• Seven •

Wilden

[Elle vous avait manqué mdrr]

(j'm'amuse mdrr)

°⭕°⭕°⭕°

Je lâche quelques jurons lorsque je sors de ma voiture, laissant mes cheveux se mouiller sous la pluie battante.

Quelques personnes âgées assises à la terrasse couverte d'un café s'indignent, sûrement agacées par le tournant que prend la jeunesse d'aujourd'hui.

Je leur lance un regard noir suivit de mon majeur, les choquant encore plus, avant de claquer la portière et de continuer mon chemin vers l'entrée du centre commercial.

Pourquoi a-t-il fallut qu'il pleuve pile le jour ou je n'avais pas pris de veste ?

Surtout qu'il ne pleut presque jamais à Los Angeles, à croire que le sort s'acharne sur moi.

Toujours en grognant, je rentre dans la grande allée principale après que les portes automatiques se soient ouvertes.

Vous vous demandez certainement pourquoi je suis sortie de chez moi un jour de pluie, un dimanche qui plus est.

Et  bien c'est très simple, pour Bernard, mon imbécile de petit frère, plus communément appelé Ashton Blaster.

Hier, j'ai du aller chercher ce con à la fête à laquelle il avait été avec Zombie après que celle-ci m'ait appelée, paniquée, en disant que mon frère était vraiment mal en point.

Quelle surprise j'ai eu en le découvrant, gisant au sol, en pleur et le visage amoché.

Il se lamentait sur sa misérable vie et sur le fait qu'il ne trouverait jamais une fille qui l'aimerait à sa juste valeur.

Je n'avais pas vraiment compris son délire, jusqu'à ce que je voie Oly entrain d'essayer de stopper les saignement de la bouche de Hayes.

Cameron m'avait vaguement expliqué qu'il était de retour, mais je n'avais pas imaginé qu'il puisse être ici et qu'il ait tapé mon petit frère.

J'ai d'abord été en colère contre lui, avant que Ashton lui-même ne prenne sa défense.

[ - Ne lui en veux pas, avait-il dit en se relevant difficilement, tombant sur ses fesses avant de se lever complètement.

J'avais froncé les sourcils, confuse.

- J'ai embrassé Olympe, il m'a expliqué, pleurant encore plus. Je n'aurais pas du. Il eu un hoquet. Il nous a vu et je me suis emporté parce que Oly est retournée avec lui. C'est moi qui l'ai frappé en premier et il a riposté.

Reniflant assez bruyamment, il s'essuya le nez avec son avant bras. Très frais, dirons nous.

Il se tourna vers Olympe, pantelant.

- Je suis désolé Olympe, mais je...

Ni une, ni deux, il n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'il vomit sur le sol. ]

Tout ce que j'ai fais, c'est rester en retrait, un air dégoûté sur le visage.

Vous avez cru que j'allais l'aider ?

Je suis bien gentille, mais faut jamais s'attendre à quelque chose de moi quand il est question de vomi.

Enfin bref, après avoir vomi ses tripes, il s'est effondré au sol.

J'ai d'abord cru qu'il avait fait un coma éthylique avant d'entendre ses ronflements de cochon.

Je l'ai donc ramené chez moi, Hayes m'a aidé à le mettre sur la banquette arrière en s'excusant d'avoir tapé mon frère.

J'ai ris en rétorquant que ça ne pouvait pas lui faire de mal, il est toujours insupportable lorsqu'il abuse sur la boisson.

Un fois à la maison, je l'ai transporté jusqu'au salon et l'ai mis sur le canapé, avec beaucoup de mal croyez-moi, ça ne m'aurait pas étonné s'il s'était réveillé avec des bleus et de la masse cérébrale en moins. Déjà qu'il en a pas beaucoup, cela aurait été fâcheux d'aggraver son cas.

Lorsque, ce matin, plutôt cet après-midi, il s'est réveillé avec des courbatures et un mal de crâne énorme, j'ai tout de suite capté que ce serait une fin de journée des plus chiante.

Nous n'étions que deux, étant donné que Harry, Lay et Blaze allaient chez le dentiste pour le petit, que Cash et Ezekiel étaient déjà retournés au front depuis déjà une petite semaine et que Jessica et Jamie étaient chez des copains communs.

Alejandro, lui, avait décidé d'aller chez Cameron pour jouer aux jeux vidéos.

