Ben faisait tout pour attirer mon attention et n'arrêtait pas de m'embêter en mettant masse de sel dans mon assiette voir dans mes cheveux, m'écraser parfois le pied, etc...
Ben : Hihi, avec tes cheveux sur la tête on dirait Chewbacca !
Il jouait avec ces dernier en les "coiffant" de différentes manières avec ces mains ce qui m'énervait au plus haut point mais je ne pouvais rien faire d'autre que de bouillonner intérieurement.
Jeff : Je peux voir...
Ce dernier approcha sa main de mes cheveux à son tour mais Ben balaya cette dernière d'un revers de la main et dit d'un ton menaçant à Jeff en le regardant d'un air meurtrier :
- Elle a les cheveux gras, ne la touche pas.
Il eut un long silence avant que Jeff dit d'une petite voix avec un air surpris :
- Heu, ok.
Moi : N'importe quoi, je les lave tous les jours !
Ben me fis un "shampoing" sur la tête en reprenant son ton enjoué de toujours :
- Non, jure !!! Bref, va remplir le bichet, j'ai la flemme.
YES !!! Je crois que je n'ai jamais été aussi contente d'aller remplir un foutu bichet ! Je me lève, prends le bichet et pars en marchant de plus en plus vite au fur et à mesure que j'avance vers la sortie. Enfin dehors, je balance le bichet parterre sans prétention et cours droit en direction du placard à balais pour m'y enfermer à clé (vu que celle-ci est h24 insérée dans la serrure), le cœur battant la chamade. Ça y est, je suis de nouveau cachée et en sécurité pour le restant de la journée ! Soudain, j'entendis une sorte de grésillement venant de l'ampoule au plafond de la petite pièce...
- Donc c'était ça ta petite cachette depuis tout ce temps ?
Je me fige en entendant cette voix que je connais bien venant de derrière moi. Comment a-t-il fait pour entrer ici ?! Il n'y avait pourtant personne quand je suis rentrée et cette pièce ne comporte pas de fenêtres ou d'autres issues que la porte que je viens de verrouiller ! Ce...Ce n'est pas possible...Il était encore au self quand je suis partie ! Je restais dos à lui, les jambes tremblantes. Il devait être à moins d'un mètre de moi vu que la pièce est très petite.
Il eut un long moment de silence et je comptais dans ma tête...
3...
2...
1...
Maintenant !
Je déverrouille la serrure de la porte mais à peine j'ouvre cette dernière qu'une main venant de derrière moi la referme brutalement. Ben était juste derrière moi que je pouvais sentir sa respiration balayer faiblement mes cheveux mais surtout son hora noir montrant sa colère. Il chuchota d'un air sadique à mon oreille :
- Tut, tut, tut...Tu dois payer pour avoir osé me duper ainsi...Tu n'es pas très maline; à aucun moment tu t'es posée la question de pourquoi je t'ai laissé aller remplir le bichet alors que juste avant je t'avais interdis de partir. N'importe qui aurait vu le piège à ta place !
Sa main qui était toujours plaquée contre la porte se déplaça jusqu'à la serrure et reverrouilla cette dernière, je tremblais de tout mon corps, j'allais prendre cher...
Bizarrement il me prit la taille par derrière et commença à me faire doucement balancer d'un coté et de l'autre en chantonnant tranquillement. Qu'est-ce qu'il prépare ?! Il me colla un peu plus contre lui avant de soudainement me donner un violent coup de poing dans l'estomac qui me mit à terre. Ben me tourna vers lui avec son pied comme si j'étais un vulgaire sac poubelle avant de me regarder de haut d'un air froid en disant :
- Ca fait mal un coup dans le ventre quand on vient de manger, hein ? J't'en prie, dégu*le pas partout, j'ai pas envie de me salir.
Il me mit ensuite plusieurs coups de pieds sans se retenir pour après me prendre la tête et la frapper durement à plusieurs reprise contre la porte maintenant derrière moi. Je me mordais la langue pour ne pas lâcher de cris de douleur ou encore faire couler mes larmes, je ne veux pas lui laisser ce plaisir, je ne le lui laisserais jamais. Il me pris ensuite le menton pour m'obliger à le regarder avant de dire :
- Je déteste qu'on me la fasse à l'envers (T/p), ça m'étonne de toi ce genre de comportement. Moi qui pensais que tu étais raisonnable, je n'ai pas le choix que de te le faire regretter.
Ben me prit une grosse mèche de cheveux d'une main et me souleva entièrement avec, au-dessus du sol. Je serrais les dents de douleur, j'ai l'impression que mes cheveux vont s'arracher de ma tête tellement ils me font mal. Il dit d'un ton provocant :
- Quoi ? Tu as mal ? Tu veux que je te lâche ? Mais je n'ai pas envie de te lâcher. Alors j'ai trouvé un moyen comment résoudre notre petit problème...
