Sacrifice
«C'est seulement quand on risque de perdre une personne, qu'on se rend compte à quel point on y tient, à quel point on en a besoin et à quel point on l'aime»
En cet après midi d'octobre, le ciel de Paris était couvert d'immenses nuages noirs, qui plongeaient la ville dans l'obscurité et apportaient avec eux une atmosphère pesante et lugubre, bien loin de la beauté lui faisant sa réputation de « Ville Lumière». Le ciel semblait prêt à déverser à tout instant sa colère sur la capitale, et toute âme un minimum consciente, avait désertée les rues, pour éviter d'être surprise par un éventuel orage.
Perchées en haut de la Tour Eiffel, deux silhouettes souples faisaient face à un homme à l'allure mauvaise, les sommant de lui remettre leurs «Miraculous».
La personne, se faisant appelé Gunsmith, était la dernière victime en date de leur ennemi de toujours :
Le Papillon.
Aujourd'hui, celui ci avait jeté son dévolu sur un armurier passionné par son métier, à qui l'on avait reproché de vendre des armes de mauvaise qualité, dans l'unique but de nuire à sa réputation, et que les accusations et critiques infondées, avaient mis dans une colère noire.
Faisant de lui la proie idéale.
Son apparence, bien qu'extravagante du fait de sa transformation, n'en restait pas moins plus ordinaire que celles que le Papillon avait pour habitude de donner à ses victimes.
Il portait autour du torse ce qui s'apparentait à un gilet pare-balles, surmonté d'un ensemble aux motifs camouflés violets et d'imposantes bottes de combat de la même teinte, par ailleurs, l'étrange couleur était la seule chose qui le différenciait d'un militaire ordinaire. Sans oublier la menaçante cartouchière remplie de munitions qui ceinturait sa taille.
Pour compléter ce tout, il tenait entre ses mains gantées un imposant lance-grenade, qui avait été précédé par une M16.
En effet, l'homme pouvait à l'envie modifier l'arme dont il disposait, en fonction de ses besoins.
Les héros en étaient donc arrivés à la conclusion que l'akuma s'était logé dans celle ci, qu'importe la forme qu'elle arborait.
La papillon avait il eu une panne d'inspiration lors de la confection du costume si banal- et ce malgré son immense réputation de styliste dans sa vie courante, dont ses ennemis ne soupçonnait heureusement rien- impossible à dire. Toutefois les élus avaient appris depuis longtemps que les apparences pouvaient être trompeuses.
Au fil du combat, et en dépit des efforts des deux héros, l'akumatisé continuait de se montrer terriblement coriace. Si l'on oubliait l'épisode du combat contre les sbires du Papillon Écarlate, ou encore face à Miracle Queen, on pouvait aisément dire qu'il s'agissait de l'affrontement le plus ardu qu'ils aient eu à mener.
La preuve étant, que le héros tout en noir, habituellement si loquace et pleins de gouaille, gardait pour lui le moindre jeu de mot, se limitant à des constats utiles au combat et des avertissements a l'intention de sa camarade, par crainte que ses pitreries ne causent un grave accident.
Son sérieux n'avait d'ailleurs pas manqué de surprendre la partenaire en question, dont l'absence des blagues qui lui étaient si familières, lui avaient rappelé avec force l'ampleur de leur situation.
Il n'y avait pas à dire, elle préférait largement les combats répétitifs contre Mr Pigeon - durant lesquels Chat noir ne manquait pas une seul occasion de faire part de ses calembours douteux - plutôt qu'un affrontement qui leur serait possiblement fatal, et où l'atmosphère tendue, n'était troublée que par les détonations et cris de prévention.
Ainsi, les deux héros avaient comprit bien vite que l'allure peu impressionnante de leur ennemi ne rendait pas justice à sa dangerosité, car en plus de posséder un attirail déjà mortel pour des gens ordinaires, les munitions avaient été renforcées par le pouvoir de l'Akuma.
À la différence de banales balles trouvables en magasin, celles-ci avaient assez de puissance pour transpercer leurs costumes magiques.
Ils le découvrirent à leurs dépends lorsque l'héroïne coccinelle se jeta en avant pour pousser un civil hors de la trajectoire d'un tir. Tir, qu'elle évita à son tour de justesse et qui parvint tout de même à l'érafler légèrement à l'épaule.
La blessure était superficielle et peu profonde, mais son costume moulant rouge à pois noir n'avait pas résisté, et portait désormais une déchirure dont s'écoulait un liquide d'une couleur similaire.
Ayant assisté à la scène, Chat Noir en oublia toute prudence- comme toujours lorsqu'il était question de sa chère Ladybug - et bondit immédiatement aux côtés de sa coéquipière. Sans lui laisser le temps de protester, il glissa un bras sous ses genoux, un autre soutenant ses fines épaules, et la souleva comme une princesse.
Puis, fléchissant les jambes pour prendre de l'élan, il s'élança sur les toits de Paris.
