"Points communs entre les Creepypastas et la bande du lycée"

Jeffrey Woods = Jeff The Killer :

- Même prénom et nom de famille

- Force surhumaine

- Impulsif

- Sweet blanc

- Yeux bleus

- Narcissique

- Peau brulée

- Absence de paupières

- Préfèrent qu'on l'appelle Jeff

- (Possibilité d'un sourire gravé sous le masque du Jeff au lycée)

- Ont un frère s'appelant Liu

- Bilingue"

Jeff du lycée ? Est-ce qu'elle parle de Jeffrey Woods ? Surement. Attends...Donc, elle le soupçonne d'être le Jeff The killer de cette histoire fictive ? Quelle imagination tu as Sophie ! Même si ces preuves sont vraies, ce n'est qu'une coïncidence. Et puis, peut-être qu'elle exagère après tout, je ne connais pas l'histoire de ce Jeff The Killer.

Je décide de lire les autres notes :

"Jack = Eyeless Jack :

- Même prénom

- Force surhumaine

- Masque bleu cachant le visage

- Peau grisâtre

- Discrets, silencieux

- Mange de la viande non identifiée (possibilité de chair humaine)

- La bande appelle toujours Jack, E.J. qui sont (peut-être) les abréviations de Eyeless Jack

- Bilingue"

Sophie aussi savait pour la viande étrange de Jack mais de là à dire que c'est de l'humain ça sort du naturel ! Bon, après pour les abréviations et le reste des points communs...Ce n'est pas faux mais...C'est trop gros pour être vrai, voyons ! Je décide de voir toutes les autres notes de Sophie, une par une :

"Jane Arkensaw = Jane The Killer :

- Même prénom

- Force surhumaine

- Haine contre Jeff

- Masque blanc

- Yeux noirs comme brulés

- Robe et talons noirs

- Bilingue

Liu Woods = Homicidal Liu/Sully :

- Même prénom et nom de famille

- Force surhumaine

- A un frère s'appelant Jeff

- Haine contre son frère Jeff mais reste tout de même très protecteur envers ce dernier sans trop le montrer et inversement

- Echarpe rayée noire et verte foncée

- Beaucoup de cicatrices sur le visage dont 2 formant un sourire taillé ayant été recousu

- Bilingue"

Et j'en passe, il y avait aussi des notes comme :

"Ce qu'il faut savoir à propos du Slenderman :

- Contrôle les humains grâce à la pensée pour tuer plusieurs personnes à la fois et/ou les tuer eux-mêmes en les obligeant à se suicider

- Peut effacer la mémoire des humains

- Vis (peut-être) dans un grand manoir (avec sûrement la bande du lycée voir d'autres creepypastas) à l'Ouest Nord de la forêt (là où j'ai retrouvé une de ces feuilles)"

C'est précis comme description. Si Sophie dit vrai, il faudra que je jette un œil dans L'Ouest Nord de la forêt. "Une de ces feuilles" ? Elle doit sans doute parler de celle que j'ai en ce moment en face de moi. Donc, étant donné qu'elle a trouvé la feuille là-bas, elle estime qu'ils habiteraient dans cette zone. Faudra que j'y aille un jour. Mais comment a-t-elle fait pour ne pas se faire prendre par les "potentiels" creepypastas alors ?

Je laisse de côte cette question et continu de lire chaque petite note de Sophie dans le livre jusqu'à que je tombe sur celui qui m'intéressa plus que les autres :

"Benjamin Lawman = Ben Drowned :

- Même prénom et nom de famille

- Force surhumaine

- Cheveux blonds mal coiffés

- Aime les jeux vidéos, principalement celui de Zelda

- Est très fort en informatique et tout ce qui touche à l'électricité/technologie/électronique

- (Possibilité de présence de pupilles à la couleur bleu qu'il n'enlève jamais cachant surement la vrai couleur de ces yeux qui est rouge sang)

- Manipulateur

- Bilingue"

Je commence à trembler, pas par ce que je crois ce qui est écrit mais plutôt parce que je n'ai pas d'objections a faire là-dessus. Tout cela est vrai...Je me rappelle encore de la fois où j'ai découvert que Ben portait des lentilles bleus, comme l'a deviné Sophie...

Non, ça n'a ni queue ni tête, enfin ! Je ne vais pas croire à ces choses puériles ! Il y avait du sang qui coulait de ces yeux au moment où il a enlevé ses lentilles, s'il était vraiment ce Ben Drowned, il n'y aurait pas eu de sang, si ?! Je vais pas me mettre à croire au Père Noël non plus ! Reprends toi (T/p), il y a sûrement une explication, une erreur, ce n'est pas possible autrement !!! Je refuse de croire que ces creepypastas soient réelles !

