5 : Cinq heures avant de mourir

Il me restait cinq heures avant que la mort m'emporte. Le téléphone portable sonna mais en inconnus.

_ Allo ? Si c'est pour me faire une blague Léonie ce n'est pas drôle !!! m'énervai-je

_ Léonie ??? Alors elle est encore en vie ? entendis-je une voix de synthèse.

_ Qui est à l'appareil ?

_ Léonie est encore en vie. Hahahahaaaa !!! Je comprends pourquoi en fouillant sa dépouille.

_ Sa dépouille ? Qu'est-ce que vous voulez dire par sa dépouille ?

_ Alors la fille qui peut prédire l'avenir est toujours en vie. Très intéressant.

_ Vous... vous êtes le tueur ??

_ Bien tu chauffes. Grâce à ton appel je me retrouve prêt de chez toi. Mais tu ne sais pas où je vais surgir. Non ?

_ Il me reste cinq heures avant que je meurs. Je serai quoi faire entre temps.

_ Comme quoi ? T'en fuir comme tu l'as fait avec la personne que tu as lâchement abandonné ?

Soudain mon téléphone fixe sonna.

_ On dirait que ton téléphone sonne Willy. Tu ne réponds pas ? Je vois que tu ne peux pas bouger parce que tu es aveuglé par la peur.

Mon cœur se serra en me disant si je devais décrocher ou bien si je devais le laisser sonner.

N'avait-il pas dit qu'il me localisait et qu'il se trouvait tout prêt ? Que je décidai de décrocher le téléphone fixe.

_ Allo ?

_ Coupe le courant William. C'est un piège ! entendis-je la voix de Léonie. L'agresseur te localise grâce à un GPS, et il faut juste trois heures pour te localiser. Coupe le courant et ton téléphone. Tous ce qui est électronique surtout, m'ordonna Léonie.

_ Après tous ce que je dis tu...

_ COUPE LE COURANT !!!

Je coupais tout lien de communication.

Je sortis de chez moi en courant.

_ Tu es partis ? entendis-je une voix si familière que je sursautais.

_ Léonie ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

_ Je ne suis pas venu pour te sauver la vie. Mais connaître l'identité de cet agresseur.

_ Quoi ? Mais...

_ Et tu vas m'aider.

_ Mais... je vais mourir.

_ Dans les deux cas tu vas mourir. Il t'a déjà pisté. Et il m'a déjà pisté.

_ Il nous piste ?

_ Plus précisément le petit loup est un groupe. Il nous traque à plusieurs.

_ Où devrions-nous nous cacher ? Et pourquoi ils veulent nous traquer ?

_ Tu ne te souviens pas ? A cause de ta bêtise !!! Crétin !!!

_ Parce que j'ai décroché le téléphone.

_ Non !!! Parce qu'ils connaissent mon secret. Tu m'as balancé. Prends-moi par le bras, je vais te guider. Trouve un super marché tout près d'ici et ne te retourne surtout pas.

_ Pourquoi ?

_ NE TE REOURNE SURTOUT PAS !!!

_ Ok. Un super marché. Il y a un tout près.

_ Fais vite !!!

_ Ok.

On marchait vite.

_ Mais il y a des caméras cachés les ravisseurs seront où nous sommes.

_ C'est mon but.

_ Quoi mais t'es malade !!!

_ Si je dois le piéger je dois le faire !

Mon cœur dégringolait entre je dois lui faire confiance ou pas ? J'exécutai ses ordres sans trop réfléchir.

_ Prends ce parapluie, m'ordonna-t-elle de le prendre. Regarde derrière-toi. Tu vois ces jeunes ?

_ Oui. Ils sont...

_ Trois. Ils travaillent pour lui.

_ Quoi ?

_ Maintenant tu cherches un marchand de ballon flottant. Et fais en sorte que les trois guignols ne t'ont pas vu.

_ Euh... hum. Où veux-tu que j'en trouve...

Que je vis un clown qui portait des ballons.

_ C'est bon si c'est un clown ?

_ Suis ce clown qui va te permettre à ses ballons de nous protéger d'eux.

Je fis jusqu'à ce que le clown s'arrête.

_ Bien. Ecoute-moi attentivement. Une seconde d'écart cela va te coûter la mort.

_ Quoi ?

_ Oui car à la seconde près tu dois faire exactement ce que tu dois faire sinon on est tous foutu.

_ Ok. Qu'est-ce que je dois faire là ?

_ Tu m'emmènes aux toilettes des filles.

_ Quoi ?

_ Tu m'as très bien entendu. J'ai une envie pressante.

Je l'accompagnai.

Après qu'elle est finit de faire ce qu'elle a envie de faire on vit un ivrogne dans un couloir.

_ Mince !!! Ils nous ont trouvé, dit-elle stressée.

_ Où ça ?

Et on vit les trois gars en train de nous dénoncer du doigt.

_ Des pièces s'il vous plaît ! dit l'ivrogne à genoux en train de nous supplier.

_ Tu lui donnes des pièces, m'ordonna-t-elle.

_ Tu crois que c'est le moment de faire de la charité alors qu'on est à deux doigts de mourir...

_ Tu lui donnes des pièces.

_ Ok ok.

Mais comme il était salle et que je n'avais pas envie de le toucher j'en ai décidé autrement. Je les posais par terre.

_ Merci, ces pièces qui sont par terre je l'ai regardé de loin, dit-il.

_ Allons nous en, me tira-t-elle par le bras.

Que soudain les trois gars coururent et furent tombées par l'ivrogne qui était à ce moment là en train de contempler les pièces.

Puis nous sortîmes du magasin. Il pleuvait des cordes que j'ai mis le parapluie automatiquement. Tout a été précis.

_ Tu le savais qu'il pleuvait ? lui demandai-je.

_ On est où ?

_ Euh... pas loin de la gare.

_ Essaye de prendre le train qui nous emmène à la bibliothèque de François Mitterrand.

_ Quoi ???

_ Vite. On n'a plus une seconde à perdre.

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