Epilogue
J'vais commencer cash.
La plupart des commentaires du chap précédent m'ont clairement fait chier.
Ouais, j'ai tuée Olympe, et non je ne la ramènerai pas. J'ai prévu ça depuis limite le début de IDC, c'est à dire plus d'un an, presque deux. Je ne vais pas changer mes plans parce que ça ne vous plais pas.
J'ai vu plusieurs commentaires disant qu'ils arrêtaient de lire ma fiction, ou que je perdrais énormément de lecteurs.
Ah ah ah. Je vais vous demander quelque chose... Quand dans Hunger Games ou Harry Potter votre personnage préféré meurt vous arrêtez de lire ? Non. Alors c'est la même chose ici, bien que je n'écrive qu'une petite fiction minable.
J'ai décidé de tuer Olympe depuis longtemps, limite elle le savait elle-même (mdr ça veut rien dire)
Je veux juste que vous respectiez mes choix de meurtre ou de retour à la vie, s'il vous plaît.
Et... NON PTN C'EST PAS UN RÊVE BORDEL! J'SAIS PAS SI VOUS VOUS EN SOUVENEZ MAIS J'ME SUIS FAITE LITTERALEMENT LINCHÉE LA DERNIÈRE FOIS QUE J'AI FAIS ÇA ALORS C'EST PAS PRÈS DE SE REPRODUIRE! Il faut savoir ce que vous voulez sérieux mdr.
Enfin bref, c'était ma petite parenthèse coup de gueule.
Et puis, c'est con d'arrêter de lire, il reste que cet Epilogue :D
Bonne lecture (je l'espère en tout cas)
⭕️ ⭕️ ⭕️
Hayes
Je sens les regards me transpercer de partout. Ces regards de pitié et de tristesse me toisant comme si j'allais me jeter du haut d'une falaise.
Je déteste le lycée comme je ne l'ai jamais détesté.
J'ai presque l'impression que je lui fais pitié aussi.
Je ne suis pas venu en cours pendant deux jours. C'est le temps maximum que je me suis laissé pour me reprendre un minimum.
Ce qui, bien évidemment, n'a pas été d'une brillante réussite.
Je ressemble à un déchet. J'ai de lourdes cernes sous les yeux, mon dos est voûté, mes cheveux et mes yeux sont ternes et sans vies.
Ma capuche est rabattue sur ma tête, et je marche dans les couloirs interminablement longs en quête de ma salle de cours.
Toutes les personnes, prof compris, présentent dans le couloir se retourne sur mon passage, parlant sur moi, ne prenant même pas la peine de chuchoter.
J'ai une fille envie de frapper quelqu'un, mais je ne le ferais pas. Parce que je ne pense pas que c'est ce qu'elle aurait voulu.
L'enterrement à lieu demain, et je ne suis clairement pas près à la laisser partir. Je n'ai pas encore fais mon discours, et honnêtement, je ne veux pas en faire.
Je ne veux même pas y aller.
Je sais que c'est important, que c'est une marque de respect envers le défunt. Mais je n'ai aucune envie de serrer la main de centaines de personnes me répétant qu'ils sont désolés pour ma perte et qu'ils la regrettent alors qu'ils ne la connaissaient même pas.
Je n'ai pas envie de voir Liam, Cameron ou Wilden, portant sur eux les même marques que Olympe arborait la dernière fois que je l'ai vue.
Je n'ai pas envie de sauter dans les bras de Wilden en chialant dès que je la verrais, car je sais que c'est ce que je ferais. Car elle est la seule qui peut comprendre ce que je ressens. Elle est la seule qui pourrait me dire, "je suis désolée, je comprends", et que je ne m'en sentirais pas outré ou indigné.
Je ne veux pas y aller, et je pense que je n'irais pas.
Je ne voudrais pas qu'elle vienne au miens, alors j'imagine qu'elle ne m'en voudra pas.
— Eh ! Grier !
Je grogne mais continue de marcher sans faire attention à la voix qui m'a interpellée, et que je connais.
— Grier !
Daniel Harrington.
Ce connard qui a poussé Cameron et Wilden à bout. Je sais aussi que Olympe ne l'aimait pas, et qu'il s'en prenait à elle dès que l'envie m'en prenait.
— Grier !
Il agrippe mon épaule.
Je réagis dans la seconde. Et pas dans le bon sens.
Je me retourne d'un coup et le plaque violemment au casier derrière lui en posant mes deux mains sur ses épaules, un air menaçant sur le visage.
Plus aucune paroles n'est prononcée dans le couloir, ne laissant plus place qu'à ma respiration saccadée ainsi que celle de Dan.
Il lève ses deux main et me sourit sincèrement.
— Je ne veux pas te faire de mal. Je veux te dire que je suis désolé. Je suis désolé pour Ol-
— Ne dis pas son nom.
Il arrête de parler suite à mon ton sec.
— Je suis désolé.
Je le fixe quelques secondes avant de pincer les lèvres, de le plaquer un peu plus au casier et de me barrer en passant mes mains sous mes yeux.
Je bouscule toutes les personnes accumulée autours de nous et me dirige rapidement vers la sortie.
Je fonce dans quelqu'un, me faisant revenir à la réalité, remarquant mes joues inondées.
Je lève la tête pour voir une expression semblable à la mienne.
Il me regarde avec ses petits yeux gonflés remplis de tristesse, comme les miens.
Nous nous regardons quelques seconds avant que les larmes ne me reviennent aux yeux et qu'il ne m'attire dans une étreinte que je ne refuse pas.
Il ne dit rien, et moi non plus. Il se contente de me réconforter, comme j'avais tenter de le faire il y a de ça plus d'une semaine.
