Chapitre 16

Ben : ...(T/p)...je veux...que tu sois mienne.

Cette phrase me liquifia sur place tandis que mon soutif avait rendu l'âme. Ou du moins, l'attache ayant maintenant cédée, mon soutif est à présent juste posée sur moi, cachant encore ma poitrine. Je n'ose plus bouger ou même respirer de peur que ça fasse bouger le tissu. Ben me fit une légère bise sur le front avant de me regarder intensément droit dans les yeux. Mon harceleur est au point de devenir aussi mon violeur. Je te déteste Ben, je te déteste...Il faut que je fasse quelque chose mais je ne sais plus quoi faire. La gêne me paralyse sur place et je me sens si faible, si vulnérable à ces côtés.

Il me fit encore quelques suçons dans le cou et sur le thorax avant que je le sente prendre l'attache de mon soutien gorge et le tirer doucement sur le côté. Je sentis alors mon sous-vêtements longeait lentement mes seins faisant pointer ces derniers. La sensation de chaleur que j'avais dans mon bas ventre depuis tout à l'heure grandit soudainement en moi tandis que mon coeur bat fort dans ma poitrine. Que se passe-t-il ?! Pourquoi mon corps réagit ainsi face à ce misérable ?! À cette ordure ?! À cet être bien trop cruel pour être qualifié d'humain ! Je le supplie une dernière fois, bien qu'il soit trop tard je pense :

- S'il te plaît...Ben...Tout mais pas ça...

Ben arrête de tirer mon soutif dont la pointe d'un de mes seins est encore caché de justesse pour dire :

- (T/p)...N'ai pas peur...Ai confiance...Je te promets que je garderai ton corps rien que pour moi...

Il enleva alors son haut, étant à présent dévêtu devant moi :

- C'est juste pour que les gens sachent que tu es à moi...Qu'ils n'essaient pas de me remplacer...Que je sois le seul à te faire souffrir mais aussi à te faire sentir bien et en sécurité...Que je sois le seul dans ta vie, (T/p)...

Il collé son torse chaud à la poitrine et une bouffée de chaleur s'empare de moi. La peur que j'avais était moins présente qu'avant, laissant place au désir non désiré.

Soudain, on entendit des voix dans le couloirs se rapprocher dangereusement de la chambre d'hôpital où nous sommes Ben et moi, à moitié dévêtus. Ben, comme si il s'était réveillé d'un doux songe, revient à la réalité. Je l'entends se marmonner à lui-même, le regard dans le vide :

- Qu'est-ce que j'ai fait... Qu'est-ce qu'il m'arrive...

Avant de tourner son regard vers moi et écarquillés les yeux et, sans que je puisse faire quoique ce soit, me rattache aussitôt mon soutif sans me l'enlever ne serait-ce qu'une seconde. Il me chuchote infiniment, n'osant plus me regarder dans les yeux :

- Pardon...Désolé...Je...Je ne sais pas ce qu'il m'a pris...Je...Pardon... Vraiment...Je suis désolé... Excuse-moi...

Il me remets mon haut rapidement en continuant de s'excuser, de même en remettant le sien. Il se leva ensuite brusquement du lit et s'éloigna de moi en se rapprochant de la fenêtre avant de...Sauter ?!!

Je n'eus le temps de faire quoique ce soit que la porte de ma chambre d'hôpital s'ouvrit sur le médecin de tout à l'heure.

En me voyant seule, il demande, confus :

- Hum...Votre petit copain est parti ?
Je baisse la tête, le regard sombre.

- C'est pas mon petit copain...

J'essaye de cacher le sanglot qui domine ma voix, un goût amer dans la gorge. Le médecin s'excusa :

- Ho c'est vrai pardon, excusez-moi. Du coup, ça s'est arrangé votre affaire ?

Je baisse les yeux, le visage ferme. Il n'insista pas et me dit que je pourrais sortir dans quelques heures seulement pour laisser place à un autre patient dans le besoin.