Cependant, je ne sais rien de ces légendes urbaines. Qui me dit que ces personnages fictifs inconnus à ma personne ont tous ces points commun avec la bande, hein ? Et pour me prouver à moi-même que j'ai raison, je n'ai qu'à lire toutes ces légendes urbaine et après me faire mon propre avis là-dessus.

J'étais au point de commencer à lire une première histoire étant celle d'un certain Ticci Toby que Sophie comparait avec Toby du lycée quand j'entendis une voix que je connaissais bien venir du salon en disant d'un ton joyeux :

- (T/p) !!! Je suis rentré !!!

Ho non, c'est Ben !!! Faut toujours qu'il arrive au pire moment celui-là ! Limite, j'ai l'impression qu'il le fait exprès !

Vite, faut mieux pas qu'il voit les anciennes affaires de Sophie en ce moment étalés sur mon lit et...Mais attend, au pire, ce n'est pas grave si il voit tout ça, si ? De plus, il a déjà vu le livre "Creepypasta's stories".

Flash Back

Sophie : Fait attention à toi. Ne reste jamais seule, ne leurs fais pas confiance, Observe-les cachée et tu comprendras tout. Ne sois pas aveugle.

Fin du Flash Back

Non, je ne dois pas leur faire confiance. Lui faire confiance ! Si je veux un jour pouvoir éclaircir le secret de la bande et venger Sophie, je dois me faire discrète ! Déjà que la fois où il avait découvert ce livre, ça avait créer une ambiance bizarre entre nous et...Quand on l'avait lu ensemble, il était bizarre, il rigolait souvent pour rien et cherchait toujours à contredire ce que disait Sophie dans ce livre. Quand j'y repense, ça en paraissait assez suspect.

J'entends Ben monter les escaliers pas à pas en disant :

- (T/p) ? T'es là-haut ? Tu pourrais au moins me répondre !

Je regarde les affaires de Sophie étalées sur mon lit, je n'aurais jamais le temps de tout ranger ! Comment pourrais-je le retarder sans qu'il me suspecte pour autant ?!! Vite, il faut que je fasse quelque chose, une idée, un truc, n'importe quoi pour berner le détecteur de mensonge !!!!

L'entendant à présent marcher droit vers ma chambre dont la porte est juste fermée, j'hésite à la fermer à clé, mais ça serait trop suspect de ma part. Attend, au pire, je crois que j'ai une meilleure idée mais elle est un p-

Ben : T'es dans ta chambre, (T/p) ?

La poignée bouge avant que la porte s'ouvre et...

Moi : HAAA !!!

Ben : HAAA !!!! HEU...PARDON, PARDON, PARDON !!! JE...JE RESSORS...HEU...EXCUSE-MOI !!!...JE...JE VOULAIS PAS...JE...JE LE JURE !!!!

Et il reclaqua aussitôt la porte, le visage cramoisie.

Toujours dos à la porte, je regarde mon tee-shirt que je tiens fermement entre mes mains contre mon torse nu. Je me demande si y avait vraiment pas une meilleure solution que de se mettre en soutif devant lui pour qu'il sorte de ma chambre sans me suspecter.

J'hausse les épaules, maintenant c'est fait de toute manière ! Heureusement pour moi, il a eut la réaction que j'attendais. Si ça avait été Jeff à la place, je ne sais pas si il aurait réagit comme Ben, à savoir ! J'entends alors le vert dire de l'autre coté de la porte d'un ton gêné :

- Heu...Pardon...Je...Pourquoi t'as pas fermé la porte à clé aussi, hein ?!!

Moi : Bah...Je pensais être seule alors je voyais pas l'intérêt.

Ben : Et qu'est-ce que tu foutais en soutif à 17h, p*tain ?!

En même temps de parler avec lui de l'autre côté de la porte, je range silencieusement les affaires de Sophie dans un tiroir de mon bureau.

Moi : Je venais de prendre une douche ! Et comment t'es rentré d'abord ?!

Ben : Heu...Par la fenêtre...Pourquoi ?

Moi : Menteur, j'ai fermé toutes les fenêtres et les portes de la maison !

Ben : Sauf celle de ta chambre à ce que je vois...

Enfin les affaires de Sophie rangées et surtout cachées, je remets mon haut et ouvre la porte de ma chambre en disant à Ben :

- Ne changes pas de sujet !

Ben : T'as les mêmes habits qu'à la veille.

Moi : Heu...oui, et ?

Ben : Si t'as "soi-disant" pris une douche, pourquoi remets-tu les mêmes vêtements ?

Moi : Car ils ne puent pas, mais dis-moi d'abord comment t'es rentré ici e-

Il me coupe :

- Ils ne puent pas ? Vraiment ? Alors qu'on a eut sport aujourd'hui ?

