Chapitre 30.
" Eiko ! Je dois trouver ce remède ! OU EST MON BEC ??
- Wow ! Baisse d'un ton ! Tu me casses les oreilles... Souffla le brun .
- Un jour, je partirai et adieu tes affreuses baies ! Ahahah !
- Assis toi et mange ! "
Fuko était trop excitée pour s'asseoir. Elle prit son rod et le tournoya dans l'air. Un tourbillon sortit en jet du bâton.
" Arrête ça! Tu est folle ?
- Regarde moi tout ce vent ! J'arrive à le maîtriser !
- Oui ! S'écria Chiko en courant vers eux.
- Rentre tout de suite dans la tente toi ! S'exclama Eiko en la pointant . Tu est encore malade !
- Justement viens Chiko ! Viens prendre de l'air frais ! "
Le petit accourut près de la vapeur du rod. Fuko fit les gros yeux sur ses bras : il avait de belles croûtes noirâtres et creuses .
" Viens par ici , Chiko. Montre moi tes bras. "
Elle pinca l'une de ses croûtes.
" Eiko !
- Hmm ?
- Depuis quand Chiko a des croûtes ?
- Quel genre de croûtes ?
- Des croûtes comme de larges cicatrices . Tu ne prends plus de bains avec lui ?
- Chiko a tendance... à tendance à me toucher partout. Alors Non.
- Oui ! Eiko il a des grands muscles, j'aime bien ses poils et puis il a ...
- Chiko ! "
Il brandit son épée avec un regard noir.
" Je n'ai rien entendu ! Dit-elle en souriant.
- Bien sur...
- Mais je n'ai pas mal à mes boutons FuFu !
- Je n'aime pas ça quand même . J'ai déjà vu ce genre de boutons...
- Je vais mourir Fu- Fu? "
Son coeur fit un bond en avant. Peut être que son petit frère avait attrapé quelque chose de grave.
Elle paniquait déjà quand soudain Chiko s'assit face aux deux jeunes.
" Est ce que vous pouvez être maman et papa comme Matronne Anne n'est pas la ?
- Hein ? Dit Eiko qui s'arrêta de trier ses baies.
- Bien sur Chi-Chi ! Appelles moi maman Fu! Et papa Eiko !
- Ne dis pas de bêtises, Misérable !
- Et pourquoi pas corbeau ? Le temps que Matronne Anne revienne, pour Chiko je serai ta femme !
- M.. Ma femme.. Chuchota t-il en rougissant.
- Ahahahah ! Maman Fu ? Quand on sera libre , on partira à trois ?
- Bien sur ! On amènera Eiko de force! Parole de mère !
- Vous pouvez toujours courir...
- Alors Je vous donne mes bracelets. Comme ça, on sera toujours ensemble ! "
Il sortit trois splendides bracelets de sa poche et les mit sur leurs poignets.
Le sourcil d'Eiko fit un arc.
" Ne me dis pas que tu as volé ses bracelets ?
- Si Papa !
- Misère rrr....
- Waaah ! Ils sont magnifiques ! Tu suis vraiment mes pas toi ! "
Fuko le chatouilla et le poursuivit dans la plaine. Un rire s'échappa d'Eiko .
<< Décidément, ses misérables...>>
***
Finalement Chiko s'installa dans les jambes de Fuko dans l'herbe.
" Ah ! Je suis fatiguée...
- Moi aussi. "
Elle se mit a caresser le front de Chiko qui s'endormait .
" Fu-Fu..
- Chi-Chi ?
- Je t'aime. Je veux qu'on soit libre.
- On sera libre. Je t'aime aussi. Dors maintenant. "
Il ferma les yeux et s'endormit.
***
2h plus tard
" FUKO !! IL FAUT ENTRER AU CAMP MAINTENANT ! LE SOLEIL VA SE COUCHER ! Hurla Eiko au loin. "
La brune ouvrit lentement les yeux. Chiko dormait sur ses genoux.
"Chiko. Reveille toi ! On doit rentrer !
- .....
- Chiko ! Réveille toi ! Tu dois... Chiko ? "
Elle posa ses mains sur son visage : il était complètement froid. Elle le secoua plus fort mais rien ne bougeait .
" Chiko ! Lève toi ! Chiko ! "
Elle leva son bras. Son bras retomba raide.
C'est alors que Fuko commença vraiment à avoir peur. Chiko ne répondait pas. Son corps ne réagissait pas. Sa peau devenait pâle.
" CHIKOOOOO !!! REVEILLE TOI !!! ON VA TE SOIGNER ! EIKOOO !! A L'AIDE !
- FUKO !!! Cria le ténébreux en se précipitant vers eux. "
Eiko coucha le petit sur ses genoux. Il mit son oreille sur sa poitrine.
" Prends vite ton rod ! Je ne sens pas qu'il respire !
- KAZE ! "
Fuko fit naître un vent pour degageait sa poitrine. Ils retirèrent des vêtements, ils masserent sa petite poitrine. Pendant plus de 10 minutes, les deux se mirent à hurler son nom.
Mais Chiko ne réagissait plus. Fuko posa sa main sur son front. Eiko posa sa main sur sa poitrine. Les deux tremblaient devant le petit corps.
" Chi... Chiko. "
Le petit garçon dormait pour la vie.
Oui, cette nuit , Chiko était parti .
La peste avait mangé son corps depuis , avec son plus beau sourire .
¤ BLACK- JELLY ¤
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