2 : Une morte douce et douleureuse
Elle me loupa de peu mais mon cœur resta tétanisé. Le son de ma voix s'empêcha de s'échapper de mes cordes vocales. Ma respiration laissa un sifflement de peur et le battement de mon cœur qui vibra mon corps. Je regardai Léonie qui ne me prêta aucune attention. Elle laissa un sourire pour murmurer:
_ Bienvenue au royaume des ténèbres.
Je reculai et je trébuchai par terre, en regardant Léonie un frisson couru sur toutes mes veines et face à cette tueuse une sensation de goût amer identique à celle d'un médicament. Ce doux visage qu'elle m'affichait tous les jours s'est transformée en un affreux monstre sanguinaire qui ne pense qu'à...
_ Je vais te tuer!!! cria-t-elle en furie.
Tétanisé par la peur je ne pouvais me débattre. J'attendais ma fin l'emporter.
Léonie partit de la maison comme si de rien était et moi face à cette destiné insupportable, un flash me surgit:
"_ J'ai un secret... disait la petite fille."
Je me débats avec mes deux pieds qu'elle finit par tomber, la tronçonneuse se trouvait entre mes deux jambes. De peur que de mal. Je sortis de chez moi en courant. Parfois à des moments comme ça, je regrette de ne pas partir à l'école. Mais pourquoi me faire ça? Qu'est-ce que j'ai fait?
Une fois sortis des policiers arrivèrent avec des casques et des boucliers qui encerclaient cette folle. Je vis Léonie au loin en train de contempler le spectacle avec le sourire, moi qui voulut la rattraper un bus m'empêcha de traverser la rue qu'elle disparût. Pourquoi voulait-elle ma mort? Je n'ai rien fait.
Trois jours plus tard je suis allé à l'école.
_ Salut Willy, ça va? dit-elle paniquée.
_ Laura. Où est ta cousine?
_ Ma cousine n'est plus là. Enfin elle est partie pourquoi?
_ Où ça? dis-je d'un regard noir.
_ Pourquoi? Elle t'a fait quelque chose?
_ C'est de sa faute qu'il m'est arrivé plein d'embrouilles!!!
_ Tu dis n'importe quoi!! Ma cousine est aveugle. Tu vas me dire qu'elle est arrivée chez toi comme ça. Par enchantement.
_ C'est totalement vrai.
_ Je sais que tu as eu un coup dur avec la gardienne mais ne mêle surtout pas ma cousine, t'as pigé?? dit-elle avec un regard très froid. Tu fais ne serait-ce que dire un mot de travers c'est moi qui va te tuer. Ma cousine a eu des moments difficiles alors ne l'implique surtout pas. T'as pigé?
_ Est-ce que tu étais à l'incident du crime? NON!!! Alors...
_ Tais-toi. Réfléchis avant de parler! Sinon tu vas le regretter.
Tout me monde nous dévisageai avec pour la première fois le visage cruel de cette déléguée.
_ Si c'est un coup monté pour dire que je suis sous les bornes c'est réussis William, me poussa-t-elle.
Tout le monde recula de trois mètres lorsqu'elle voulait partir. Et moi, abasourdis, essayant de connaître la réponse à d'innombrables questions.
Je suis parti de ce pas pour me rincer la figure dans les toilettes des garçons. Puis j'entendis:
_ Elle est effrayante n'est-ce pas?
Elle se trouvait à l'intérieur des toilettes, et il n'y avait personne tout autour. J'ai remarqué qu'elle était plâtrée à son bras gauche.
_ Tous ça c'est de ta faute, me dit cette aveugle.
_ J'ai rien fais du tout.
_ Ah bon? Et comment cela se fait que c'est moi qui est blessé et pas toi?
_ Comment cela se fait que c'est moi que tu viennes m'embêter? Qu'est-ce que je t'ai fait?
_ Tel est la question. Tu as pourri ma vie. Et tu dois payer.
_ Je n'ai rien fait!!! Tu piges pas?
_ Tu n'as rien fait, ricana-t-elle. Tu n'as rien fait. Il n'a rien fait.
_ Je ne veux pas te blesser mais il va falloir que tu ailles te faire soigner.
_ Me faire soigner? Je suis une folle? qu'elle s'approcha de moi et moi qui reculai tout doucement.
Soudain contre tout attente, le mur du plafond s'écroula.
_ Hph... dit-elle en me laissant derrière.
_ Aïe ma jambe.
_ Ça c'est pour m'avoir traité de folle.
Que la fumé masquait la visibilité.
Je regardai en haut pour comprendre ce qui se passe et je vis qu'il y a eu de l'érosion. Provoquait-elle ça?
_ A l'aide!!! Au secours!!! criai-je.
Quelques heures plus tard je fus emmené par les urgences. La seule chose que je sais, si je vois encore son visage, je pourrais en mourir.
La nuit tomba, les lumières éteintes je fermais les yeux pour essayer d'oublier se qui s'était passé mais... à la place de ça je sentis une piqûre sur mon corps et cela me paralysa, j'ouvris les yeux mais ça été pour moi impossible de voir dans l'obscurité.
_ Ne t'inquiète pas, murmura-t-elle. Ta mort sera lente est douloureuse.
_ Hmmm hmmm... essayai-je de parler.
_ Chuuuuut, dit elle d'un sifflement si douce et apaisante qu'en prenant un coussin m'étouffa...
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