Après quelques foulés félines d'une rapidité étonnante, il déposa la blessée dos à une cheminée, qui les abriterait le temps de s'enquérir de son état.
À la vue du sang sur le bras de la jeune femme, le héros à l'effigie du chat senti une rage sans nom bouillonner dans ses veines. Et plus fort encore que sa colère, une sensation de peur viscérale et d'impuissance.
Cela faisait bien longtemps qu'il s'était fait la promesse de protéger sa Lady coûte que coûte de la moindre blessure, et il avait lamentablement failli à sa mission.
Bien sûr ce n'était rien de plus qu'une égratignure, mais les faits étaient là. Il aurait dû être plus réactif et s'occuper de la protection du civil à sa place.
C'était lui qui aurait dû prendre ce coup.
À défaut de pouvoir l'épauler dans l'élaboration de stratégie, Chat Noir avait fait de la protection de sa Lady son objectif premier. Elle réfléchissait, et il la couvrait. C'était comme ça que les choses étaient censés marcher entre eux.
Bien sûr, il n'avait jamais douté que sa coéquipière était capable de se défendre d'elle même, il savait qu'elle n'avait pas besoin d'être surprotégée, mais c'était un besoin plus fort que lui. Il avait comme un instinct qui lui dictait de tout faire pour qu'elle ne lui soit pas arrachée.
Et aujourd'hui, le combat venait brutalement de lui faire réaliser que sa partenaire n'était pas éternelle. Peu importait combien elle était forte et fabuleuse, derrière ce masque, elle restait une humaine, faite de chaire et de sang, et il pouvait a tout moment risquer de la perdre.
Son propre sang ne fit qu'un tour lorsqu'il réalisa que, si cette balle l'avait atteinte légèrement plus bas, elle aurait pu y laisser la vie.
Tout cela parce qu'il ne l'avait pas protégée.
Ladybug, ayant aperçu l'intense lueur d'inquiétude dans les yeux de son coéquipier, s'empressa de le rassurer.
Elle aussi connaissait par cœur son coéquipier, et pouvait parfaitement imaginer les pensés saugrenues capable de germer dans cette stupide tête blonde lorsqu'il était question de sa santé.
Levant une main rassurante qu'elle posa sur son épaule, elle lui sourit :
« Je vais bien Chaton, ce n'est qu'une égratignure. Tu n'as pas à t'inquiéter. »
Le héros de la destruction secoua sa tête de droite à gauche, comme pour se remettre de ses émotions.
« Non ma Lady, tout ne va pas bien, cette balle t'a touché, j'aurais dû te protéger. C'est mon rôle.
- Tu n'as aucun devoir de protection envers moi Chat Noir, je suis capable de me défendre moi même. »Le rabroua t-elle gentiment.
Ladybug avait protesté pour la forme, elle ne doutait pas que Chat Noir avait confiance en elle et qu'il était simplement inquiet de la situation, mais elle espérait le rassurer en affirmant cela.
« Je sais bien, mais je ne supporterais pas de te voir grièvement blessée. Promet moi d'être plus prudente à l'avenir.»
Ladybug lui adressa une moue dubitative.
Elle était une héroïne elle aussi. Paris comptait sur elle pour protéger les habitants, et comme son sens du devoir et de la justice le lui indiquait, elle n'hésiterait pas à oublier toute prudence pour venir au secours d'une personne en danger.
Elle comprenait les tourments se son partenaire, elle était déjà passé par les mêmes émois à maintes reprises lorsqu'il se mettait bêtement en danger pour la protéger, ou encore quand il provoquait les Akumatisés pour attirer leur attention et lui permettre d'élaborer un plan.
Elle aurait préféré ne jamais avoir à lui faire prendre de tels risques. Savoir son compagnon en danger lui retournait l'estomac comme la pire des maladies et lui déchirait douloureusement le cœur.
Parce qu'elle avait beau le repousser encore et toujours, elle savait que ce stupide matou était plus important à ses yeux que n'importe quel autre garçon.
Dans leur début, elle l'avait d'abord pris pour un dragueur invétéré et orgueilleux, qui ne savait pas se montrer sérieux, mais elle avait bien vite compris que ce n'était qu'une façade. Que derrière ses airs insoucieux, le chat héroïque était un jeune homme fidèle, attentif et bienveillant, malgré un sens de l'humour plus que discutable.
Il avait toujours été là pour la rassurer lorsqu'elle se mettait à douter, comme il l'avait fait lors de leur premier combat contre Cœur de Pierre.
C'etait grâce au soutiens sans faille de ce chat blagueur qu'elle était devenue la confiante Ladybug que les parisiens connaissaient aujourd'hui.
Le jour où elle avait appris que son compagnon était épris d'elle, elle qui prenait ses tentatives de dragues pour de belles paroles, s'était sentir à la fois touchée et coupable.
Parce que la jeune femme avait beau apprécier énormément son Chaton, elle ne pouvait lui retourner ses sentiments.
Elle était éperdument amoureuse d'Adrien.
