Chapitre 48

Flash Back

Moi :*écrit sur un papier* "Sauvez-moi, je vous en prie !!! Je sens que je ne vais pas tenir longtemps sinon !"

Prof :"Je ferais le nécessaire, promis. J'amène cette feuille sur laquelle tu as écris de précieuses informations au directeur mais avant je vais parler avec Ben le temps de la pause pour essayer de régler ça et qu'il ne te fasse pas de mal. Soit tranquille, il ne t'arrivera plus rien à présent. Merci de t'être confier à moi, tu as bien fait."

Moi :"Oui, merci beaucoup. Vous me sauvée la vie !"

Prof :"De rien, tu n'es pas la première qui veut se suicider à cause de Benjamin, tu sais. Limite, ça devient une malheureuse habitude ici..."

Je sourie au prof, me lève silencieusement et avance vers la porte pour sortir, j'ouvre cette dernière et Ben semble vraiment en colère contre moi, je dis d'une petite voix :

- Le prof veut te voir...

Ben serre la mâchoire et passe à coté de moi en chuchotant à voix extrêmement basse :

- Tu vas vraiment souffrir, toi...

Il entra dans la pièce pendant que j'y sorti avant de claquer la porte violement après son passage. J'ai un mauvais pressentiment...

Fin du Flash Back

Une boule au ventre m'envahie soudainement. Ce souvenir, c'était la dernière fois que j'avais vu le prof, M.Porardi...

Je me tourna vers les deux creepyhunters toujours devant chez moi et demanda :

- C'était quel jour que le prof a été porté disparu ?

Homme 1 : Le 26 mars, pourquoi ?

Ho non...C'est pile le jour où je l'ai vu pour la dernière fois avant sa disparition...Je demande, les jambes tremblantes :

- Vers...Quelle heure environ...?

Homme 2 : Hmm...On nous a dit dans les alentours de 15h de l'après-midi, mais pourquoi voulez-vous ces précisions ?

Le dernier cour de français que j'ai eut avec ce prof était de 14h à 15h...Les battements de mon cœur s'accélèrent, ma respiration se saccade, je ne sais plus ce que je dois faire. Non, ça ne peux pas être Benjamin. Certes, il est violent, facilement détestable mais...Non, ce n'est juste pas possible ! Je refuse de croire que la seule personne qui est vraiment là pour moi soit aussi mauvaise que ça au point de...

Le souvenir de la découverte du corp de Sophie remonte soudainement dans mon esprit. Ben avait fait preuve ce jour-là d'un sang froid déstabilisant...

Flashback

Ben me demande sèchement :

- Qu'est-ce que t'as vu ?

Non remise de mes émotions, je bafouille :

- Heu...J...Je me promenais dans les couloirs et j'ai...j'ai vu ça...

Pour évité de le regretter, je n'ai pas dit dans les détails. Ben haussa la voix d'un ton agressif :

- Tu es sûr ? Ne me mens pas !

Moi : N...Non ! Je le jure !...

Mes jambes tremblaient de peur, il se détendit avant de sourire narquoisement en me caressant la tête comme si j'étais un petit chien :

- Tu restes indifférentes devant moi mais devant un cadavre c'est autre choses ! C'est assez vexant pour ma personne dit comme ça mais bon !

Il n'avait aucune peur, aucun dégout de ce qu'il vient de voir comme moi. Ça ne lui fait donc rien...comme si c'était...normal pour lui...

Voyant que je le regardais maintenant avec de la peur dans les yeux, il dit d'un ton sournois :

- Quoi ? Tu as peur de moi ? Tu penses que c'est moi qu'est fait ce crime ? Dommage pour toi mais non; je ne connais même pas cette meuf et je suis sincère. Tu devrais me remercier déjà de t'avoir éloigner du cadavre. Sinon, tu aurais été le premier suspect.

Je ne dis rien et me mord la langue. J'ai tellement envie de lui demandé s'il a déjà tué mais...J'ai peur. Peur de sa réaction. Peur de sa réponse. Peur de ce qu'il pourrais me faire. Peur de le regretter.

Fin du Flashback

Non...Il...Il a changé depuis, il est si gentil avec moi, ça ne peux pas...Non...Je...je refuse d'y croire...! Mais ça expliquerait le fait qu'il puisse rentré aussi facilement chez moi...Et puis, les deux hommes viennent de dire que c'est surement un gang entier qui...Ho non...Je me rappelle alors de Jane, je sais que c'est elle qui a tué Sophie y a quelques mois...Ou encore de la nourriture de Jack me faisant penser qu'il était cannibale...