Moi : Comment tu s-

Ben : On est dans la même classe. Même si j'étais pas là en cours aujourd'hui, je sais tout de même un minimum mon emploi du temps !

Moi : ...Le prof était absent.

Ben : Hein ?

Moi : Le prof de sport était absent. Ce qui fait qu'on a pas eut sport aujourd'hui.

Ben : Tu mens.

Moi : Non, c'est la vérité !

Ben : Sur Pronote y a pas écrit qu'il était absent aujourd'hui.

Moi : C'est pas toujours écrit, tu sais.

Ben : Sans vouloir être méchant, tu sens la transpiration d'ici.

Moi : ...

Ben : ...

Moi : ...Monter et descendre les escaliers du lycée c'est du sport, tu sais.

Ben haussa un sourcil en croisant les bras, non convaincu, j'insista :

- Et j'ai dû courir pour choper le bus ce soir afin de rentrer chez moi.

Ben : ...

Moi : Et le cerveau travaille énormément lors des cours.

Ben : ...

Moi : Surtout quand on comprends pas.

Ben : Tu vas m'en donner encore beaucoup des excuses éclatées comme ça ?

Moi : C'est pas des excuses éclatées ! C'est la vérité !

Ben : ...

Moi : C'est vrai !!!! J-

Il me coupe d'un air blasé :

Ben : ...Stop, c'est bon, là.

Moi : M-

Il me coupe une nouvelle fois d'un ton plus sérieux cette fois-ci :

- J'ai dis stop.

Je le regarde, une pointe énervée tandis qu'il me caresse doucement la joue du bout des doigts en disant d'un air bienveillant :

- (T/p), tu sais bien que je n'aime pas quand tu me mentes alors...

Il me regarda alors d'un regard sévère en disant d'un ton plus sec :

- ...Arrêtes une bonne fois pour toute de t'enfoncer dans le mensonge avec moi. On s'était promis de ne plus mentir. Donc fais attention.

Je commença à prendre peur. Est-ce une menace ? Un avertissement ? Que dois-je faire ?! Il ne dois surtout pas savoir à propos des affaires de Sophie ! Voyant mon visage non serein, je le vis se radoucir quelque peu mais en gardant son ton autoritaire en disant :

- Dis-moi la vérité maintenant, (T/p)...S'il te plait.

J'eus alors une merveilleuse idée. Ce n'est pas très gentil de ma part mais je n'ai pas vraiment le choix. Je me força pendant quelques secondes et quand je sentis enfin mes yeux devenir humides, je tomba à genoux au sol en pleurant à chaudes larmes en mettant mes mains devant mon visage. Puis, comme je m'y attendais, Ben se mit à paniquer et se mit à son tour à genoux devant moi pour me prendre dans ces bras et me coller à lui en me chuchotant des mots doux à l'oreille :

- Chuuut, pardon, je voulais pas te faire peur...D'accord ? C'est pas grave, hein...

Je ne répondis pas, je crois qu'à force je m'habitue facilement à être dans ces bras. Je crois même que j'y trouve un certain plaisir quelque part. On se sépara quelques minutes plus tard où je demanda pour ne pas qu'il revienne sur le sujet précédent :

- Tu étais parti où tout à l'heure ?

Ben me donna alors un coup de poing en plein dans l'estomac qui me fit tordre de douleur. Qu'est-ce qu'il lui prend tout d'un coup ?! J'ai rien fait de mal, pourtant. Je le regarde, confuses, les larmes aux yeux tandis qu'il dit sèchement :

- Tu crois vraiment qu'il suffit te suffit de couiner pour que je passe à autre chose. T'as pas honte de me manipuler de la sorte en me prenant par les sentiments ?

Et m*rde. Quand je vous dis que c'est pas simple de berner un détecteur de mensonge ! Pour ne pas l'énerver d'avantage, je dis dans un long soupir :

- Désolée, en réalité, j'étais entrain de lire le livre de Sophie.

Ben : Et pourquoi tu voulais me le cacher ?

Moi : Car tu vas tout faire pour me convaincre du contraire après.

Ben : ...Excuse moi d'essayer de te convaincre de la réalité.

Moi : ...À la fin de son livre, y avait un partie qu'on avait pas lu ensemble.

Ben : Ha bon ? Et c'est quoi ?

Moi : ...Je sais pas si je peux te le dire.

Ben : ...Je vois, tu fais plus confiance à une folle décédée qui croyait à la Fée Clochette et qui voyait des fantômes partout plutôt qu'à ton ami qui se soucie vraiment de toi.

Il me regardait durement mais a la fois attristé avant de tourner les talons et commencer à descendre les escaliers. Bordel, mais qu'est-ce que j'ai dis là encore ?! Maintenant il est triste. Je le retiens par le poignet en disant :

- A.. Attend ! C'est bon, je vais te le dire. C'était les points communs entre ta bande et les Creepypastas.