Elle en était persuadée.
Du moins... à l'époque.
Aujourd'hui, elle n'était plus sûre de rien. Cela faisait tellement longtemps qu'ils se battaient contre le Papillon se voyant une confiance aveugle et partageant un lien extrêmement puissant que nul autre parisien ne pouvait se venter de posséder, et au fil de ces cinq années côte à côte, elle avait commencé à douter.
Ne ressentait-t-elle réellement qu'une profonde amitié pour Chat Noir, ou y'avait il autre chose ?
Était-ce par amitié qu'elle frôlait la crise cardiaque chaque fois qu'il était en danger ?
Qu'elle se sentait fondre face à son sourire innocent ?
Ou qu'elle se mettait à songer à lui le soir, lors d'interminables séances de coutures, se demandant si elle pourrait le trouver perché sur la rambarde de son balcon ?
La coccinelle ne savait plus quoi penser.
Avec Chat Noir, elle se sentait libre, complète.
Elle aimait se reposer avec lui en haut d'un immeuble pour observer la capitale, tout en se plaignant de ses blagues à grand renfort de soupirs et de roulements d'yeux azur, tandis qu'il lui offrait un sourire taquin, sachant pertinemment que son agacement n'était que feint. Elle aimait ses tentatives de dragues idiotes, autant qu'elle adorait la douceur et la gentillesse qui se dégageaient de lui.
Avec lui, elle pouvait discuter sans bégayer, et elle savait qu'il l'écouterait.
Avec Adrien, c'etait différent, ils s'étaient rapprochés au court de ces dernières années sans qu'elle ne parvienne jamais à lui avouer ses sentiments.
Elle l'aimait toujours, c'etait indéniable, mais elle ne parvenait pas à être complètement naturelle avec lui.
Il était le garçon parfait : doux, calme et gentil.
Il représentait un idéal inaccessible.
Un premier amour que Marinette ne parvenait pas à abandonner, quitte à en souffrir. Et elle s'en voulait de faire payer à Chat Noir le prix de ses hésitations du même coup.
Elle se répétait sans cesse que lui était là, accessible et juste sous ses yeux.
Alors pourquoi était elle si indécise ?
Peut être parce qu'elle s'en voulait d'être tombée amoureuse de deux garçons en même temps ?
La pauvre jeune femme était totalement désemparée par l'ampleur de ses tourments sentimentaux.
Mais elle savait une chose :
Ce lourdaud de Chat Noir avait réussi à se faire une place immense dans son cœur, et s'il venait à lui arriver quelque chose, elle avait peur de ne jamais parvenir à s'en remettre.
Toutefois, ni elle, ni lui, ne pouvaient laisser leurs sentiments intervenir lors de leur mission.
Ils avaient pour rôle de défendre Paris, et Ladybug s'y tiendrait jusqu'au bout.
« Tu sais que je ne peux pas promettre une chose pareille. J'ai juré de protéger les habitants, et je ne...
Elle ne pu finir sa phrase avant d'être coupée par son camarade :
-Je ne te demande pas d'arrêter de te battre et de protéger les civils, je connais nos devoirs. Je veux simplement que tu restes sur tes gardes. S'il te plaît. »
Les oreilles plaqués sur son crâne et les yeux suppliant de Chat Noir lui donnant un air de chaton apeuré, ôtèrent à Ladybug toute envie de protester, et lui arrachèrent du même coup la réplique cinglante qu'elle s'apprêtait à lui adresser.
L'alter ego de Marinette était une jeune femme fière, qui n'appréciait guerre qu'on la sous estime, mais elle détestait encore plus voir son Chaton aussi inquiet.
Quand il adoptait cette expression, aussi touchante et vulnérable que la frimousse d'un petit félin, elle avait seulement envie de le prendre dans ses bras pour le rassurer durant de longues minutes.
C'est alors que, bien malgré elle, elle s'entendît soupirer :
« D'accord, je ferais plus attention.
-Promis ? S'assura le félin.
-Pro... »
Ladybug n'eu pas le temps de finir sa phrase, qu'une nouvelle rafale de tirs les surpris, coupant cours à la discussion.
L'héroïne tout de rouge vêtue se releva, fit tournoyer son yoyo, puis s'élança sans demander son reste.
Son compagnon l'imita immédiatement, agrandissant son bâton télescopique pour se propulser dans les airs, se lançant à sa suite la boule au ventre.
Cette conversation, le porteur de la bague du chat noir avait l'impression de l'avoir vécue des milliers de fois.
Par moment, les rôles étaient inversés, mais le principal était là.
L'un suppliait l'autre de faire preuve de prudence, tandis que son interlocuteur rechignait à accepter pour rester fidèle à son devoir.
Dans des moments comme ceux la, Chat Noir aurait espéré avoir déjà vaincu le papillon, pour que sa Lady et lui n'aient plus à sentir le lourd poids des responsabilités peser sur leurs épaules.