Il n'a plus le droit de retourner à l'armée sous l'ordre du médecin jusqu'à ce que son état s'améliore, et je crois honnêtement qu'il n'y retournera jamais. Il est étonnement fragile, que ce soit physiquement ou psychologiquement. Il se braque dès que l'ont essaye de parler de ses blessures, et il fait beaucoup de cauchemars. Je l'entend souvent gémir et pleurer la nuit, mais je n'aborde jamais le sujet. J'ai déjà essayé mais il m'a envoyé chier aussi sec. J'ai remarqué aussi qu'il avait du mal à respirer par moment, lorsqu'il fait trop d'efforts, mais lorsqu'on essaye de l'aider, il nous remballe en disant qu'il n'a besoin de personne et qu'il peut se débrouiller seul.

Il me fatigue, mais je ne peux pas vraiment lui en vouloir.

Il est devenu grand ami avec Cameron, quand il vient chez nous, j'ai l'impression qu'il passe plus de temps avec mon frère qu'avec moi, c'est à ce demander avec qui il sort.

Donc, Ashton et moi étions seuls, pour mon plus grand malheur. Il a passé deux heures à geindre et à vomir, se lamentant sur mon rôle de soeur pourrie et combien il aurait préféré que Jamie soit avec lui, avec qui il n'arrête pourtant pas de se battre.

J'ai essayer de trouver des médicaments convenables, mais il semblerait que la boite à pharmacie n'eut été à sec.

Je suis donc venue au centre commercial en quête du supermarché pour acheter des médicaments capables de calmer Ashton, voir même de l'assommer pour le bien de ma propre santé mentale.

Je passe une main dans mes cheveux trempés dégoulinant sur le sol brillant du centre commercial, coursant presque jusqu'au grand magasin.

J'attrape l'élastique à mon poignet et fait rapidement une queue de cheval avec mes cheveux mauves.

Je jette un coup d'œil à mon t-shirt blanc à l'effigie de AC/DC pour vérifier que de la teinture n'ait décoloré dessus.

Je soupire de soulagement en entrant dans le magasin, constatant le blanc intact de mon haut.

Je me dirige à grand pas vers le rayon pharmacie en prenant soin de prendre un panier.

Vu qu'on a pas besoin d'ordonnance, j'ai bien l'intention de refaire la totalité de la boite médicale, tant que j'y suis. Je n'ai pas envie de me retaper à chaque fois le centre commercial dès que quelqu'un est malade.

Je m'arrête devant les grands rayons remplis de boites et de tubes de crèmes ainsi que de bouteilles.

Je pince mes lèvres en prenant des boîtes de médicaments basiques comme des aspirines, du sirop pour la toux, des goutes pour le nez, et autres.

Je souris sadiquement en voyant des somnifères.

Ashton va en baver.

J'en prend trois boites et les lance dans mon panier.

- Une fille avec un sourire machiavélique qui tient des boites de somnifères est plutôt effrayante.

Je hausse un sourcil et tourne la tête sur le côté pour me retrouver face à un individu qui m'est étranger.

Il a les cheveux noirs et a un teint plutôt halé. De plus, il porte des lunettes de soleil ainsi qu'un bonnet.

Le mec est con ou ça ce passe comment ?

- Et toi, tu crois pas que t'as l'air con avec un bonnet et des lunettes de soleil ? C'est un peu contradictoire, tu vois ?

Je vois ses sourcils se lever et un sourire prendre place sur ses lèvres pleines.

Il retire ses lunettes, me permettant de voir ses yeux bruns et bridés, ainsi que de me rendre compte de la grosseur de son nez.

- Ben merde alors, t'as un de ces pif mon vieux.

Ses joues rougissent et il porte sa main à son nez.

- Ta gueule, toi t'as des oreilles difformes, est-ce que je t'ai dis quelque chose ?

Je lève les yeux au ciel, bien consciente que mes oreilles sont bizarres, et consciente qu'il est susceptible.

Je me détourne de lui et continue mes recherches médicales.

Moi qui croyait qu'il s'en irait, il se replace devant moi en arrivant par l'autre côté.

- Qu'est-ce que tu veux, gros pif ?

Il grogne avant d'enfoncer sont bonnet sur sa tête.

- J'ai envie de te parler, t'as l'air sympa, oreilles bizarroïdes.

- Ouais, mais j'ai pas que ça à faire.

- Autre chose que faire la psychopathe avec des somnifères ?

Je soupire et plante mes iris dans les siens.

- Toi t'as pas autre chose à faire ?

- J'étais avec mon pote figure toi, mais il m'a laissé tomber pour une meuf blonde aux gros seins.

