*Chapitre 9* Masques Qui Tombent

Je tiens à préciser que je dédis ce chapitre à ma cousine Isabel qui en aura bien besoin ahaha et les filles, je vous dit un gros woww et un merci sincère! Parce-que voyez vous, avant que je ne fasse une pub sur Hadès 2 et que j'envoie un message à partir de wattpad, j'en était à 613 lecture et en 24 h, vous avez fait passer ça à 1240 lectures!!!! Je vous adore mes chéries d'amour!!
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Un fois l'effet de surprise passé, je reconnais presque immédiatement la personne qui me retient, caché derrière la tenture rouge rubis qui dégage une légère odeur de cigare.

Il est toujours derrière moi et je sens ses mains descendent doucement sur mes hanches.  Un prélude d'un moment intime qu'il croit sans doute que je souhaite.

-Ewan,  je sussurre pour ne pas être entendu,  n'ayant pas eu le temps de m'assurer que la pièce était complètement vide.

-Oui,  mon hirondelle? Il rétorque d'une voix rauque que je ne lui connais que trop bien,  alors que je sens déjà se profiler dans le bas de mon dos, son désir.

Je réussis un tour de force et me tourne pour lui faire face en essayant toutefois de ne pas faire bouger ce qui pour l'heure, nous permet cette discrétion,  bien dissimulé aux yeux des autres qui ne comprendraient assurément pas ce que nous faisons là. Tout particulièrement parce-qu'il est marié et moi,  en négociations pour un futur contrat de mariage.

Cette rencontre pourrait nous coûter très cher,  mais les rumeurs dont je le pense responsable encore plus.

-Qu'est-ce que tu as Nelly? Il me questionne apparement déjà enivré par l'alcool.

-Ewan?  Tu as bu?  Je constate immédiatement alors que son haleine dégage une forte odeur de whisky.

-Juste un peu, il rétorque en caressant le bas de mes reins comme si cétait la chose la plus normal au monde. J'attrape sa main balayeuse sur le champ et mon ton lui fait clairement comprendre que je ne suis pas  ici pour faire des galipettes comme il semble le penser.

-As-tu parlé de nous à quelqu'un je demande de but en blanc,  devant sa mine boudeuse de petit garçon n'ayant pas eu le jouet convoité.

-Quoi?  Non! Attend,  pourquoi tu me demandes ça?

Son visage affiche maintenant les émotions que je ressase moi-même depuis la découverte du mot.  Il comprend aisément que quelques choses cloche et que ce n'est pas une mince affaire.

Son inquiétude grimpe aussi rapidement que sa libido descend.

Ses mains lâchent l'orée de mon fessier pour se poser sur mes épaules alors qu'il me secoue,  en proie à la panique.

- Qui?  Qui t'en a parlé?  T'a t'on demandé quelques choses en échange du silence? Il me demande avec empressement alors que je constate que je me suis mise les pieds dans les plats.

Comment justifier ce qui est passé cette après-midi?  Comment lui dire que je n'ai même pas songé à fermer cette porte ouverte par l'inconnu et que pire encore, j'ai particulièrement apprécié? Comment je pourrais arriver moi-même à justifier le flirt,  alors que je sais honteusement que j'en aurais souhaité plus?

- Je,  non,  en fait, cela relève d'une impression,  j'explique, en sachant très bien que cette réponse ne sera pas suffisante,  même si elle me permet de gagner un peu de  temps.

-Quoi? Il riposte vertement. Tu viens me chercher pour m'annoncer que tu penses que peut-être quelqu'un sait pour nous, mais sans n'avoir  aucune preuve tangible? Me questionne-t-il en affichant un air des plus dégoûté.

-Ce n'est pas exactement ça,  je rétorque piqué par sa façon de me me laisser entendre que je le dérange pour des broutilles.

-C'est quoi alors?  Je prend un risque considérable en étant ici,  et j'apprends que c'est juste parce que tu as ressentis le besoins de me jouer la comédie?  Si tu as changé d'avis,  inutile de passer par là,  tu n'as qu'a demander c'est tout,  il ajoute en se pressant à nouveau contre moi.

Je le repousse sans douceur cette fois,  et ses yeux me lancent à présent, des éclairs de fureur.

- Je n'ai pas rêvé,  et ce n'est pas pour attirer ton attention! je riposte vertement.  Un homme a tenté de me séduire,  ne laissant aucun doute sur ses intentions.  J'ai présumé que le fait qu'il soit disposé à m'offrir une telle chose, en considérant l'ensemble de nos lois,  prouve qu'il me pense de petite vertue et un brin devergondé! Il fallait que je valide avec toi,  c'est tout.

- Ma chérie,  c'est ce que tu es,  un brin devergondé,  et ta vertue,  il a bien longtemps qu'elle n'est plus! Il lâche en essayant d'aggripper le bas de ma robe.

-Ewan,  je n'ai pas changé d'avis,  toi et moi,  ce n'est plus possible.  J'essaie simplement de protéger mon avenir et du même coup,  le tient,  j'explique en essayant de garder mon calme devant l'obsession de Ewan à vouloir me prendre au vu et au su de tous.

-OK,  OK, soupire-t-il, t'a qu'à me dire de qui il s'agit,  je lui paie une petite visite et on voit ce qui ce passe.