J'articule difficilement aux hommes :

Moi : Est-ce que...des...des victimes se sont fait...manger par hasard ?

Homme 1 : Oui, on penserait qu'il y aurait un cannibale dans le lot, mais comment le sais-tu ?

Est-ce que le gang que recherche les autorités serait en réalité...La bande du lycée...? Et Jeff ? Et Toby ? Et Liu ainsi que tous les autres ? Eux aussi ?! Sont-ils au courant ou est-ce juste moi qui me fait trop de films ?! Si ça se trouve, ils n'ont rien à voir avec tout ça...Pourrais-je le regretter si je les signale ? Ou devrais-je au contraire me taire ? Je ne sais pas, je suis dans le doute, Je suis perdue. La peur m'empêche de réfléchir correctement et j'ai de plus en plus de mal à respirer. Ho non, je fais une crise d'angoisse !

En voyant mon visage pâle, l'un des deux hommes mit une main sur mon épaule comme pour me rassurer en disant :

- Tu as peur d'être la dernière personne qui l'a vu avant sa disparition, c'est ça ? Ou tu as peut-être une idée du meurtrier ? Dis-nous si tu sais quelque chose, n'es pas peur, nous sommes justement là pour que tout s'arrange.

Moi : Je...

Je soupire, la seule chose dont j'ai envie là, maintenant, tout de suite est d'avoir une discussion sérieuse avec Ben. Faut-il que je le dénonce...Je repense alors aux moqueries, aux coups, aux insultes des élèves. Si je dénonce Ben, je serais de nouveau seule face à mes problèmes et Ben pourrait facilement me tuer...Mais si je ne le dénonce pas et qu'il voit que je connais son secret, il va se servir de moi et...Je ne sais plus où donner de la tête, mes souvenirs et les idées se bousculent dans mon esprit. Je commence à voir trouble, ça y est, je vais m'évanouir. Je me vois chuter au sol suivit des voix des hommes et de mes parents que j'entends faiblement avant de tomber dans les vapes.

Je me réveille, non dans une infirmerie. Non dans ma chambre. Mais dans une chambre. Une chambre que je connais bien. Je m'assois sur le lit avec un gros mal de crâne crispant mon visage de douleur.

Quelques minutes après m'être rétablie, je regarde autour de moi. Tout m'est familier. Qu'est-ce que je fais ici ? Que m'est-il arrivé ? Ha oui, ça me revient, des creepyhunters étaient devant chez moi avec mes parents et m'ont fait passé un interrogatoire...Je me rappelle juste qu'après, je me suis bizarrement évanouie. M*rde ! Ça me revient maintenant ! Il faut absolument que je trouve les Creepyhunters d'hier soir ! Il faut que je leur dise ! Pour la bande, pour Sophie, pour tout ! Je me lève du lit avant de sortir de la chambre et me promener dans la maison en appelant dans l'espoir d'avoir une réponse :

- Tristan ? T'es là ?

J'entendis alors une voix que je connaissais bien dire de la cuisine :

- Ouais, ici !!!

Sa voix était douce et chaleureuse comme d'habitude. Heureusement que je connais bien sa maison. J'accélèra le pas pour le rejoindre et quand je le vis, il était entrain de faire des crêpes en disant :

- Avant que tu me demandes quoique ce soit...Petit dej !

Je ne constesta point et m'assis à la petite table de la cuisine où il me rejoint. En mangeant mes crêpes, je n'ai pas le temps de parler qu'il dit :

- Alors, partons du début : est-ce que tu te rappelles de qui tu es et ce qu'il t'es arrivée à la veille ?

J'hocha la tête encore la bouche pleine, il continu :

- Ok, c'est déjà un bon point. Maintenant, je vais t'expliquer ce qu'il s'est passé après ton évanouissement. Tes parents t'ont emmenés à l'hôpital et les creepyhunters ont dit que c'était peut-être l'oeuvre du..."Slenderman"...ou un truc comme ça. Ils ont insisté sur le fait qu'on doit te surveiller h24 ! Ils ont aussi dit que dès que tu te sentirais mieux, tu devrais tout de suite les appeler pour qu'ils arrivent et t'emmènent dans leur base afin de continuer l'interrogatoire d'hier et te protèger des...Comment ça s'appelle déjà des..."pâtes terrifiantes" ?