- Pourquoi t'as pas été avec lui ?, je demande en mettant des pastilles pour le mal de gorge dans le panier. Ça devait être tellement bien.

- J'aime pas trop les blondes. Et puis, il soupire. Michael m'a menacé de teindre mes cheveux en bleus pendant mon sommeil, il ajoute en marmonnant. Déjà que je trouve ses cheveux à lui bizarre...

Je regarde mon panier rouge, le voyant à moitier remplis, avant de me tourner vers lui.

- J'ignore qui est ce "Michael", et honnêtement, je m'en fiche, alors si tu voulais bien me laisser faire mes courses tranquilles, ce serait sympa.

Je lui passe devant et me dirige vers le rayon des chips.

Je me lèche les lèvres d'avance, je vais me régaler.

Je vois une fille ouvrir de grands yeux et rester figer sur place.

Elle a un problème ?

Je vais devant elle et claque mes doigts devant ses yeux.

Elle sort de sa transe et rougit fortement avant de partir en courant.

Je hausse un sourcil avant de hausser les épaules.

Les gosses sont de plus en plus bizarres. Regardez Blaze, ce gamin a un vrai souci.

Je me dirige donc vers mon rayon favori et commence à piocher des paquets dans les rayons et les balancer auprès des médocs.

- Pourquoi tu ne me connais pas ?

Je sursaute lorsque Gros Pif se poste juste devant moi avant de hausser un sourcils.

- Excuse-moi ?

- Je me suis mal exprimé, il pose une main sur sa nuque. Je voulais dire, ma tête ne te dis pas quelque chose ? Tu ne me reconnais pas ?

- Quoi ?, je fronce les sourcils. On était en primaire ensemble ?

Il rit et secoue la tête de droite à gauche.

- C'est pas exactement ce que je sous-entendait.

- Alors quoi ?

- Rien, il me sourit radieusement. Je peux me présenter.

Il me tend une main que je regarde avec suspicion.

- J'm'appelle Calum Hood.

Je fronce les sourcils et lui répond sans pour autant serrer sa main.

- Wilden Blaster.

- Classe.

- Je sais.

Il rit tandis que je réfléchis.

Ce nom me dit quelque chose.

Je hausse les épaules, ne me rappelant plus.

- Je vais au rayon livre, je dis soudainement, sans vraiment savoir pourquoi. Tu m'accompagne ?

- Avec plaisir, il me sourit, dévoilant ses dents blanches.

Nous parlons de tout et de rien jusqu'au rayon des livres où je tente de trouver mon bonheur. Efforts vains, puisque je dois me satisfaire de deux BD " The Walking Dead ", ce qui est déjà pas mal.

Nous sommes face à face et parlons justement de cette série que nous apprécions tout les deux.

Risque de spoil TWD S6 mdrr

- J'ai pas compris, je m'exclame. Rick et Michonne ! Putain mais c'est quoi ce bordel ?

- J'les shippais depuis le début, il réplique.

- T'es pas sérieux là ?, je suis indignée.

- Yep, il sourit fièrement. Richonne c'est le mieux.

- Fous toi de ma gueule, je ris faussement. Caryl c'est OTP !

- T'es sérieuse là ? C'est rien qu'un perturbé mental et une vielle grand mère.

Je vois rouge, prête à lui foutre une baffe pour ce qu'il vient de dire au sujet de Daryl et Carol. C'est comme si tu insultais Stydia.

Stydia et Caryl, c'est précieux.

- Je vais te montrer moi espèce de...

Je m'arrête dans mon élan lorsque je vois l'étalage derrière lui.

Un étalage de disque.

Le rayon livres se trouve juste à côté du rayon musique, ce que je trouve génial.

L'étalage est juste derrière et le CD est celui d'un groupe que Jessica apprécie presque autant que les One Direction.

Je fronce les sourcils et pousse Calum pour prendre la boite dans mes mains.

Je pense qu'il s'agit du premier album, il est blanc et rouge, Jessica a le même.

Je regarde les membre du groupe et halète en voyant le deuxième.

C'est Gros Pif !

- Calum Hood !, je m'exclame, faisant retourner plusieurs personne. Je te connais.

Il se tourne vers moi, les yeux écarquillés.

- T'es une fan ?

- T'es le chintok des 5 Seconds Of Summer ! Ma cousine est dingue de vous et de vos musiques, c'est un truc de ouf.

- J'suis Néo-zélandais, il grogne, mais je l'ignore.

