Chapitre 8 ✔
J'ouvris un œil puis deux et les refermais aussitôt. Je les rouvris et recommençais plusieurs fois avant de m'habituer à la lumière. Pendant que j'essayais de m'y habituer, je bougeais pour me mettre en position assise. Mais je fus stoppée dans mon élan. Quelque chose de dur et froid retenait mes poignets et mes chevilles. Lorsque je pus voir normalement, je bougea la tête et vis que j'étais menottée sur une table. J'aperçus une silhouette au fond de la salle où je me trouvais près d'une grande armoire en bois.
-Alors on est enfin réveillé ma jolie. Dit un homme dont je connaissais presque la voix.
-M ......ma......maître. Disais-je en quelque sorte étonnée.
-C'est bien moi. Après ce que je vais te faire tu pourras clairement pensée que je suis un c******.
-Non. Maître je vous en supplie. Ne me faites rien. J'étais juste en colère c'est tout.
-Même en colère on ne doit pas dire des mots vulgaires envers son maître. Dit-il au coin de mon oreille.
Il était penché sur moi et je sentais son souffle au creux de mon oreille. Je fus parcourue instantanément de milliers de frissons et je me sentie rougir. Il me mit un bandeau autour du visage et je ne vis plus rien. Au bout de quelques minutes, je sentis deux pointes le long de mon bras. Elles remontaient jusqu'à mon épaule et se dirigeaient vers mon cou. On aurait pu les comparés à des canines comme dans les films de vampires. Et d'un coup se plantèrent dans ma chaire. Cela faisait extrêmement mal et au bout de quelques minutes, je finis par m'évanouir.
Lorsque je me réveilla, tout était noir, je n'étais plus attachée sur la table. Je vis une lumière. Le maître revient :
-Ah ! Enfin réveiller.
Je le regardais sans rien comprendre :
-Ça fait une semaine que tu dors.
Je fis les gros yeux.
-Bon viens par là. Dit-il gentiment et avec un sourire.
Je me levais et me dirigeais vers lui. Et ce qu'il fit me choqua, il me prit dans ses bras :
-Je suis vraiment désolé, je ne voulais te faire souffrir. J'ai cru que tu étais morte. Tu ne respirais presque plus. Je suis sincèrement désolé. Dit-il en pleurant et en enfouissant sa tête dans mes cheveux.
-Ne pleurez pas pour si peu maître.
-Ne dit pas ça.
-Maître qu'avez vous. C'était une punition.
-Et alors ? Je ne voudrais pas qu'une de mes servantes meurt par ma faute.
-Bien je peux partir, j'ai du travaille et beaucoup à rattraper en plus.
-Allez file.
-Bien maître.
Je partis en courant et partie vers ma chambre pour me préparer. Je croisa Inis dans le couloir, elle était en pleure, dès quelle me vit, elle me fit un énorme sourire :
-Oh Blanche ! Je suis heureuse de pouvoir enfin te revoir, j'ai faillit abandonner. Je croyais, que tu étais morte. Quand le maître était venu me voir au bout de deux jours sans te voir en me disant que tu t'étais évanouie, j'ai eu vraiment peur. Que je suis heureuse. Dit-elle en me serrant si fort que je ne pouvais plus respirer.
-Laisse moi respirer un peu Inis. Moi aussi je suis heureuse de te voir. Alors avec Marcus ça avance ?
Elle commença à rougir (ça veut tout dire) :
-Euh.... Comment...dire, il m'a invité à manger ce soir au restaurant.
-J'espère que vous allez sortir ensemble. Vous êtes tellement mignons.
-Merci. Dit-elle avec un énorme sourire pendant que lui séchait ses larmes.
Après cela je partis vers ma chambre pour m'habiller. Enfin prête, je vus qu'il était 11h40 et qu'il fallait que je me dépêche pour préparer la table. Arriver aux cuisines, je dis bonjour rapidement et partis mettre les assiettes, les couverts et les verres. Mais lorsque j'arrivais, je vis que tout était prêt et je partis demander pourquoi aux cuisinières :
-Le maître a trouvé une nouvelle servante pour te remplacer par contre il voulait te dire quelque chose et m'a dit que dès que tu viendrais ici, je devais t'envoyer le voir.
-Bien, merci beaucoup Jessica.
Je partis en courant vers le bureau du maître. Je croisa la maîtresse Lyra, je lui fis une révérence puis repartit en direction du bureau. Enfin arrivée, je frappais à la porte. C'est Marcus qui m'ouvrit la porte avec un large sourire. Il repartait sûrement d'une discussion avec le maître. Je passa la porte et vis que la pièce était sombre décorée d'un papier strié de rouge et de noir, un sol en marbre, des armoires de tous les côtés et un bureau en bois peint en noir derrière lequel se trouvait une chaise assortie où était assis le maître :
-Je suis heureux de te voir si souriante. Bon je ne t'ai pas fait venir pour te parler de banalités. Est-ce que tu voudrais être ma domestique personnelle ?
-En quoi cela consiste ?
-Tu t'occuperais de faire tout ce que je te demande et bien-sûr tu devrais m'accompagner à mes réunions.
-C'est pour cela que vous avez engagé une nouvelle servante ?
-En quelque sorte......
-Bon ! J'accepte avec plaisir maître.
-Bien tu peux disposer.
Avant que je n'ai pu atteindre la porte, il m'interpella :
-Une dernière chose.
-Oui !
-Tu vas devoir porter une nouvelle tenue. Marcus l'a fait monter dans ta chambre. Et en parlant de chambre, tu vas devoir venir t'installer à cet étage.
-Bien maître.
C'est sur ces mots que je me dirigeais vers mon ancienne chambre pour enfiler ma nouvelle tenue. Après m'être habillée quelqu'un frappa à la porte et je partis ouvrir.
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