Quitte à ne plus jamais la revoir, à dire adieu à ce sentiment de liberté qu'il ressentait chaque fois qu'il incarnait cette seconde identité, il ferait n'importe quoi pour savoir celle qu'il aimait en sécurité.
Malgré la promesse de Ladybug de se montrer prudente, Chat Noir savait qu'elle avait toujours été prête à se sacrifier pour protéger les civils, et que toutes les implorations du monde, ne suffirait pas à la faire changer d'avis.
Sa coéquipière était courageuse, mais aussi tellement bornée...
C'était à la fois ce qui faisait tout son charme, et ce qui inquiétait plus que tout le porteur du miraculous de la destruction.
Le jeune homme avait une confiance aveugle en sa coéquipière et en sa capacité à se tirer brillamment de toutes les difficultés, mais il ne pouvait risquer de la perdre.
Il était tombé éperdument amoureux de cette jeune femme maladroite qu'il avait rencontré lors de leur première mission en duo, lorsqu'elle lui était littéralement tombée dessus.
Et quand il l'avait vue se dresser contre le Papillon en promettant aux parisiens de les protéger aussi longtemps qu'il le faudrait, en dépit de ses craintes, il avait su que la fille se cachant derrière ce masque devait être pleine d'altruisme, de courage et de douceur.
Plus il l'avait côtoyé, plus il avait découvert de nouvelles facettes de sa coéquipière, la rendant d'autant plus attachante.
Cette maladresse qu'elle tentait de camoufler - sans grand succès, en témoignaient les nombreuses bosses dont il avait écopé suite à un malencontreux coup de yoyo -, cette audace dont elle faisait preuve lorsqu'elle le rembarrait, et cette vulnérabilité qu'il avait aperçu dans de très rare moments ne la rendaient que plus humaine.
Chat Noir savait que sa Lady n'était pas parfaite, personne ne l'était, mais c'était tout ces petits défauts qu'elle s'efforçait de surmonter par la simple force de sa volonté, qui lui avaient coupé le souffle.
Il l'aimait tout entière, jusqu'au plus profond de son être, et il l'aimerait éternellement.
Ladybug était devenue pour lui aussi vitale que l'oxygène qu'il respirait.
Et, même si le félin avait conscience qu'il s'agissait là des devoirs d'un héros, il ne pouvait se résoudre à laisser l'élue de son cœur se mettre en première ligne et risquer d'être grièvement blessée.
Tant qu'ils n'auraient pas vaincu le papillon, le jeune homme n'aurait jamais l'esprit tranquille, hanté par l'idée qu'elle lui soit arrachée.
C'est dans cette optique que, tout en esquivant les assauts de leur ennemi, il se fit la promesse de ne plus jamais faillir à sa mission.
***
Le combat s'éternisa pendant de longues heures, tant et si bien que le soleil, camouflé par quelques nuages gorgés de pluie, n'était plus qu'une bande rougeoyante à l'horizon.
Ladybug, sentant la fatigue gagner leur duo et la situation devenir de plus en plus critique, avait invoqué son Lucky Charm, et Chat Noir utilisé son Cataclysme en tentant de mettre à exécution un énième plan d'attaque.
Qui s'était également soldé par un échec.
Aucun moyen de détruire l'objet infecté par l'Akuma.
L'héroïne, pourtant si maligne, ne comprenait toujours pas quoi faire de l'écrin à bague vide qu'elle avait reçu, son sixième sens de super coccinelle ne lui apportant aucune aide pour le moment.
Peut être le Lucky charm tentait t-il de lui indiquer d'aller chercher d'autres miraculous afin de les confier à des confrères héros ?
L'écrin à bague ferait donc référence aux boîtiers contenant les bijoux magiques ?
Non, cette solution était bien trop tiré par les cheveux, et elle ne pouvait pas se permettre de laisser Chat Noir se débrouiller seul le temps de son absence, c'était bien trop risqué.
Comme si touts ces doutes ne suffisaient pas, les bips incessants de leurs miraculous tentaient de leur rappeler avec urgence qu'ils étaient tout deux sur le point de se dé-transformer et que le temps pressait.
L'épuisement dû aux longues heures de combats, le stress de ne toujours trouver aucune solution, mélangés à la craintes d'échouer, et, par dessus tout, à la peur qu'il arrive quelque chose de grave à son coéquipier, créaient un cocktail mettant les nerfs de l'héroïne à rude épreuve, et l'empêchaient de se concentrer correctement.
Et c'est au moment où elle commençait à enrager face à son ignorance, qu'elle commis une erreur fatale.
Elle n'aurait su dire ce qui c'etait réellement passé.
Tout s'était enchaîné tellement vite...
Elle avait senti son pied déraper avant un saut, altérant sa trajectoire.
Elle avait vu le sourire mauvais se dessinant sur les traits de Gunsmith alors qu'il appuyait sur la détente, droit dans sa direction, puis, alors que la panique la gagnait à mesure que les cartouches gagnaient du terrain, elle avait aperçu du coin de l'œil un éclair noir jaillir pour la percuter violemment et l'envoyer rencontrer douloureusement le sol froid, loin des balles mortelles de leur ennemi, qui auraient du lui arracher son dernier souffle.
