Je pense que je me souviendrais toujours de ce jour-là, le jour où mon père était revenu du travail tout essoufflé comme s'il était venu en courant, je n'avais que 6 ans à cette époque mais c'était assez pour que je comprenne que quelque chose n'allait pas... Il s'encourut vers moi et m'embrassa, aussitôt il me prit par la main et nous courûmes ensemble vers son vaisseau personnel, un Phoenix X9, l'un des meilleur de cette époque. En effet, mon père était quelqu'un de très riche car il était l'un des conseillers de l'Empereur noir, le chef de l'ordre noir, l'ordre qui règne sur notre amas depuis plus de cinq-cents ans. Alors que notre vaisseau commençait à peine à décoller, des soldats armés d'AEM (armes électromagnétiques) commencèrent à tirer sur notre vaisseau retomba aussitôt et nous dûmes redescendre du vaisseau. Je n'avais jamais eu si peur, j'étais complétement effrayé malgré les nombreuses consolations de mon père. Nous dûmes attendre une heure avant qu'un autre conseiller de l'empereur arrive. Quand il arriva, il prit mon père par le cou et le jeta par terre comme un vulgaire déchet, même à terre ce conseiller continuait à frapper mon père jusqu'en déformer son visage. Je n'en pouvais plus je fondis en larmes...

— Pourquoi tu pleures ? ton père mérite bien plus que cela. Tu sais ce qu'il a fait ? je n'osais pas ouvrir ma bouche, je lui répondis avec un simple hochement de tête.

— A ce que je vois tu n'en sais rien ! je vais donc t'expliquer ! Tu vois ton cher papa nous a trahis, il a donné des informations à la première cellule rebelle qui s'est formée depuis 200 ans de paix totale.

— Vulgaire déchet... Tu connais la sentence pour les traitres ! dit-il en se tournant vers mon père.

— Non ! S'il te plaît... Pas devant mon fils... Voir mon père implorer de la sorte me fît comprendre que s'en était fini pour lui.

— Silence ! Cela lui montrera l'exemple tu aurais dû y penser avant de nous trahir...

— Bon on va en finir au plus vite, donnez-moi une balle désintégrante.

Avant de mourir il dit ces derniers mots...

— Mon fils... n'oublie pas ce que je t'ai appris

Ensuite je n'eus même pas le temps de réagir, je me souviens juste qu'après que mon père fût désintégré, juste avant de m'évanouir, je vis un gaz blanc nous entourer.