Il me repousse après une minutes et passe un bras autour de mes épaules avant de m'attirer jusqu'au terrain de football.
Ashton s'installe à côté de moi lorsque nous somme assit, et reste muet.
Nous n'avons pas échangé un mot pendant les deux heures que nous avons passés là-bas. Et c'était certainement mieux comme ça.
Oly voulait qu'on fasse des efforts l'un envers l'autre. Et il a fallut qu'elle meurt pour qu'on se bouge le cul.
• • •
Je me cache derrière l'arbre, regardant les gens partie petit à petit, laissant la tombe découverte à ma vue.
Seul Ashton est encore devant, à regarder la plaque en pierre comme si ça allait la ramener.
Il se retourne au bout d'un moment dans ma direction et me sourit.
Je lui rend difficilement son sourire avant qu'il ne parte en ayant jeté un dernier regard à la tombe.
Je regarde à droite et à gauche pour vérifier que plus personne n'est là et me dirige vers la tombe de ma petite amie.
" Olympe Payne
2000 - 2016
Chérie et respectée à jamais... Une divinité partie trop tôt. "
Je ris en voyant la dernière phrase. La référence à son prénom est subtile, mais je suis certain qu'elle aurait adoré.
De nombreuses fleurs et couronnes décorent la pierre tombale, la rendant jolie et un tantinet joyeuse.
Je souffle et prend ma feuille dans la poche intérieure de la veste de mon costume noir.
Je déplie la feuille et soupire une nouvelle fois.
Je le fais pour elle.
Elle le mérite.
— Tu... Littéralement la meilleure chose qui me soit jamais arrivée.
J'aurais aimé à ne pas à avoir à le faire, mais pour le mémoire de ma petite amie, je le dois.
Je prend une grande inspiration en regardant les mots sur sa grande feuille noircie comme s'ils étaient si chinois qu'il m'était absolument impossible de les lire. Ce n'est pas totalement faux, étant donné les larmes brûlant et brouillant mes yeux bleus, m'empêchant de voir correctement.
— Tu étais, je racle fortement ma gorge pour ne pas que ma voix tremble. Tu étais mon premier amour, celui qu'on a qu'une fois. Et je sais que c'est hyper cliché de dire ça, mais tu étais l'amour de ma vie. Et tu l'es toujours d'ailleurs. C'est grâce à toi que je suis comme je suis aujourd'hui. Je n'étais qu'un connard sans réel amour propre avant toi, un mec sans envergure ni but. Mais tu as réussis à ouvrir mes yeux sur ce qu'il y avait de meilleur en moi et en cette société que je haïssais particulièrement. Tu étais la beauté et la joie incarnée. Tu pouvais me rendre heureux alors que je voulais juste dépérir. J'étais le brasier remplis de flammes et tu étais le vent froid qui l'éteignait. Parce que tu l'était. Tu étais froide avec les gens. Tu en méprisais un paquet, mais tu n'aurais jamais pu faire de mal à une mouche. Parce que tu étais comme ça, bien trop gentille et discrète, et ça te retombait dessus à chaque fois.
J'essuie rapidement un larme coulant sur sa joue, puis fais une grimace. Personne ne me voit de toute manière, alors pourquoi me cacher.
— Je t'aimais. Et je t'aimerais toujours. J'ai fais le con avec toi, plus d'une fois. Mais tu as toujours réussi à me pardonner, parce que toi aussi, tu m'aimais. Nous étions assez opposés. Tu aimais le rock, j'aime le rap. Tu aimais le chocolat, je préfère la confiture. Tu adorais les films de Sciences-fictions, je préfère largement les romances. Et je vais conclure mon discours avec une phrase d'un de ces films "cul-cul" que tu déteste. Notre amour est comme le vent : je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir.
Je me laisse tomber à genoux après avoir jeté ma lettre sur le sol.
Je pose mes mains sur mes joues en sanglotant comme une gamin.
— Ça fait trois jours que tu m'a quitté, et ça fait trois jours que je ne vis plus.
Je ne dors plus, ne mange plus, ne fait plus rien. Je reste enfermé dans sa chambre, ne sortant que pour prendre une douche où aller au toilette. J'ai l'impression de ne plus avoir de raison de vivre, mais je sais que tu n'aimerais pas que je me laisse aller, et que je succombe, alors je tente de ne plus y penser. Mais ces regard de pitié persistant me valent des échecs constants.
Je prend une grande inspiration et essuie mes larmes avant de sourire.
— Ils ont réussi tu sais ? Je veux dire, Blaze, il n'a presque plus rien. Ils ont réussi à détruire sa plus grosse tumeur. Il est en partie tiré d'affaire. Les médecins disent que c'est presque fini et qu'il s'en sortira.
Je passe mes mains dans mes cheveux en les tirant au cuir chevelu et en levant la tête vers le ciel.
— Tu me manques tellement. J'aimerais tant t'avoir auprès de moi. Je veux que tu sois là, qu'on soit tous les deux. Mais c'est impossible désormais et il faut que je l'accepte. Je sais que tu m'aurais déjà frappé pour mon comportement de tapette si tu avais été là. Je ris légèrement en reniflant. Tu me manques terriblement, sache le.
Je me lève en soupirant.
Je souris en regardant le nom sur la tombe et dépose correctement la feuille de mon discours entre deux bouquets de fleurs pour qu'elle ne tombe pas.
Je dépose un baisé sur le bout de mes doigts avant de les poser sur la pierre tombale.
— Je t'aime Zombie. Pour toujours et à jamais.
L'histoire c'était peut-être mal terminée, mais au moins, je sais que quelqu'un de censé veille sur moi de là haut.
Et j'en suis on ne peut plus ravis.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top