Et enfin, plus que tout, elle se souvenait de la terreur qui l'avait paralysé lorsqu'elle s'était redressée et qu'elle avait assisté, impuissante, à la scène la plus traumatisante de toute sa vie.
Le monde entier s'arrêta alors de tourner autour d'elle.
Marinette se pensait forte, elle pensait pouvoir tout encaisser sous le costume de Ladybug, mais ce matin, alors que la journée avait si bien commencée, elle ne s'était clairement pas préparé à la vision du corps de son fidèle compagnon se faisant cribler de balles à l'endroit précis où elle se tenait quelques instants plus tôt.
À l'évidence, le poids qu'elle avait senti la pousser hors du danger était celui de Chat Noir, qui, comme à son horrible habitude, avait foncé à son secours.
Toutefois, Ladybug ne parvenait même pas à ressentir un sentiment de reconnaissance.
Son corps tout entier, ainsi que son esprit, était foudroyé par une profonde, saisissante, horreur.
Son seul et unique réflexe fut donc de s'époumoner :
« CHAT ! »
Ses yeux écarquillés fixés à la scène épouvantable qui se déroulait devant ses yeux, la jeune femme remarqua à peine l'odieux rictus victorieux de l'akumatisé à l'entente de son cri, alors que toute son attention se portait sur son coéquipier.
C'est seulement lorsque le félin fut secouer de spasme, et qu'il commença à basculer dangereusement en arrière que l'héroïne revint sur terre.
Puisant dans le peu de lucidité qui lui restait, elle se précipita en avant pour intercepter le corps de Chat Noir dans ses bras, juste avant qu'il ne rencontre rudement l'asphalte.
Toutefois son compagnon, surtout lorsqu'il était sur le point de s'évanouir comme maintenant, était lourd. Et Ladybug ne pu que l'accompagner dans sa chute.
À présent assise sur le sol, elle posa avec une infinie douceur la tête de son chaton sur ses genoux.
Toujours secouée, elle parvint au pris d'un terrible effort à fixer son regard azur rempli d'inquiétude, dans celui d'un émeraude vitreux, voilé par la douleur de son coéquipier.
Elle n'aurait pas pensé pouvoir être un jour aussi bouleversée en découvrant l'expression de soulagement infini peignant les traits du jeune homme.
Les paupières a demi-closes, il lui adressa un doux sourire, dont la splendeur était atténuée par le filet de sang dégoulinant de la commissure de ses lèvres.
« Chaton... souffla t-elle
Chat Noir tenta alors de prendre la parole d'une voix faible, éraillée, qui brisa un peu plus le cœur de sa coccinelle.
-Est-ce que ça va m-ma La... »
Le héros ne put finir sa phrase, coupé par une violente quinte de toux, qui projeta de fines goutes écarlates dans l'air, jusque sur le visage de sa camarade. Laquelle retint de justesse un hurlement d'épouvante, en sentant le liquide poisseux atteindre sa joue.
L'héroïne de la création plaqua sa main sur sa bouche pour ne laisser passer aucun son, et senti une chaleur désagréable provenant de celle ci.
Intriguée, elle porta sa main à son visage et cru défaillir.
Du sang.
Sa main était couverte de sang.
Celui de son coéquipier.
De son chaton.
A cet instant précis, Ladybug senti le sol, voir même son monde entier, s'écrouler autour d'elle tandis que de violents frissons la traversaient.
Ses yeux s'humidifièrent, et de chaudes, incontrôlables larmes, commencèrent à dévaler ses joues couleurs d'albâtre sans discontinuer, venant s'écraser sur le visage de son coéquipier qui ne réagit pas.
Le corps de la porteuse des boucles d'oreilles de la coccinelle, était secoué de profond sanglot, tandis qu'elle fixait sans vraiment la voir sa main couverte de l'hémoglobine du héros.
Hémoglobine qui avait coulé à cause de son incompétence.
Chat noir était blessé par sa faute !
Sentant une panique mêlée de culpabilité s'insinuer jusqu'au fond de ses veines, Ladybug raffermi sa prise autour du héros pour l'entraîner dans une étreinte désespérée.
« Aidez le, Chat Noir est blessé, appelez une ambulance ! »
Elle avait crié ces quelques mots avec toute la force de ses poumons, et tout les journalistes présents, qui s'étaient retrouvés figés devant la scène invraisemblable, reprirent leurs esprits et s'empressèrent de s'exécuter, épouvantés par la situation.
De loin, ils ne pouvaient pas voir avec précision les blessures du félin, mais Ladybug n'était pas du genre à perdre son sang-froid. Si elle s'était égosillée avec autant de véhémence, c'est que l'état du jeune homme devait être très préoccupant.
