Chapitre 25 : Hope
Coucou tout le monde ! Dernièrement j'ai eu pas mal de messages et commentaires de personnes déçues que je ne continue pas l'histoire des Black Wings... Alors voilà, après presque six mois d'inactivité, je pense que c'est le bon moment pour faire mon retour et poster plus souvent ! J'ai essayé de me remettre le plus possible dans l'histoire mais il y aura sûrement des incohérences alors je m'excuse d'avance.
En espérant que ça vous plaise, Bonne Lecture !
« War Face »
de Lowell
Moi : Bon, maintenant tu vas me dire qui t'a envoyé ? dis-je très sereinement. Il détourna les yeux.
Jordan :...
Moi : Comment va ta mère au fait ?
Cette fois il me fixa avec haine. C'était déjà un début. Je savais que parler de sa mère est un sujet sensible. Un jour lors d'une discussion avec Kevin, ce dernier m'avait parlé de sa mère. Elle était hospitalisée à l'hôpital à cause d'un cancer aux dernières nouvelles que j'avais, c'est-à-dire, il y a plusieurs années. Alors même si je sais que ce n'est pas beau de se servir de ça contre lui, je sais que la mère comptait énormément pour les deux frangins. Peut-être qu'elle était toujours en vie ? Qui sait...
Pour ma part je me suis longtemps questionné sur les intentions de Jordan. Kevin était tellement différent comparé à lui, du peu que j'en ai vu. C'est d'ailleurs à cause de cela que j'ai fait une fixette sur toute cette histoire (en même temps, avec tout mon temps libre et mon cerveau qui tournait à plein régime, j'ai souvent tenté de trouver la cause de mes malheurs, des explications sur mes bourreaux... pour finir frustré devant tant de mystères).
Mais revenons à Jordan. Était-il vraiment un psychopathe sadique au plus profond de lui-même ? Avec le temps, pleins d'hypothèses les plus farfelues les unes que les autres me sont venus. Je me suis penché sur les deux plus probables. Soit il est juste mauvais, soit son parcours la amener à être mauvais. Et là-dessus, une petite idée germa dans mon esprit.
Moi : Elle est toujours en vie, non ? dis-je en tentent de le faire réagir.
Pour autant, rien. Juste une veine sur son front qui tresotte. Bon, je vais prendre cela pour un oui. Je le regardais alors d'un air innocent. Tu sais, si tu continues à faire ta carpe, il se pourrait bien que la durée de vie de ta maman chérie se raccourcisse brusquement. Je mentais. Jamais je ne m'en prendrais à une femme pour des gestes qu'elle n'a pas commis mais ça, il ne le savait pas.
Il me cria presque au visage :
Jordan : Ne la touche pas ! Je te l'interdis sale petite conne !
Je mimais une moue étonnée. Visiblement on était passé de « petite salope » à « petite conne ». C'est à se demander s'il n'avait pas de complexe... J'aurais presque pu lui dire mais je me rappelai à l'ordre sur mon objectif premier : extirper des informations. Par tous les moyens.
De mes yeux, je le regardai alors plus en profondeur en me rappelant des événements recent. Je découvris alors que les balles que j'avais tirées sur lui, ne l'avaient qu'égratigner à la cuisse.
Bon sang, je visai mieux que ça ! Légèrement déçu de moi-meme, j'observais les attaches aux mains et aux pieds qui le gardaient assis sur la chaise. Une tâche rouge c'était former sur sa cuisse droite mais lorsque je reviens à son visage, je ne vis rien d'autre qu'une immense tension. Pas de douleur apparente. Beh voyons ! L'idée de tester sa résistance à la douleur m'attirait irrémédiablement. Peut-être qu'alors il me dira tout ce qu'il savait, ce qu'il faisait ici (malgré que me tuer me paraissait plus qu'évident) et ensuite je pourrais peut-être lui faire ressentire un millième de ce que j'ai vécu à cause de lui. Car je le sais, le jour où je l'ai vu, c'est lui qui a scellé mon destin.
Je me redressai, la tête haute pour rencontrer les regards scrutateurs des bikers qui m'entourait. Les quelques précédents mots sortis de ma bouche n'avaient été entendus que par mon interlocuteur, bien que lui qui parlait fort s'en foutait d'être écouté de tous.
Seulement ce n'était pas mon avis.
J'avais une affaire à régler en privé. Je ne souhaitais pas que ceux avec qui j'ai partagé les deux dernières semaines me regardent trier mon linge sale malgré ce que j'avais dit. Non. Car la douleur sourde en moi me prouvait que je n'allais pas aussi bien que ce que j'aurais pensé. Toutes ces choses que j'avais vues et endurées pendant près de cinq longues années étaient encore trop fraîche. C'est vrai quoi ! Cela n'allait faire qu'une année que j'etais libre. Mais à présent que le problème majeur de mon existence était devant moi je ne pouvais pas retarder l'échéance.
L'assemblée en face de moi attendait que je parle, ce que je fis d'une voix la plus calme possible alors qu'en réalité je n'en menais pas large :
Moi : Vous n'avez pas par hasard une salle isolée fait pour..., je toisais Jordan qui me le rendis bien, humm, des situations comme celle-là ?
Mon père répondu à ma question sans se soucier de la tension qui avait envahi les autres :
Papa : Effectivement.
Et sans plus de bavardage, nous nous retrouvâmes dans une pièce vachement ressemblante à celle qui fut un jour la mienne dans le passé, sauf qu'elle était en plus grande pour une liberté de mouvement et un public. Les bikers étaient eux aussi présents sauf Cole que je ne vis pas.
Moi : Sortez. Ma voix était bien plus forte et assurée que je ne le pensais.
Des exclamations fusèrent dans tous les sens. J'entends notamment mon père et les sept grands nains. J'en fis abstraction et répétais une nouvelle fois.
À ma grande surprise, la salle se vida en laissant apparaître les plus proches de mon cœur, immobiles.
Scotty : Écoute, Princesse tu ne...
Papa : Mon poussin...
Kyle : C'est hors de question que je te laisse avec lui !
Moi : S'il vous plaît... les interrompais-je, c'est à moi de régler cette histoire vu que c'est mon problème. Puis, il est attaché comment veux-tu qu'il me blesse ? De toute façon je sais me défendre toute seule Kyle.
Ma voix s'était faite un peu plus sèche à la fin. Kyle me fusillant des yeux sortis en premier, énervé. J'attendais alors encore et les vis sortir un par un, acceptant mon choix d'être seule. Avec Jordan.
J'allais jusqu'à la porte en fer pour la fermer en tournant le verrou. Il me fallait des réponses. Je me tournais alors vers Jordan, sentant une légère folie s'installer en moi... Ma vengeance sera terrible. À nous deux Jordan.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top