- Quand je vais dire à Jess que j'ai vu l'autre chinois, elle va pas me croire.

- JE SUIS NÉO-ZÉLANDAIS PUTAIN !

Je sursaute mais hausse les épaules.

- C'est la même chose, vous avez tous la même tronche.

- Ta gueule.

Je ris tandis qu'il lève les yeux au ciel.

- Comment ça ce fait que tu sois ici, je demande. Vous avez un concert ?

- On est en break pendant deux semaines, donc on est venu ici.

Je hoche la tête avant de voir une tornade blanche foncer vers nous et rentrer dans le basané.

- Putain Michael !, il s'exclame en frottant son front.

- Désolé, s'exclame le dénommé "Michael". J'essaye de semer la blondasse.

- J'pensais que tu voulais la pecho, réplique Calum tandis que je lève les yeux au ciel.

- Elle est bien trop collante.

- Ok, je dis, attirant leur attention. Désolé de vous interrompre, mais je crois que je vais y aller. Bye gros pif! Et toi, ravie de t'avoir vue, l'Alien.

Je tourne les talons et me dirige vers les caisses.

Je vais directement dans les self-service, je préfère scanner mes articles, j'trouve ça cool.

- Pourquoi tu nous as laissé en plan ?

Je soupire en entendant la voix du chinois.

- Vous parliez, j'allais pas vous déranger.

- Au fait, s'exclame le décoloré en sortant de nul part. Moi c'est Michael.

- Et moi c'est Jean-Claude.

Il éclate de rire tandis que je hausse un sourcils.

Personne ne rigole quand je dis ça d'habitude.

- T'es drôle toi, je t'aime bien. Sinon tu t'appelle comment ?

- Wilden.

- C'est cool comme nom.

- L'autre chintok m'a dit la même chose.

- Je suis Néo-zélandais bordel de..., il marmonne en sortant, agacé, et attendant à la sortie.

- T'as un p'tit copain ?

- Pourquoi tu veux savoir ?, je hausse les sourcils.

- Comme ça, l'Alien me sourit avec un rictus enfantin. Je suis curieux, c'est tout.

- Ouais, je souris. J'en ai un.

- Comment il s'appelle ?

- Cameron.

- Cameron comment ?

- Tu serais pas un peu chiant toi ?, je hausse un sourcils, me demandant comment ma cousine peut autant idolâtrer un mec aussi saoulant.

- Je veux juste savoir.

- Cameron Dallas, je lève les yeux au ciel.

Il ouvre grand les yeux.

- Naaaan ?

- Si, je hoche la tête. Tu le connais ?

- Ouais, on s'est déjà rencontrés. Alors c'est toi Wilden Blaster ?

- Comment tu sais mon nom de famille ?, je fronce les sourcils.

- T'es dans les magazines people aux côtés de Cameron. T'as jamais remarqué ?

Je hausse les épaules.

- Je fais pas attention à ce genre de conneries.

- Et t'as bien raison, il hoche la tête alors que je finis de payer par carte. C'est vraiment une source infinie de soucis la presse people.

Je hoche la tête en prenant mon sac avant de le suivre hors du magasin.

- Je me demandais, je le questionne lorsque nous arrivons devant Gros Pif. Vous connaissez Olympe Payne ?

- La petite soeur de Liam ?, me demande Calum tandis que je hoche la tête. Ouais, on la déjà vue plusieurs fois.

- Elle super gentille et trop mignonne, ajoute Michael en souriant. Tu la connais ?

- Ouais, je souris. On est amies, vous voulez la voir ?

Calum et Michael commencent à rire tandis que je fronce les sourcils.

- Comment veux-tu ? Elle est en Angleterre.

- Nan, elle est ici.

- Comment ça ?, demande le décoloré, arrêtant de rire.

- Elle a emménagé chez son oncle il y a environ une semaine, en ville. Liam ne vous en a pas parlé ?

Ils hochent négativement leur tête.

- C'est bizarre, commente Calum. Liam nous parle souvent d'Olympe quand on est au téléphone avec lui, c'est étonnant qu'il ne nous l'ait pas dit.

- Quoi qu'il en soit, je continue. Vous voulez la voir ? J'allais chez elle justement, vous voulez venir ?

- Ouais, s'exclame Michael. Ça lui fera une bonne surprise.

Je souris et nous sortons du magasin pour aller chez Zombie.

J'en oublie complètement Ashton et sa gueule de bois...

Oops...

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