Alors qu'elle répétait le nom de Chat Noir comme un mantra, se balançant d'avant en arrière en serrant la tête du héros contre sa poitrine, elle sentit une douce caresse la ramener à la réalité.
Chat Noir avait posé sa main griffue sur sa joue baignée de larme, et la fixait avec un regard tellement tendre qu'elle cru s'y noyer.
Comment ce satané chat pouvait-il la regarder avec tant d'amour, alors qu'il était mortellement blessé par sa faute ?
Oui, c'était parce qu'elle n'avait pas su quoi faire face à Gunsmith que Chat noir était allongé là, gisant dans une marre constitué de son propre sang devenant de plus en plus épaisse à mesure que le temps passait.
« J'ai eu tellement peur d-de ne pas arriver à temps... » le héros parvint à articuler entre deux respirations chaotiques.
« Oh Chat Noir, je suis tellement désolée... »Souffla Ladybug d'une voix faible, que même le félin doté d'une ouïe surnaturelle, eu du mal à saisir.
« Ça va aller Buguinette, t-tu n'as rien à te reprocher, je... je t'avais dit que j'étais prêt à tout pour toi. »
Ne pouvant supporter les paroles de son coéquipier une seconde de plus, et voyant que chaque mot qu'il prononçait était pour lui une torture, l'héroïne posa un doigt sur ses lèvres en soufflant :
« Chut, garde tes forces. Tu vas bientôt être soigné, tu vas t'en sortir. »
La nouvelle gardienne des Miraculous tentait par ses paroles de rassurer son compagnon aussi bien qu'elle même.
Elle essayait par tout les moyens de se convaincre que Chat Noir allait s'en sortir.
Que cette blessure n'était pas si grave, mais elle même avait du mal à y croire.
Quelque part, elle était consciente que pour Chat Noir, le combat s'arrêtait là
À en juger par les nombreux trous parsemants le corps ensanglanté de son compagnon, il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'il avait très peu, voir aucune chance de s'en sortir.
Mais elle ne pouvait pas abandonner, elle devait continuer à espérer, où elle s'effondrerait immédiatement.
« Tu sais... aussi bien que moi, le mourant prit une profonde et douloureuse inspiration, que c'est faux. »
Ladybug ouvrit la bouche pour protester avec force, ses larmes redoublant d'intensité. Mais aucun son ne réussi à franchir la barrière de ses lèvres, tant sa gorge était nouée par le chagrin.
« N'ai pas p-peur ma Lady... je serais toujours là, avec toi... et puis souviens toi, les chats ont neufs vies, je suis sûr q-qu'on se retrouvera dans l'unes d'entre elles... »
Ladybug ne su comment réagir, comment son compagnon trouvait-il le moyen de plaisanter dans une situation pareille ?
Déchirée par l'inquiétude, elle s'impatienta :
« Arrête de faire l'idiot, tu gaspilles ton souffle !»
Mais Chat Noir l'ignora.
« Je suis heureux que les ch-choses se finissent comme ça. Je préfère mourrir pour toi...plutôt que de vivre dans un monde où tu n'existes pas... »
Sa respiration se faisait de plus en plus sifflante, une douleur fulgurante le tenaillait au niveau de l'abdomen à chaque inspiration, et il avait l'impression de se consumer de l'intérieur à la moindre parole.
Et par dessus tout, le héros était éreinté, il ressentait une étrange sensation de flottement dans le corps, le déconnectant de la réalité, comme si quelqu'un avait rempli son crâne de coton, pour y emmitoufler son cerveau, et l'empêcher de réfléchir.
Dans l'immédiat, Chat Noir ne voulait qu'une chose :
Céder à sa fatigue. Fermer les yeux pour plonger dans un monde de songe, accueillir l'obscurité qui le délivrerait de cette douleur atroce.
Mais il se fit violence pour repousser l'échéance de l'appel alléchant du repos éternel...
Il avait encore des choses capitales à partager avec sa Lady, et il ne pourrait partir l'esprit tranquille sans lui avoir dit ce qu'il avait sur le cœur.
« Et moi je refuses de te laisser partir ! Tu n'as pas le droit de me laisser ! » S'époumona l'héroïne.
Les bips de leur Miraculous s'élevèrent à l'unisson dans le ciel de Paris aux paroles de la demoiselle.
Il ne leur restait que trois points, et trois coussinets.
Trois minutes, ainsi les événements qui lui avaient parus aussi longs que des années n'avaient duré que deux minutes ?
Ladybug sursauta se rappellent la signification du signal, mais elle ne pouvait pas se permettre de déplacer Chat Noir dans son état, et elle refusait de l'abandonner ici.
Au fond d'elle, elle s'avait que ces instants étaient sans doute les derniers du héros farceur, et il était hors de question de le laisser les vivres seul sur le sol froid de la ville. Elle resterait à ses côtés jusqu'au bout, qu'importe son identité secrète.
Tout à coup, une idée miraculeuse lui traversa l'esprit.
Il restait un espoir.
Un espoir infime, complètement fou, et probablement vain, mais elle devait essayer.