Il se retourna vers moi, satisfait, et dit :

- Et tu crois à ces choses-là ?

Moi : Bah...

Ben : De toute façon, je t'ai déjà dit ou ce te mènerait si d'enquêter de ce point de vu la, donc je ne peux plus te retenir. Tu m'en voudras pas de ne pas t'avoir prévenu.

Il eut ensuite un long silence, je n'avais rien a répondre à ce fait et je ne voulais rien lui répondre. Afin de casser ce blanc, je décida de changer de sujet, à mon tour de le questionner :

- Bref, tu étais parti ou tout à l'heure au faite ?

Ben détourna le regard et fis semblant de bailler en disant :

- Hum...Je suis fatigué, une autre fois d'accord.

Il cache un truc, j'en suis sûre...

Moi : Qu'est-ce que t'as fait, Ben ?

Ben : Rien, je me suis promené dehors, pourquoi ?

Mon regard se posa inconsciemment sur ces mains, les bout de ses ongles étaient bizarrement noircis, je demanda :

- Tu as joué dans la boue ou quoi pour avoir les ongles aussi noirs ?

Il regarda ces mains à son tour avant de les cacher d'un geste précipité derrière son dos en disant nerveusement :

- Ha...Heu...Ca...C'est...Ouais, c'est ça, j'ai joué dans la terre, tu sais, j'agis souvent comme un gamin...Héhé...

Moi : Ben, pourquoi tu me mens ? Qu'est-ce que tu me caches ? Qu'est-ce que t'as fait ?!!

Ben : Mais rien !

Moi : Tu n'aimes pas que je te mentes mais tu mens plus que moi !

Ben : Contrairement à toi, c'est pour ton bien que je le fais !

Moi : Et comment je peux en être sûre, hein ?! Comme si je pouvais avoir confiance au diable en personne !

Il était prêt à répliquer avant de s'arrêter d'un coup, en disant :

Ben : Au diable ?...

Il baissa la tête tristement :

- C'est donc comme ça que tu me vois...Un diable...

Ho non, qu'est-ce que j'ai dit là... Pourquoi faut-il toujours que je l'insulte ?! C'est mon seul ami ici et moi je ne lui fait pas confiance et le traître de diable. Il essaye au mieux de réparer le passé et moi je lui balance ça. Je m'en veux terriblement tout d'un coup...

Moi : Heu...Non, je...C'est pas ce que je voulais dire, j-

Il me coupa brusquement en disant :

Ben : Non, c'est bon, j'ai compris. Tu ne veux pas de moi et tu as raison. Je ne suis qu'une erreur de la nature, je ne devrais même pas exister après tout ce que je t'ai fais subir à toi et aux autres...

Il descendit les escaliers et commença à se diriger vers la porte d'entrée mais je l'arrêta de nouveau en lui prenant le poignet. Il se tourne lentement vers moi d'un ton abattu qui me fit mal au cœur :

Ben : Quoi ? Tu ne veux pas de moi, non ? Alors laisse moi partir. Je te rassure, c'est le meilleure choix que tu pouvais faire...

Moi : Je n'ai jamais dit ça ! Je veux juste que tu arrêtes de me mentir, même si c'est pour mon bien !

Ben : Non, si je te disais la vérité...je ne t'attirerais que des problèmes. Il faut que je parte.

Moi : Quoi ?! Non, Ben reste ! C'est bon, je te pardonne si c'est ce que tu veux mais reste avec moi s'il te plaît.

Ben afficha pendant une demi-seconde un sourire que je cru sadique avant qu'il devienne soudainement doux.

Ben : C'est vrai, (T/p) ? Tu me pardonnes vraiment ?

Moi : Oui, mens-moi tant de fois que tu veux mais reste avec moi. C'est bête à dire mais...Tu es la seule chose qui me retiens encore dans ce monde...

Ben afficha un air surpris à ma dernière phrase avant de me prendre soudainement dans ses bras en disant :

- Je te protégerais (T/p), je te protégerais de tout ce qui peut te faire du mal. Je te le promets. Je resterai à tes côtés à jamais. Ne t'inquiètes pas, je ne te mentirais pas à vie t'âme éternel. Bientôt tu sauras toute la vérité et quand ce jour arrivera, je t'emmènerais avec moi loin d'ici.

Je lui rendis son étreinte en disant :

Moi : Merci Ben, je serais patiente...Mais...Ne fais rien de dangereux, s'il te plaît.

Ben garda le silence de longues secondes, se contentant de resserrer sa prise sur moi avant de me murmurer doucement à l'oreille :

- C'est trop tard pour me dire ça, (T/p).