3 : La berceuse
Mon réveil fut assez pénible lorsque j'entendais soudain une voix de femme.
_ William!!! Réveillez-vous.
Mes paupières avaient du mal à se lever, me battant du comment du pourquoi. Une fois réussis, la lumière m'aveuglait m'empêchant de savoir qui me parlait.
_ Ça y est il est conscient, dit-elle.
Je ne pouvais pas voir, mais j'apercevais des silhouettes qui valsaient autour de moi.
_ Où suis-je? parlai-je d'une voix rauque.
_ Vous êtes à l'hôpital voyons.
_ Qu'est-ce que... je fais ici?
Je luttais encore pour savoir qui me parlait, mais mes forces m'abandonnèrent, que je fermais mes yeux.
Quelques heures plus tard, je me réveillai, et je vis:
_ Salut Willy.
Cette voix je reconnaitrais entre mille. Le démon aveugle se trouvait sous mes yeux.
_ Qu... qu'est-ce que...
_ Tu ne te souviens pas?
J'ai eu le flash back de la nuit passé.
_ Alors... c'était toi...
Qu'une infirmière arriva.
_ Je vois que tu es réveillé Willy.
C'était la voix qui m'avait réveillé pendant que j'étais inconscient.
_ Vous avez eu de la chance. Encore un peu et vous serez... pas de ce monde. Mais l'importance c'est que vous êtes en vie.
_ C'est elle la meurtrière. Elle veut me tuer!!! pointai-je du doigt Léonie.
_ Qui. Elle? C'est impossible. J'étais avec elle au moment où ton rythme cardiaque s'est arrêté...
_ Quelqu'un m'a étouffé. Et je sais que c'est elle!! (Alors on fait moins la maligne la miss je vois rien du tout)
_ Mais... elle est aveugle. C'est impossible que ça soit elle.
_ Il divague à chaque fois, dit-elle.
_ Ah bon? Il est bizarre ton ami. Si c'est une plaisanterie elle est vraiment de mauvais goût.
_ Vous avez dit... ami??? répétai-je. C'est une ennemie...
Et soudain je vis que Léonie avait un plâtre sur sa jambe. Je ne comprenez plus rien. Deux tentatives d'agression, et elle est blessée. Elle joue à quoi? La victime?
_ Bon je vous laisse, nous dit l'infirmière. Vous avez beaucoup de choses à dire.
_ Attendez!!! Ne me laissez pas avec cette folle!!!
_ La personne qui t'a sauvé la vie sachant que tu allais mourir?
_ Elle fait exprès pour vous... berner. (Mais l'infirmière était déjà partie).
_ Qu'est-ce que tu me veux? avec un regard très angoissée. Tu as oublié que c'est à cause de toi que je suis à l'hôpital.
_ A cause ou grâce à moi?
_ Comment ça grâce??? Tu te fous de moi?
_ Plus maintenant. Parce que si tu restes ici, tu meurs. Suis-je coupable ou non, t'as plus le temps de te poser la question. Car ta vie est entre les doigts de la personne qui veut te tuer.
_ Tu veux dire toi.
_ Avec moi, ta mort serait immédiate avant même que tu me vois. Après c'est à toi de voir, si tu veux vivre ou... survivre.
_ Que... quoi? Pourquoi survivre?
_ Je t'ai sauvé la vie trois fois et regarde comment tu me remercies.
_ Tu veux dire que tu as voulu me tuer trois fois mais tu n'as pas réussis. La gardienne à la tronçonneuse, ensuite tu m'as poussé dans les toilettes des garçons et j'ai eu des séquelles qui m'ont emmené à l'hôpital. J'ai failli mourir d'asphyxie, et toi tu me dis grâce à toi je suis en vie? Depuis que je t'ai rencontré ma vie tourne aux désastres.
_ C'est plutôt moi qui devrait dire ça William.
_ Comment ça? Qu'est-ce que je t'ai fait?
_ Idiot va, qu'elle partit de la pièce furieuse et en boitant.
La nuit tomba et j'avais dû mal à dormir. Ou plutôt, je ne voulais pas m'endormir. Dans cette hôpital j'avais l'impression que... le danger se trouvait de partout. La peur d'être tué, la peur que cette aveugle vienne me hanter encore une fois.
Je sortis de la pièce avec un effort surhumain dû à la piqûre qui m'avait paralysé au moment où j'étais asphyxié. Lorsque soudain:
_ BOUM!!! que le courant d'air de l'explosion m'a fait voler (ou heurter) six mètre plus loin.
Alors je ne vous dis pas l'état de mon coeur. J'avais peur rien qu'on me dit un petit "bouh" tout riquiqui tout mignon qui pourrait s'affranchir d'une petite crise cardiaque aiguë mais ce "BOUM" m'avait empêché de respirer normalement. Limite j'avais de l'asthme aiguë. Alors une fumée, avec une grosse pincé de cramé au senteur dioxyde de carbone, égale la mort assurée.
Tout le monde sortit de leurs pièces empruntant le même couloir que moi. Moi je rampais eux il courait. Synonyme de chacun pour soie, les faibles n'ont pas le droit de vivre.
Je regardais de droite à gauche des malades à qui on veut qu'on leur vienne en aide mais leur crie n'ont pas parvenus à leurs oreilles.
Plus je faisais un effort, plus mon souffle se coupait rapidement.
_ Petit loup! Petit loup! entendis-je chanter une maman qui tenait son bébé qui était en train de pleurer.
Et face à cette chanson je m'endormis très profondément...
Et qu'à mon réveil je me retrouvais la tête sur les cuisses de Léonie qui chanta cette berceuse...
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Mince j'ai publié le 4 avant le 3. Une erreur de ma part. Je suis sincèrement désolé :/
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