Il sorti alors de sa poche de jean une paire de ciseaux. Ho non...
Ben : Ca te dis une nouvelle coupe ? Couic, couic les cheveux !!! On va voir si j'ai des talents caché en coiffure, tu n'as pas hâte de voir ça toi aussi ?
Il approcha les ciseaux de ma mèche de cheveux qu'il tenait toujours fermement dans sa main. Je ferma les yeux, me retenant tant bien que mal de pleurer. Faut pas que je m'en fasse...ça va repousser de toute manière...Hein...?...Ca va aller...Ce n'est que des cheveux après tout...Non...?
DING-DONG
SAUVÉE PAR LE GONG ! Enfin...espérons juste qu'il veuille juste bien aller en cour...Ben soupira bruyamment avant de pester :
- Pff...On peut jamais être tranquille !
Il me lâcha soudainement et je tomba lourdement parterre.
Ben : Bon, ça ira pour cette fois. À la pause de cet aprèm, je te refais une petite coupe et ce sera bon, ok ? Pour l'instant, tache de venir en cours, je t'y attends avec impatience. Et interdiction d'être en retard ou de me poser un lapin, sinon ce soir je te refais la boule à zéro, compris ?
Il s'accroupi en face de moi avant de me caresser tendrement la joue en disant d'un air satisfait, un sourire doux sur le visage :
- Je déteste le fait que tu sois loin de moi (T/p)...Je t'avoue que de ne pas savoir où tu es m'irrite quelque peu...tu comprends ? J'aime bien t'avoir avec moi, tu sais. T'avoir...que pour moi.
Il semblait étrangement sincère et attentionné dans ces paroles, tellement que je ne savais pas si se foutait juste de ma gu*le ou autre chose...Mais ça doit surement être la première option; Ben est un acteur, un manipulateur incroyablement convaincant.
Il me fixa encore quelque secondes d'un air bienveillant que je ne saurais décrire tellement ça me perturbé avant qu'il se relève, ouvrit la porte du placard à balai en me poussant sans ménagement sur le coté avec un coup de pied dans les cotes. Il était prêt à partir mais se tourna une dernière fois vers moi en disant :
- Une dernière chose...
Ben donna ensuite un gros coup de poing dans la serrure de la porte, la cassant au passage.
Ben : A présent, tu n'as plus nulle part où te cacher et tu ne pourras plus fermer cette foutue porte à clé ! Comme ça, je pourrais te voir quand je veux !!!
Puis il parti tout content. Je resta au sol, paralysée par la peur, la douleur et la tristesse mélangés à un peu de confusion sur ces dernières paroles qu'il m'a dit quand il m'a caressé la joue. C'est tout ce qui me reste à présent. Il faut que je me lève, il faut que j'aille en cours. Je n'ai pas le choix si je veux qu'il me reste des cheveux sur le crâne.
Mais à peine remise sur mes deux jambes que je m'écroule de nouveau au sol. Je me relève une seconde fois et pars vers ma salle de cours en m'aidant du mur dans le couloir. Je dois avoir l'air pitoyable en ce moment devant les élèves qui me regardent bizarrement avec soit de la moquerie, soit de la pitié dans leurs yeux qui m'agacent plus que tout !
J'arrive en cours pile avant que la deuxième sonnerie ne retentisse. Mes camarades me jugent du regard comme d'habitude, sans parler que je dois donner l'impression d'être une survivante avec mes bras sur mon estomac. Silencieuse, je me dirigea vers ma place à coté de Ben mais manque de m'écrouler à tout moment au sol. Ben dit alors sarcastiquement :
- Gentille fille, tu vois quand tu veux. Pourquoi tu te tiens le ventre ? Tu as mal ? Tu as tes règles ? Ou peut-être que tu as juste trop mangé ? Ou alors, quelqu'un t'as fait du mal ?
Soudain, mes jambes lâchent et sans le vouloir, mon corps s'écroulent entièrement sur Ben assis sur sa chaise. Encore consciente, je relève la tête vers lui et voit une expression faciale que je n'avais encore jamais vu sur le visage de Ben. Il me regardait avec grands yeux et le visage bizarrement très rouge, était-ce à cause de la gène ? Pourtant Ben n'es jamais gêné, peut importe ce qu'il fait, il l'assume toujours sans honte, contrairement à maintenant où il semble à la fois perdu et hypnotisé par ma personne. Est-ce cette proximité où nos nez sont au point de se toucher qui le gêne tant ?
Tout à coup, alors qu'on se regardé droit dans les yeux sans rien dire ou faire, je dis d'une petite voix, honteuse :
- P...Pardon...
