"flash back de Léonie"

  Au fur et à mesure que je rencontrai William, je commençai à avoir peur de mes pouvoirs. J'espérais qu'une seule chose. De ne pas avoir une vision de lui. Je prenais un peu de recul et de méfiance. Mais il arrivait à me surprendre à chaque fois.

_ Qui je suis? me recouvra-t-il les les yeux avec ses mains.

_ Tu imites mal le président de la république., lui moquai-je.

_ Non je suis William, tu as perdu.

_ N'importe quoi!!

  Puis il m'a offert une rose rouge.

   Lorsque soudain cette rose échappa un liquide rouge bordeaux. Et au fur et à mesure où ce liquide quitta cette fleur, se transforma en goutte de sangs, puis il tomba par terre en formant une grosse flaque. Sur ce sang il y avait un reflet d'une personne qui courrait. Je me détachai  du regard de cette goutte en direction de la personne qui couru.

   Il était habillé tout en noir. Impossible de voir son visage. Puis je vis la personne à qui appartenait ce sang. C'était le sang de William, qui était en train de cacher ses yeux. 

_ AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh! cria-t-il. 

  Que lorsqu'il détacha sa main de ses yeux je vis le trous noir. J'étais absorbé par ce trous noir et soudain...

_ Qui je suis? dit-il en recouvrant mes yeux que je fis sursauter.

_ Non!!! pleurai-je.

_ Quoi? Qu'est-ce qui se passe?

_ Je t'ai dis que me fréquenter t'apporteras que des ennuis, que je le vis avec sa rose et qui s'apprêta de me donner.

_ Euh...

_ Je déteste les roses.

_ Désolé, je ne savais pas. J'ai cru que ça allait te faire plaisir.

_ Non, cela me fait souffrir.

_ Pourquoi? Qu'est-ce que tu as vu?

_ ...

_ Je vais mourir de rire?*

    J'ai beau essayé de rester sérieuse mais lorsqu'il m'a dit "mourir de rire" cela m'a fait penser quand il s'est foutus de moi que j'ai eu un fous rire. Mais au fond de moi j'étais triste pour lui. Je devais le sauver. Alors je lui ai mentis.

_ Oui. Que même t'auras une crise cardiaque si tu me fréquentais.

_ Et si... c'est par amour?

_ Alors, tu me crois finnallement lorsque je t'ai dis que tu vas tomber amoureux de moi?

_ Mais c'est juste une coïncidence. C'est impossible.

_ William. En me fréquentant tu as plus de chance de mourir. Crois moi sur parole.

_ Te croire? Cela m'est impossible.

  Je n'avais pas le choix à part de trouver un moyen de le sauver.

_ J'ai un secret, lui dis-je finalement.

 _ C'est quoi ton secret?

_ Je n'ai pas le droit de te le dire. Mais je peux te la chanter. "Petit loup, petit loup"...

    J'avais chanté cette chanson car je savais que... je vais la chanter au moment je l'aurai sauvé la vie.

_ C'est quoi cette chanson? me demanda-t-il, l'air curieux. C'est la première fois que je l'entends.

_ C'est... une berceuse. Et le petit loup dans la chanson... est une personne.

_ Une personne? Un loup ne peut pas être une personne? me critiqua-t-il.

_ Un loup est un méchant. Non?

_ Oui.

_ Et les adultes sont parfois méchants avec les enfants.

_ Oui.

_ Ce sont eux les loup.

_ Mais tu as dit petit loup. Non?

_ Oui... une seule personne connaît mon secret. C'est celui qui va te tuer dans moins de 36 heures, essayai-je d'être un peu brutale pour lui faire comprendre dans quel pétrin il est.

_ Hahahaaha!!! Tu mens là. C'est impossible.

_ Je t'ai dis que tu allais tomber amoureux de moi quoi qu'il arrive non ?

_ Mais c'est une coïncidence.
 
_ Parce que je sais qu'après c'est incident là. Tu vas m'oublier"

   Au moment ou je lui ai dit ça, on se regardait les yeux dans les yeux comme si je l'avais insulté de la pire manière qu'il soit. Je savais aussi quels étaient mes conséquences en sauvant la vie d'autrui. Le prix à payer est...

 _" Ce don a une faille. Pour tromper la mort je dois en payer le prix, continuai-je mes explications. Si je sauve quelqu'un, je dois être blessée à sa place."

  Je montrai mes cicatrices.

_ Cette cicatrice c'est quand j'ai voulu sauver un chat car je savais qu'il allait mourir. Celui-ci c'est lorsque j'ai sauvé un vieux monsieur de la noyade. Celui-ci..."

   Après que j'ai fini par énumérer mes cicatrices je le regardai:

_  Mais je sais que je vais payer le prix fort, William en te sauvant.

_ Quoi??? 

_ Si je te sauve... je perdrai la vue.

_ Ce que tu dis est encensé. Tu t'inquiètes pour des broutilles. Et si il t'arrivait de tels choses, sois en sûr je te sauverai la vie.

_ Je ne suis pas si sûr.

_ Je t'en fais la promesse. Croix de bois, croix de fer, si je mens je partirai en enfer.

_ Si tu ne me sauves pas à ton tours c'est l'enfer qui t'attendra... mururai-je.

_ Tu disais quoi?

_ Non rien, lui souris-je.
 
  Je savais qu'au fond de moi qu'il ne pourra pas me sauver. Mais je ne savais pas pourquoi je voulais y croire. Je regardai mon reflet à travers la vitre et j'ai vu mon futur. Le monstre que j'allai devenir une fois que j'aurai perdu mes yeux. J'étais entre si je devais le sauver ou pas. Je l'avais sauvé, et je pensais que j'allai mourir même. Cette souffrance sanguinaire de cette homme... 

Fin du flash back

_ Léonie, on est déjà arrivé à gare de François Mitterrand, lui dis-je.

_ Ok, qu'elle s'arrêta brusquement.

_ Quoi qui y a-t-il?

_ Il nous voit.

_ Qui ça?

_ La personne qui veut ta mort...