Moi : Tu veux parler des creepypastas ?

Tristan : Ha oui, voilà, des creepypastas ! A l'hôpital, les médecins ont dit que tu avait juste eu une crise d'angoisse et que, vu tous les meurtres et choses chelous qui se passent dans cette ville dernièrement, le bâtiment était plein donc ils ne pouvaient pas te garder ici pour la nuit. Du coup, toi, toujours évanouie, et tes parents vous êtes retournés chez vous sauf que...

Moi : Sauf que ?

Son ton devint alors plus sombre tandis qu'il répéta lentement :

- Sauf que...

Moi : Oui, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Tristan garda encore de longues secondes le silence avant de soudainement reprendre son air doux en se tournant vers moi avant de dire de son plus beau sourire :

- Non rien, je pensais à autre chose ! Je disais...Ha oui ! Tes parents t'ont porté directement à chez moi en me disant de t'héberger car ils devaient aller vois les creepyhunters à leur base pour des trucs, j'ai pas trop compris. Ils ont filés sans que je puisse leur dire quoique ce soit ni pour combien de temps tu devais rester ici. Voilà.

Je dis, un peu confuse :

- ...Ha... Étrange de leur part, ça devait être une nuit assez mouvementée...Y a même des points que j'ai pas trop compris dans ton histoire.

Tristan : Tes parents m'ont expliqué ça vite fait hier soir, ils semblaient inquiets et paniqués ce qui fait que moi non plus j'ai pas tout compris.

Moi : Et dire qu'on avait prévu de déménager aujourd'hui...

Tristan : Et bien...À croire qu'ils ont changé d'avis, mais t'inquiète. Tu es en sécurité avec moi.

Moi : Hm...Et bien...

Je finis par lui sourire en retour en disant :

- J'imagine que je dois te remercier de m'héberger ici alors !

Tristan : T'inquiètes, c'est normal entre voisins. En plus, j'ai même pas besoin de te faire la visite !

Moi : C'est vrai ! Merci beaucoup en tout cas !

Tristan : De rien ! Tu veux encore des crêpes ?

Moi : Bien sûr, quelle question ! À croire que tu ne me connais pas depuis le temps !

On rigola encore un bon moment et mangea de crêpes par vingtaine avant que je lui demande :

- D'ailleurs, comment ils vont tes parents depuis le temps ?

Tristan : Ho et bien la routine, quoi. Là ils se sont offert à voyage à deux à Rome.

Moi : Mais c'est génial, je les envie trop !!! Et toi ça va, tu te sens pas trop seul depuis qu'ils sont parti à la retraite il y a de ça quelque mois maintenant ?

Tristan : On s'y fait on va dire. Certes, j'ai juste récupéré notre ancienne maison à nous trois tandis que mes parents on déménageait à l'autre bout du pays mais j'avoue que ça me rend assez nostalgique par moment.

Moi : Oui, je comprends.

Après avoir engloutis nos crêpes, Tristan part se doucher car c'est pas le tout mais on est tout deux en pyjama. Quand mon voisin fut habillé, j'étais prête à aller dans la salle de bain à mon tour mais je m'arrêta en réalisant que je n'étais pas chez moi et donc que je n'avais rien à me mettre. Je me tourna vers Tristan qui était déjà habillé en disant :

- Hum...On peut d'abord passer chez moi pour que j'aille prendre quelques affaires avec moi ? Après j'irai chez les creepyhunters pour continuer l'interrogatoire. Il faut absolument que je leur raconte des choses très importantes !

Tristan : Ha oui, bien s-

Je le coupe timidement en disant d'une voix gênée :

- Et...Je peux prendre un de tes sweets ou quoi ? Car même si ta maison est à côté de la mienne, j'ai pas envie qu'on me voit dans la rue en pyjama...

Tristan : Pff...Comme tu veux !

Il monta à l'étage avant de redescendre quelque secondes plus tard avec un sweet rouge foncé ainsi que des chaussettes noirs. Il me les tend en disant :

- Tiens, si tu veux pas marcher pieds nus dans la rue aussi. Je t'aurais bien prêté des baskets mais ça m'étonnerait beaucoup que tu fasses du 44.

Je pris les affaires qu'il me tendis en disant :

- Merci beaucoup, et t'inquiètes, c'est juste pour un aller-retour !

À ce moment-là, je ne savais pas encore ce que j'allais découvrir en retournant chez moi.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top