Ben mit quelque temps avant de répondre d'une voix qui semblait à moitié bugger naviguant entre l'aigu et le grave d'une syllabe à une autre :
- N-n-n-n-n-n-o-n........P-p-p-a-a-a-s.........G-g-g-r-r-r-r-a-v-v-v-e......
C'était étrange, limite inhumain. On aurait dit une voix...robotique...oui, c'est le mot : sa voix était robotique. On resta encore de longues secondes silencieux jusqu'à qu'on entende un élève dire :
- Hé les gars, regardez les lumières au plafond, elle éclairent de ouf, là !!! J'ai mal aux yeux limite, comme si elles surchauffaient, c'est grave chelou !
Je sorti alors de mes rêveries et m'écarta de Ben d'un bon en arrière comme l'aurait fait un chat ayant pris peur. Je me mis ensuite sur ma chaise tellement précipitamment que je faillite tomber de cette dernière. Puis, ne pouvant plus affronter Ben du regard, je lève la tête vers le plafond et constate effectivement que les ampoules du plafond sont allumées et font autant de lumières qu'un soleil que je dois détourner le regard au bout de trois secondes à peine aux risque de me bruler les yeux à force. Etrange, je ne les ai jamais vu autant briller sans parler qu'on est en plein milieu d'aprèm, qu'il fait soleil dehors et que les rideaux de la salle ne sont même pas tirer donc pourquoi les allumer alors que ça sert à rien !
J'entends alors un élève assis devant Ben demander à ce dernier qui est à présent dos à moi :
- Ca va Ben, t'es tout rouge ?
Ce dernier peste :
- Je t'emm*rde !
Le prof n'eut même pas besoin d'appuyer sur l'interrupteur que les lumières s'éteignirent d'elles-mêmes petits à petit puis on commença le cour en pensant que ce n'était qu'un problème technique.
La première demi-heure de cour s'est bien passé, Ben ne m'a pas adressé la parole et m'a tourné le dos sans rien dire malgré qu'il était à coté de moi. Ca le gêne tant que ça que je lui ai tombé dessus ? Moi qui pensait qu'il allait me souler avec ça, je me suis bien trompée.
Malheureusement, Ben finit par se tourner vers moi de nouveau et me dire avec un large sourire, ces rougeurs étant disparues :
- Avoue que tu l'a fait exprès tout à l'heure !
Moi : H...hein ?! Bien sûr que non ! Si je peux, j'aurais évitée au mieux cette situation !
Ben : Mais bien sûr ! Dis-le tout de suite si je te fais de l'effet !
Moi : Mais puisque je te dis que c'était pas prévu ! Et comment veux tu que je sois amoureuse de toi alors que tu passes ton temps à me faire la misère ?!
Ben réfléchi alors un instant silencieusement avant de me lancer un regard de défis et approcher soudainement son regard proche du mien en disant :
- Hmm...J'ai compris...T'essayes de me faire de l'effet pour espérer que je te sois gentil avec toi en retour et donc que tu gardes tous tes beaux cheveux sur ta petite tête de victime, c'est ça ?
Moi : Pas du tout ! Je te dis que c'était pas calculé !!!
Il me regarde comme si il m'avait démasqué alors qu'il y a rien à démasquer du tout ! Si je pouvais, je vous jure que je l'aurais étripé sur place !
Pendant le cour, je n'arrête de penser à comment je pourrais échapper à Ben durant la pause, mais ce n'est pas simple de se concentrer quand l'élément perturbateur à coté de moi s'amuse à m'embêter de différentes manières !
Ben : Tu préfères que je te fasse quelle sorte de coupe durant la pause ? Un petit dégradé ? Une frange ? La boule à zéro ?
Moi : Je préfèrerais que tu me laisse tranquille !
Ben : Et pourquoi ferais-je ça, hein ?
Moi : Par...Heu...Pitié ?
Ben : Mdr, tu m'as déjà vu avoir de la pitié pour quelqu'un ?
Moi : Non mais...On sait jamais...
Ben : Mouais...
- Ahem...
On se tourna vers la voix et vit le prof nous lancer un regard froid. Ben lui demanda d'un ton provocateur :
- Quoi ?
Prof : Je sais pas. J'attends peut-être que vous vous taisez pour que je puisse continuer mon cours tranquillement.
Ben : J'ai le droit de parler en cours si ce que vous racontez ne m'intéresse pas. C'est pas de ma faute si vous savez pas faire de cours passionnant ! Pas vrai, (T/p) ?
Pourquoi faut-il toujours qu'il m'emmène dans sa m*rde lui ?!
Moi : Heu...
Je chuchota à Ben :
- S'il te plaît Ben arrête d-
Il me coupe en me prenant soudainement par la taille et me portant pour me mette sur ses genoux devant tout le monde en disant d'un air moqueur :
- Je fais ce que je veux. Ici ou ailleurs, je fais ce que je veux !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top