Dans un élan soudain d'énergie, la coccinelle se saisi de l'écrin à bague à poids noirs.
Mais avant de le projeter dans le ciel, comme elle en avait l'habitude, la jeune femme eu le malheur de le contempler une dernière fois.
C'est à ce moment là que son sixième sens s'activa et ce qu'il lui indiqua lui brisa le cœur comme s'il avait été fait de fragile porcelaine.
Refusant de se résoudre à ce que le Lucky charm lui révélait - et ce pour la première fois depuis le début de sa carrière de super héroïne - elle jeta la boîte en velour dans les airs en hurlant avec la force du désespoir :
« MIRACULOUS LADYBUG !»
Les coccinelles magiques apparurent, et s'éparpillèrent en un essaim imposant dans le ciel de Paris, en réparant sur leur passage tout les dégâts considérables causés par Gunsmith, rendant à la ville sa splendeur habituelle.
À une exception près.
En une fraction de seconde, les espérances de Ladybug partirent en fumées, en même temps que le sourire qui s'était dessiné sur son visage lorsqu'elle avait vu les coccinelles s'affairer.
Elles n'étaient pas passés sur Chat Noir.
Le héros tout en noir était toujours étendu dans une marre pourpre poisseuse, dont l'épaisseur était bien loin de la texture agréable de l'eau.
Son regard était vague, et sa poitrine s'abaissait de plus en plus faiblement, mais il continuait de sourire, pour la rassurer.
L'alter ego de Marinette ne voulu pas entendre ses paroles bienveillantes de réconfort, qui la détruiraient à coup sûr. Elle clama une seconde fois la formule censée tout réparer, puis une troisième, une quatrième, d'une voix de plus en plus désespérée.
« Buguinette, ce n'est rien, ton pouvoir ne fonctionne pas contre les blessures mortelles... » Lui rappela-t-il
Évidemment elle le savait, Tikki l'en avait mise en garde, mais elle avait voulu essayer tout de même. Et elle s'était prise en pleine figure l'envergure de son impuissance.
« NON ! » La coccinelle s'époumona, d'une voix pleine de rage.
« Ce n'est pas rien Chat Noir ! C'est à cause de moi si nous en sommes là ! Si j'avais compris comment vaincre notre ennemi, tout irait pour le mieux à l'heure qu'il est ! Lady de la Chance mon œil ! » Son point s'abattît sur le goudron dans un bruit sourd « Quelle est l'utilité de ce pouvoir, si je ne suis même pas capable de te guérir ? »
Elle fut contrainte de s'arrêter un court instant, maudissant le sanglot qui l'avait coupée dans sa tirade, pour, une fois son souffle reprit, continuer avec encore plus de vigueur :
« Tu n'aurais jamais dû te sacrifier, je ne suis rien sans toi ! Je le sais depuis le début, je t'en prie, ne m'abandonne pas, nous sommes un duo, je n'y arriverais pas seule...
-Ne dis pas n'importe quoi Ladybug, contra le chat, en mettant dans sa voix toute la force qui lui restait. Tu n'y es pour rien e-et sais que tu ne le penses pas. Ton pouvoir est extraordinaire, à l'image de... de la fille géniale que tu es. Je t'aime... depuis toujours, et j-jn'ai jamais cessé de t'aimer. J'ai essayé de te laisser tranquille, il y a b-bien eu une fille, aussi douce et altruiste que toi, qui m'attirait énormément, m-mais... chaque fois que je te retrouvais, mon cœur chat-virait et je ne pouvais me résoudre à renoncer définitivement à toi. »
Un nouveau filet de sang avait fait son apparition entre les lèvres du félin tandis qu'il continuait son discours rempli de tendresse, à l'attention de l'élue de son cœur.
« Ton intelligence m'éblouit... ta prestance m'épate, n-ne doute jamais de tes capacités ma Lady. Tu n'as j-jamais eu besoin de moi pour prendre les bonnes décisions. C'est bien pour ça... que tu es la préférée des citoyens. »
Ladybug se senti écraser par les remords et la culpabilité, Chat Noir était au plus mal, et voilà qu'elle le forçait à gaspiller son énergie pour tenter de la réconforter.
Ce chat la faisait toujours passer avant son propre bien.
Qu'est ce que cela pouvait l'énerver !
Mais elle ne pouvait le nier. Tout en la retournant complètement par la force des sentiments qui y transparaissaient, les paroles de Chat Noir l'avaient réchauffé comme personne n'y était parvenu auparavant.
Maintenant elle savait, elle aimait Chat Noir, son compagnon extravagant, comme elle n'avait jamais aimé personne, et c'était maintenant, alors qu'il était aux portes de la mort, qu'elle s'en apercevait.
La vie était cruelle.
La mort tout autant.
Chat noir de son côté, sentait la vie le quitter, il savait qu'il ne lui restait pas beaucoup de temps, et il devait absolument lui dire ce qu'il éprouvait avant de pousser son dernier souffle.
