- Quoi ?! Ça se finit comme ça ?! Les Jackson sont morts ?! s'indigne le plus jeune.

- Oui, j'acquiesce tristement.

Il sont face à moi, assis en indien tandis que je suis sur ma chaise.

Tout du long, ils ont écouté mon histoire avec concentration et attention, au point de pleurer à la fin.

- Nos arrières arrières grands-parents ont agi ainsi ? Je les déteste aussi ! Content de ne jamais les avoir connus ! rétorque le plus grand.

- Ne dis pas ça Michael, je le reprends. En dehors de cette histoire, il faut savoir qu'ils ont toujours été là pour moi. Ils avaient tout de même un bon fond. Ils étaient juste aveuglés par la vengeance qu'ils en ont oublié l'humanité.

- C'est pour ça qu'on reste triste le jour de leur mort ?

En effet, aujourd'hui, Charles trône dans sa tombe depuis vingt-cinq ans et vingt ans et quelques mois pour Laura.

- Bon, arrêtez d'opportunité grand-mère et venez faire le gâteau avec moi.

Ma seule fille de trente-six ans sort de la cuisine pour prendre ses enfants âgés de dix, sept et cinq ans.

Michael revient vers moi intrigué tandis que les autres sont déjà avec ma fille.

- Attends, dernière question : tu as fait quoi après leur mort ?

- J'ai quitté la maison, je suis partie dans un autre endroit et je ne leur ai plus du tout donné de nouvelles. Puis, j'ai rencontré ton grand-père qui m'a beaucoup aidée.

Il sourit dignement puis rejoint les autres.

Subitement, la sonnette retentit. Je me lève et ouvre la porte non sans grogner.

- Bonjour, voici une lettre pour vous.

Je referme la porte et l'ouvre, impatiente.

Cher Shanna,

Malgré le fait qu'on soit en 2005 et que tu dois certainement t'en douter, je ne suis toujours pas doué pour les nouvelles technologies.

J'ai mis pas mal de temps à retrouver ton adresse, mais j'y suis arrivé puisque comme tu le sais, je suis un bon enquêteur.

J'en oublie les priorités. Celui qui t'écrit, c'est Michael Jackson.

Mon coeur s'arrête, frôlant la crise cardiaque. Je suis presque persuadée que ce n'est pas lui, seulement une simple blague.

Tu m'as sûrement cru mort, et tu crois sans doute que ce n'est qu'une blague de mauvais goût. Alors, pour te le prouver, je te fais part de quelque chose que seul moi connais : ta vraie personnalité.

Ça ne peut qu'être lui, mon coeur se remet à battre plus fort qu'avant, mes mains tremblent. Je ne me suis jamais sentie aussi heureuse qu'à ce jour. Mais comment a-t-il pu survivre quand je le pensais mort ?

Tu dois sûrement te demander : comment je suis en vie. Quand je t'ai appelée, j'avais compris sa stratégie comme je te l'avais expliqué durant nos derniers échanges. J'étais déjà dehors avec toute ma famille réunie, très éloignés de la maison. Mais l'explosion était tellement violente que ça a coupé l'électricité de toute la ville.

Plus tard, j'ai essayé de te rappeler avec le numéro du téléphone fixe de ta chambre que je connaissais, mais personne ne répondait.

Je n'aurais jamais dû le casser.

Puis, je n'ai pas pu te donner vie car tes grands-parents devaient penser que ma famille et moi n'avions pas survécu. Nous avons changé de ville et vécu tous ensemble dans un autre continent. Aujourd'hui, j'ai cinquante-six ans et mon seul souhait est de te revoir et te dire combien tu m'as manqué. Après tout, je n'ai utilise qu'un "je te dois ce que tu veux" sur deux. Tu m'en dois donc encore une.

Alors, je te dis à très bientôt,

Michael Jackson

––––

Et c'est ainsi que se termine la fin de cette petite histoire.

Et oui, vous ne rêvez pas, elle se termine bel et bien par une fin joyeuse, ce qui est une première pour ma part (il y a un début à tout).

Enfin bref ! Je vous remercie d'avoir lu (commenté et aimé) du prologue à l'épilogue. Merci d'avoir suivi cette histoire avec attention en espérant que ce mélange avec de l'histoire réelle vous a plu.

Je vais vous donner un petit défi (en espérant que vous jouerez le jeu) : écrivez tous et toutes un commentaire qui indique ce que vous avez aimé, ce que vous avez le moins aimé, ce que je devrai améliorer, quel personnage vous avez préféré etc... Surprenez-moi !