« Like a Rodeo »
de Kan Brown

Ça va faire maintenant 5 jours que je me suis installé au QG. 5 jours qu'ils ont repris leur habitude. Le premier jour, ils m'ont laissé seule toute la journée à strictement rien faire. Le soir j'ai pris mon père à part pour lui dire que j'avais besoin de m'occuper la journée. Il m'a proposé d'aider June au QG et il m'a donné l'autorisation de m'entraîner dans leur salle de sports ET dans la salle de tir qui se situe derrière une porte que je n'avais pas vue au sous-sol.
Son autorisation m'a beaucoup aidé car j'ai encore besoin de m'entraîner beaucoup pour garder le niveau de combat que j'ai. Ma condition physique est une des choses que je devais récupérer pour mon plan. Et la deuxième chose que je dois avoir c'est des informations. J'ai appris qu'il y avait une salle informatique quelque part au QG, mais je ne sais pas où. Dans les prochains jours je demanderai à Cole de pouvoir faire des recherches en espérant de tout coeur qu'il me laisse y accéder.

Hier après-midi, je m'entraînais au sous-sol quand tous sont venu faire du sport. Je me souviens encore de ce moment. Ça m'a bien fait rire.

Alors que je me défoulais sur un punching-ball, la porte s'ouvre m'indiquant qu'une personne entre. Je me retourne et découvre que c'est une vingtaine d'hommes qui envahissent la salle. Je demande :
Moi : Qu'est-ce que vous foutez tous là ?
Mason : Le Mercredi c'est sport obligatoire pour tout le monde. Mais toi qu'est-ce que tu fais là ?
Moi : Bah je m'entraîne, repondé-je en montrant mes gants de boxe.
Cole : Super ! On va te tenir compagnie alors.
Sans lui prêter plus d'attention, je continue ce que j'étais en train de faire.
Pendant à peu près 1 heure, j'enchaîne les coups de poing et les coups de pied.
Alors que je faisais une pause, je remarque que mon père et d'autres hommes nous ont rejoints.
D'ailleurs, ce premier a senti que je le fixais puisqu'il se retourne vers moi.
Papa : Alors ?
Moi : Alors quoi ?
Papa : Tu t'es bien défoulé ? me demande-t-il.
Moi : Ouais, ça va.
Papa : Tu veux un combat ?
Moi : Tout les deux ?
Papa : Oui, comme avant. Quand il dit comme avant il parle de nos anciens entraînements. À chaque fin, on se faisait un combat ensemble. Le premier à terre a perdu et tous les coups sont permis. C'était les deux seules règles.
Moi : Tu serais étonné. J'ai appris pas mal de nouvelles prises. À tes risques et péril, le prévenu-je. Et c'est vrai. Pendant ses derniers mois je ne me suis pas entraîné seulement seule, j'ai beaucoup fréquenté les salles de boxe. J'ai pu m'entraîner avec les meilleurs coachs et apprendre des techniques de combat les plus compliqués. Les espaces ouverts où je m'entraînais seule sont pour un autre entraînement que le combat. Dans des milieux isolés j'ai pu utiliser des choses qui m'auraient été interdit dans un club. Ces choses ce sont mes armes blanches. J'ai allié couteaux et combat dans un seul et même training. Mon père me tire de ma rêverie :
Papa : Très bien, j'attends de voir ça par moi-même.
Je lui souris sadiquement car je sais qu'il sera vachement étonné de mes progrès. Lui qui m'a entraîné toutes ces années. L'élève dépassera-t-il le maître ?
Nous nous dirigeons vers le ring en plein milieu de la salle sous le regard de certains curieux. Quand nous montons déçu un attroupement commence à se former autour de nous. Je bois un coup puis mets mes gants que j'avais enlevés tandis qu'il fait de même.
Moi : On fait une seule manche ?
Papa : Ça me va. On se met en position. Très bien. 3...2...1...Top.
On se tourne autour pendant quelques minutes jusqu'à ce que je décide de donner le premier coup. Il l'esquive facilement. C'est normal, j'ai décidé de jouer un peu comme il ne connaît pas mon niveau. Durant un long moment nous envoyons seulement des coups alors que l'autre esquive. Puis mon père décide d'enfin passer aux choses sérieuses. Il m'envoie un uppercut droit que j'arrive à éviter de justesse. Je profite du déséquilibre provoqué pour lui envoyer un direct. J'enchaîne avec un coup de pied circulaire retourné qui le fait tanguer. Un peu sonner, il arrive cependant à se remettre en position.
À son tour il m'envoie un enchaînement de plusieurs directs. Alors qu'il allait m'en envoyer un coup plus puissant, avec ma rapidité j'arrive à me baisser. Dans son élan, il allait se rattraper avant de tomber sur le côté sauf que ça c'était avant que je passe (difficilement à cause de sa taille) mon gant sur son cou, que je lui fasse une balayette de la jambe opposée et qu'il se retrouve définitivement au sol sur le côté. J'enroule mes deux gants sur son bras pour le retourner et pose mon genou sur ses côtes. Mais je ne lui fais actuellement pas mal puisque je ne force pas. Il est juste immobilisé.
Sous le regard de toute la salle, je me lève et lui tant la main pour l'aider à se lever. Il la prend avec sourire :
Papa : Où t'a appris ça ?
Moi : Avec les meilleurs, dis-je en restant vague.
Quand je regarde autour de moi, tous ont l'air ahuris ou impressionnés.
Moi : Faite pas cette tête voyons. C'est pas parce que je suis une femme que je peux pas gagner contre un homme, continué-je en descendant du ring. J'enlève mes gants puis me dirige vers la sortie. La porte claque derrière moi et je continue mon chemin en faisant abstraction du bruit qui se crée dans la salle.

Au dîner ils m'ont beaucoup questionné sur ma technique en général. Je ne leur ai rien dit à part que j'ai fait de la boxe en salle. Bref.
Comme on est vendredi, ce soir, nous allons tous au bar. La première fois pour moi comme pour tout le monde depuis l'attaque des Bloods.
J'ai donc décidé de mettre le grand jeu. Je laisse mes cheveux naturellement ondulés. Je choisis une robe de soirée noir décolleté qui m'arrive à mi-cuisse. Elle moule parfaitement mes courbes en marquant bien ma taille.
Je me maquille d'un trait d'eye-liner, de mascara et d'un gloss corail clair. Mes talons haut dorés à mes pieds et je suis prête. Que la fête commence !

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Pour ceux qui sont intéressés, j'ai commencé une deuxième histoire en parallèle que celle-ci. Allez voir et n'hésitez pas à me laisser des commentaires !