6 : La fille de la mort
Au moment on arrivait à la gare, le train passait par là vers la station qu'on voulait. On se haletait pour le prendre, tandis que les autres nous coururent après. Le train sonna son alarme pour faire signe qu'il allait fermer ses portes, on rentrait juste, et les autres ont pris tout simplement la porte au nez.
On était essoufflé et on arrivait plus à mettre nos coeurs en état de marche avec tous ce qu'on avait vécu depuis ce jour. On s'installait quelque part à l'abris des regards. Le silence se fit entre elle et moi.
_ Willy, brisa-t-elle le silence.
_ Oui Léonie.
_ Peux-tu regarder la fenêtre s'il te plaît?
_ Euh... ok.
Je fis ce qu'elle m'a dit.
_ Je vois que le temps est grisâtre. Comme dans ma prémonition, continua-t-elle.
_ Comment tu le sais alors que tu n'as pas d'yeux?
_ Je t'ai dit que tu es mes yeux.
_ Tu veux dire que j'ai tes yeux???
_ Non. Que je peux voir à travers les yeux des autres...
_ Je trouve que tu es trop forte. Le coup du parapluie.
_ Comment ça?
_ Tu as su directement qu'il allait pleuvoir...
_ Tu penses vraiment que j'ai fais ça parce qu'il allait pleuvoir?
_ Tu ne le savais pas?
_ Qu'est-ce qu'on a fait d'après toi à ton avis?
_ Euh... fuir les personnes qui nous en veulent du mal?
_ Exactement. Le coup du ballon était un moyen de nous cacher. Les pièces que tu as jeté par terre était un moyen de les retarder. Et le parapluie était un moyen de nous cacher des personnes qui prennent de la hauteur pour nous voir.
_ Que... quoi?
_ Il y avait des personnes qui étaient sur un pont qui surveillait le bâtiment. Tout le monde était ornait d'un parapluie. Imagine-toi que nous on partait sans parapluie. Quel personne en hauteur va-t-il détecter en premier?
_ Les personnes... qui n'ont pas de parapluie.
_ Exact. Nous serions les seuls a pas l'avoir. Donc proie facile.
Alors tout était calculé à la seconde près.
_ Euh... pourquoi doit-on aller à la bibliothèque? essayai-je de comprendre.
_ Pour trouver le chef.
_ Le petit loup?
_ Non le chef.
_ Euh... la je suis un peu perdu, me grattai-je derrière la tête un peu gêné.
_ Je veux découvrir le visage de la personne qui a enlever mes yeux, et je le tuerai en lui rendant l'appareil.
_ Tu... tu es malade!!! Maintenant que j'y pense tu en serais capable.
_ Pourquoi tu dis ça?
_ Euh... le coup de la tronçonneuse. Tu m'as laissé seul non?
_ Je t'ai prévenus du danger qui te guettait non?
_ Mais pourquoi elle t'a rien fait?
_ Qu'est-ce que j'en sais. A ce moment là j'ai appelé la police pour qu'elle l'arrête, car je savais que l'agresseur en question te pistait. Il a dû dire une chose d'étrange à cette gardienne.
Je commençai à avoir un doute de ce qu'elle me disait.
_ Et... la partie où il y a eu un accident dans les toilettes des garçons?
_ je t'ai sauvé la vie. Sinon tu serais mort. Non?
Mon coeur battait la chamade dans l'incompréhensible. Et si c'était elle le petit loup?
_ Tu doutes de moi? me dit-elle.
_ Qui moi? Non... pourquoi?
_ C'est bizarre. Parce que ton rythme cardiaque est le même lorsque tu me voyait comme une personne qui veut en prendre à ta vie.
_ Ce... ce n'est pas le cas?
_ Si c'est le cas. Après tous ce que tu m'as fait subir tu ne mérites même pas de vivre.
_ Mais tu savais très bien qu'à cette époque que j'allais t'oublier. Alors pourquoi toute cette haine?
_ C'est vrai, tu n'as pas tord, baissa-t-elle sa tête. Disant que je me maudissais en quelque sorte. J'en voulais en finir avec ma vie. Entre le pourquoi je suis née, et le pourquoi je vis ici. Mon don est la seule chose qui me fait le plus peur. Tu as déjà vu sans vouloir le contrôler des morts de personnes proches ou pas? C'est vraiment atroce. Dans ma vision j'ai vu aussi le bonheur comme la fois où... je t'aimai. J'ai trouvé ça super impossible d'aimer quelqu'un, sachant qu'on me surnommait à cette époque La fille de la Mort. Au moment on s'est rencontré pour la première fois...
_ Tu étais seule sur une balançoire. Et moi je jouais tout seul avec un ballon sur la main. J'ai vu ta tête triste et je t'ai proposé de jouer avec moi...
_ Mais à ce moment là j'ai refusé. Je t'avais dit...
_ Les personnes qui t'approchent de toi n'ont pas connu une fin heureuse (maintenant je comprends pourquoi).
_ Depuis ce jour là tu m'as dit, si il m'arriverai quelque chose, serais-tu prête à me sauver? Je t'ai répondu...
*Flash back*
_ Oui je serais prête à te sauver. Mais... et toi? Si... il m'arrivait quelque chose. Serais-tu prête à me sauver?
_ Bien sûr!!! Après tout je m'appelle William et toi...
Fin du flash back.
_ En te rencontrant William, j'ai de plus en plus souffert. Je croyais en toi... même si je savais quel monstre je serais devenu lorsque tu m'avais quitté pour toujours...
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