Après un long moment où l'on m'a donné des médicaments et fait quelques piqûres, je sorti enfin de l'hôpital, muette. Je rentra chez moi et m'enferma à double-tour dans ma chambre. Comme il était dans les environs de 15h, mes parents étaient encore au travail, j'étais seule. Je m'assis en boule sous la couette dans mon lit, la pièce plongée dans le noir car j'ai fermé volontairement les volets pour être sûre que personne ne me voit.

J'ai beau m'enrouler dans ma couette, me recroqueviller sur moi-même, ça ne sert à rien. C'est comme si j'étais encore nue et que tout le monde me regardait en ce moment. J'ai l'impression que mon corps n'est plus le miens. À chaque seconde qui passent, je sens encore ces mains se balader sur mon corps et sa chaleur contre la mienne ainsi que son souffle chaud sur mon oreille...Non ! Allez (T/p) ! Au fond...Il ne t'a rien fait...pas embrassé...pas violé...Il m'a juste fais des suçons, des caresses assez dangereuses, m'a un peu déshabiller...Mais c'est tout... Heureusement que le médecin est arrivé sinon...Non, je ne veux pas savoir ce qu'il se serait passé...

Mais pourquoi a-t-il fait ça ? Il n'a jamais fait une telle chose à quiconque alors... Pourquoi moi ? En plus dans une chambre d'hôpital ! Qu'est-ce qui lui ai passé par la tête ?! Je me souviens qu'après avoir entendu des gens s'approcher de la chambre, Ben s'est comme "réveillé", il s'est même demander à lui-même ce qu'il a fait et ce qu'il lui arrive... Dois-je comprendre qu'il ne sait pas lui-même ce qui lui prend ? Sans doute. À moins qu'il jouait la comédie mais, malgré qu'il sois très manipulateur, je ne vois pas l'intérêt de faire ça exprès et sa réaction semblait sincère.

Et ces mots qu'il m'a sussuré a l'oreille en même temps de me déshabiller...Je ne me rappelle pas de toutes les phrases qu'il m'a dit étant donné que j'étais complètement apeurée à ce moment-là mais celles que j'ai retenue sont celles qui m'ont le plus traumatisée...

Flash Back

Ben : Mon but n'est pas de te faire mal, (T/p)...Je veux juste que les autres sachent que tu m'appartiens...Entièrement. Je veux être le seul qui te fasse souffrir, le seul que tu côtoie, le seul...Que tu aimes [...] Je te promets que [...] tu vas m'aimer...Et qu'ensuite, tu ressentiras enfin quelque chose pour moi...Quelque chose de fort, d'intense...avec moi...(T/p)...je veux...que tu sois mienne.

Fin du Flash Back

J'en ai de mauvais frissons rien que y penser ! Quel monstre...Mais quel monstre ! J'ai envie de garder ça pour moi, j'ai si honte de ce qu'il vient de se passer...J'ai à peine ou me defendre et...Les larmes me montent aux yeux...Non, il faut que j'en parle à quelqu'un, j'en ai réellement besoin, je ne peux pas rester ainsi...Il faut que je parle à quelqu'un de confiance...Qui me consolera...À qui je pourrais confier mes larmes...Qui croira mon histoire...Je me sens si seule en ce moment...Je n'ose même pas toucher ne serait-ce qu'une parcelle de ce corps recouvert par les draps. Ce corps, je ne le connais désormais plus, pire, je le déteste...Ce dernier n'a pourtant pas été violer...Mais le mental n'est que trop touché.

Je n'ai personne à qui me confier...Comment vais-je faire, mais comment vais-je faire ?! Je ne souhaite qu'une chose...une personne qui m'aime...qui me soutienne vraiment ! Qui m'encourage, me console, me rassure, me prenne dans ses bras, me dit que tout vas bien se passer, me fait oublier mes problèmes, me fait rire, m'aime. Oui, une personne comme...

Mon regarde se pose inconsciemment sur mon portable. J'essuie mes larmes aux coins de mes yeux et prend l'objet précieusement comme si c'était ma propre vie que je tenais entre mes mains. Mes doigts pianotent sur l'écran pour à la fin envoyer ce message de détresse, qui appelle a l'aide :

Je paniqua en lisant les derniers mot de son messager les larmes au yeux, j'écrivis précipitamment et envoya :




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