Conscient qu'il s'apprêtait à prononcer ses dernières paroles, il choisit ses mots avec soin.
« Je t'aime tellement ma Lady... avant j'étais curieux de savoir qui se cachait derrière ton masque mystérieux, m-mais maintenant, je suis persuadé que la jeune fille que... que tu es dans la vraie vie, est aussi fabuleuse que ton alter ego héroïque. P-peu importe qui tu es, rien ne pourra altérer l'amour que j'éprouve pour toi. Je sais qu'un j-jour on se retrouveras... nous sommes Félin pour l'autre après tout. Mais surtout... ne te presses pas pour me rejoindre, vis ta vie, fais le pour toi et po-pour moi, continue d'être rayonnante, je t'attendrais...aussi longtemps... qu'il le faudra... »
Ladybug cru s'étrangler, alors qu'elle voyait les paupières de son chaton se fermer progressivement, ainsi que son torse se soulever de façon de plus en plus imperceptible. Elle approcha son visage du siens avec affolement, et lui répondit d'une voix brisée :
« Moi aussi je t'aime mon idiot de Chat, il m'a fallu du temps pour le réaliser, mais je t'aime tellement ! Ne pars pas, je t'en prie... »
Mais il était trop tard, allongé sur les jambes de sa coéquipière, Chat Noir se dit qu'il avait droit à une bien belle mort, dans les bras de la femme de ses rêves qu'il venait de sauver.
Il était heureux.
Il avait pu lui révéler une dernière fois l'ampleur de ses sentiments, et pouvait partir l'esprit tranquille.
Son seul regret aura été de ne pas voir se réaliser la vie dont il avait si souvent rêvé aux côtés de sa Lady, dans une belle maison pleine de vie, remplie des rires de leurs trois enfants, des miaulements de leur chat, et des couinements du hamster au nom toujours indéterminé.
Une atmosphère bien différente du manoir froid dans lequel il avait grandi.
Il eu également une pensée pour son glouton de Kwami, qui serait contraint de se trouver un autre Chat Noir pour lui fournir son précieux camembert.
Il plaignait déjà le pauvre prochain porteur.
Mais ce serait mentir que de dire que ce petit être aux goûts dérangeant pour ses narines, qui était soudainement apparu dans sa vie pour le tirer de sa solitude, ne lui manquerait pas.
Finalement, lui qui croyait finir sa vie seul avec un père froid, il avait vécu quotidiennement aux côtés de ce petit glouton, s'était fait un meilleur ami en or en la personne de Nino et dont la petite amie était pour lui la sœur qu'il n'avait jamais eu, des camardes avec qui il avait forgé de grandes amitiés, avait rencontré sa Lady et en était tombé raide dingue, et enfin, il avait appris à s'attacher profondément à la douce et timide Marinette.
C'etait la preuve que les chats noirs ne portaient pas forcément malheur.
Ses lèvres s'étirèrent en un sourire bien heureux alors qu'il sentait une douce caresse s'attarder sur celles ci.
Et les dernières paroles qu'il réussi à capter avant de rendre l'âme furent :
«Moi aussi je t'aime »
Ces quatre simples mots, étaient pour lui le plus beau des adieux.
******
Coucou la compagnie !
J'espère que vous allez bien en ces jours de confinement, et qu'ils ne sont pas trop dur pour vous.
Ne dites rien, je sais que ça fait très longtemps que je n'ai rien posté, mais j'ai été inspirée récemment.
J'ai enfin réussi à écrire cette histoire qui me trotte dans la tête depuis que j'ai découvert Miraculous : les aventures de Ladybug et Chat Noir.
C'est d'ailleurs ma première histoire sur cet univers, que je trouve bien plus dur à exploiter que celui de Fairy Tail.
Trouver un akumatisé, lui donner une raison pour avoir été pris pour cible, un objet infecté, un lucky charm qui irait avec un plan impressionnant, et pire que tout, caler l'humour de Chat Noir !
C'est trop dur de suivre.... je ne suis clairement pas à son niveau XD.
Je vous l'accorde, j'adore tout ce qui est triste, et ça me démangeait d'écrire un sacrifice de l'un des personnages.
Je trouverais tellement beau et triste à la fois de voir réellement une scène de ce style dans la série !
Bref, j'admets aussi que c'est un très long premier chapitre, de ce qui sera normalement un Two Shot.
J'espère ne pas vous avoir perdu en route, et que vous avez appréciée et ressenti la désespoir et la tristesse, c'était mon objectif premier.
D'ailleurs vous l'avez peut être remarqué, mais je me suis plus étalée en description de sentiments qu'en dialogue et décor. Je voulais essayer de me concentrer un maximum sur la retranscription des émotions des personnages.
Surtout n'hésitez pas à commenter pour me donner votre avis, ça serait pour moi d'une aide immense pour m'améliorer !
En tout cas, merci de m'avoir lu, et un gros bisous pour le prochain chapitre ! 😘
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