveau surprise par la qualité et le confort de la deuxième classe. Comme pour aller voir la Seegrotte, on se croirait en première classe. Je m'installe bien, sors mon livre (en allemand, pour rester concentrée) et commence à lire. De temps en temps, je jette un coup d'œil par la fenêtre. Vous savez quoi ? La Slovaquie, c'est plat. Je n'avais jamais vu une aussi grande étendue de... d'herbe.
9 h 46 - Arrivée à Bratislava
Je capte - un peu tard, mais on va faire comme si de rien n'était - que le train, le REX6, n'arrive pas à la gare principale mais à un autre endroit situé au sud du Danube. Donc, plutôt que les vingt minutes de marche que j'ai prévues entre la gare centrale et le lieu de l'examen, je retrouve à aller tout droit (facile à suivre, comme chemin !) durant cinquante minutes. Comme j'ai le temps, je peux profiter d'observer la ville et apprécier la verdure. Je ne pensais pas dire ça un jour, mais c'est encore plus vert que Wien et Fribourg !
Un autre aspect qui m'a fait bizarre - je m'y attendais, mais le vivre c'est différent -, c'est la langue. En Suisse, entre la partie romande et la majorité suisse allemande, il y a une partie bilingue. Là, en à peine plus d'une heure de trajet, mon cerveau ne comprend plus rien du tout à ce qui l'entoure. Publicités avec l'alphabet grégorien arrangé de manière inconnue, sonorités nouvelles... heureusement que les panneaux sont imagés ! D'ailleurs, les sirènes des voitures de police et d'ambulances m'ont fait penser à un son futuriste des années 2000 (je sais, je ne m'y connais pas du tout, mais c'était vraiment surprenant).
Un peu avant 11 h, j'arrive devant l'institut. Je décide d'aller rapidement m'acheter un croissant, histoire de prendre des forces avant l'examen. Puis, un quart d'heure avant le début, j'entre dans le Goethe-Institut et trouve facilement la bonne salle (qui s'appelle Berlin-Raum).
~11 h 30-14 h - B2-Prüfung
C'est frustrant, parce que le temps est passé trop vite, je n'ai pas pu me relire comme je l'aurais voulu... durant la pause de quinze minutes, j'ai lu, et je crois que je n'avais encore jamais été aussi attentive à la grammaire littéraire allemande (soit dit en passant, le roman Elfenkrone existe aussi en français... faudra que je le lise un jour, voir si j'ai bien tout compris au récit !).
L'un des deux thèmes du Schreiben, c'était "Schönheitsoperationen", les opérations pour devenir beau... franchement, c'était dur de trouver des arguments ^^'
14 h 5 - Resto
Alors là, il faut que je commence par vous parler du service : rapide. Je dirais que le tiers des places sur la terrasse étaient occupées, pourtant à peine assise je recevais la carte, le temps de choisir le serveur prenait déjà ma commande. Huit minutes et quelques messages plus tard, j'étais servie.
J'ai fait en sorte de choisir un restaurant avec des spécialités (et la carte était en cinq langues, ça aide à comprendre ! Même si le français était absent, l'allemand m'a bien aidée... parce que le slovaque, comment dire ça... incompréhensible). Le plat, servi dans une poêle, était un véritable régal, autant pour les yeux que pour l'estomac !
Je sais que l'Autriche et la Suisse sont hors normes niveau politesse, et je l'ai ressenti dans le service ; ça ne m'a pas dérangée, mais j'ai senti que le serveur ne savait pas trop comment réagir quand il m'a demandé si j'avais terminé et que j'ai dit que c'était délicieux (et il parlait allemand, ce n'était pas un problème de compréhension). Bref, une excellente découverte, même si aller au resto seule, c'est vraiment étrange.
~14 h 45 - Visite
Promenade digestive dans la vieille ville. J'ai fait quelques recherches lundi pour voir ce qu'il y avait à visiter, et un endroit revenait souvent : la porte Saint-Michel. Ben elle était en travaux. Un passage était laissé en dessous, et sur le sol se trouve une rose des vents entourée d'un cercle sur lequel sont inscrits les noms des grandes villes et la distance à laquelle elles se trouvent. J'ai trouvé l'idée intéressante.
Je fais preuve d'une patience légendaire : après quelques minutes, j'en ai marre des ruelles pavées et des vieux bâtiments, certes plein d'histoire, mais quelque peu ennuyants. Alors je me dirige vers le château surplombant la ville, le Hrad (franchement, aucune idée de comment ça se prononce). Je fais un tour dans les jardins, et vous savez sur qui je tombe ? Un groupe de touristes français ! Ils sont partout...
La vue est incroyable, je n'avais encore jamais vu autant d'éoliennes (quand je dis que la Slovaquie est plate, elle est plate).
16 h - Pause
Mes jambes disent « Stoooooop ! ». Alors, à l'écoute de mes muscles, je fais une pause dans les jardins du château. Des bancs à l'ombre nous accueillent, moi, mes affaires et mes pensées. Ni une, ni deux, je sors mon bloc-notes, un crayon, la phrase de départ (« Tout était un mensonge... »), et j'écris. De toute manière, j'ai le temps avant de repartir, autant en profiter pour créer !
17 h (oui, ça passe vite quand je suis focalisée sur un truc... soixante minutes qui se sont envolées en un clin d'œil !) - reprise de la route
En début d'après-midi, j'ai remarqué un bâtiment ancien mi-pierreux mi-verdurien (comment ça, ces mots n'existent pas ?!). Je décide d'aller y faire un tour (tout est ouvert, rien n'est payant... Glücklich !). L'ombre rafraichit.
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