Peut-être est-ce l'alcool,  mais j'ai l'impression de me pas avoir le même homme devant moi que celui auquel je suis habitué.  Est-ce possible qu'il soit si différent que celui de la cabane alors que nous partagions des moments dube grande intimité?

Je pourrais lui donner le numéro de chambre,  après tout, une petite conversation entre hommes permettrait sans doute de remettre les pendules à l'heure,  mais le cas échéant, l'homme saurait avec quelle aisance j'ai raconté ce qui c'est produit à un autre homme.  À mon sens,  ça revient à lui fournir une preuve que jusque là,  il ne semble pas avoir.

J'aurais dû pleurer, crier et alerter toute les femmes présentes,  pas entrer dans son jeux... Si j'avais agis comme une femme protégeant sa fleur vertueuse, il n'aurait assurément pas songé que j'étais une proie facile.

Et même si j'ai honte de l'admettre, ça ne m'a pas laissé de marbre. Ça aurait dû,  mais ce ne fût pas le cas.  J'aimais Ewan,  sincèrement,  et fort possiblement que c'est encore le cas,  alors pourquoi cet inconnu a-t-il réussi à faire naître ce sentiment en moi? Aucune idée.  Et c'est bien ça tout le noeud du problème...

Me serais-je transformé en bête assoiffée de plaisirs charnels? Au point où cela transparaît par tout les pores de ma peau,  donnant aux hommes les plus courageux, le droit de flirter avec moi?

-Nelly? Tu es encore avec moi?

-Oui, j'essaie justement de me rappeler des détails qui pourraient te permettre de trouver de qui il s'agit,  mais ce n'est pas une personne que je connais et j'étais trop mal pour prendre note de son apparence.

Oh la vilaine menteuse... 

Je me souvient avec bien trop d'exactitude chaque parcelle de sa peau bronzé et de ses yeux à couper le souffle.  De même que chaque émotions que le seul contact de ses mains ont fait naître sur et dans mon corps.

-Si tu le vois à nouveaux,  tu me fais signe et j'irais m'en occuper. En attendant,  sois discrète et tout devrait aller pour le mieux,  il me dit en embrassant mon front.

-Oui, promis je répond en essayant de cacher mon malaise de lui avoir menti pour la toute première  fois.

-Maintenant, tu dois m'excuser  mais je dois retourner auprès de...  Des autres, mais si jamais tu as envie de passer du temps seul à seul,  je sais où aller,  il explique d'un regard qui brille.

-Non! Je rétorque piqué au vif qu'il me pense aussi disponible alors qu'il est marié et bientôt père.

-Quoi?  Il faut dire que je t'ai connu moins empressé de dire non!

-Oui,  et moi je t'ai connu moins marié et plus discret! 

-C'est peut-être notre dernière chance Nelly...

-Oh oui,  tu as raison,  c'est la dernière chance et c'est exactement pourquoi je ne me laisse pas tenter.  Tu as une femme qui t'attend et moi,  un fiancé,  c'est assez les conneries!  Risquer de tout perdre par amour pour toi,  en ayant notre vie à deux comme garantie,  je pouvais arriver à gérer,  mais faire ça,  alors que  j'ai déjà tout perdue,  c'est stupide.

Je n'ai plus la force de me battre contre lui. Non pas que j'ai envie de flancher,  mais parce-que je découvre à quel point j'étais naïve et que chacun des contacts que nous avons ensemble, me pourfend à nouveau le coeur et l'âme.

-Alors,  si je comprend bien,  tu n'as jamais apprécié autant que tu le disais?  Si étais le cas  tu sauterais sur cette occasion pour être dans mes bras!

Son humeur est changeante et encore une fois, il passe sans problème du Ewan protecteur,  doux et compréhensif au manipulateur qui ne semble obsédé que par une chose. Possiblement que l'alcool n'est pas étrangère à ce comportement inconstant  mais je déteste le ton que prend cette conversation et ce que je découvre de lui.

-Si,  j'aimais bien,  mais seulement, enfin, essaie de comprendre...

- Essaie de comprendre? Quoi?  Que tu es une femme frigide? Trop jeune sans doute pour être capable de se laisser aller véritablement dans les bras d'un homme?

Je ne m'attendais sûrement pas à ce revirement de situation.  J'étais venu pour me rassurer et j'allais repartir le coeur brisé à nouveau. 

-Ewan!  Ce n'est pas ça! Je me défend en sentant les prémices du serrement de gorge précédent généralement les larmes qui jaillissent de mes yeux.

Je ne suis plus une enfant, je devrais être capable de contenir ce flot d'émotions et de faire l'impasse sur mes sentiments pour en garder le contrôle comme le font les grandes dames de l'élite,  mais, j'en suis visiblement incapable  et cela rajoute à ma fureur contre moi-même.

-Sélène,  crie mon nom la nuit,  alors que c'est elle que je chevauche. Je t'ai offert une chance et tu la refuse,  alors ce soir quand tu joueras à la poupée,  pense à nous,  les adultes qui jouerons aux plaisirs de la chair, que seul les grand savent apprécier apparemment.

-Je n'ai pas dit que je n'aimais pas!  Pourquoi est tu si méchant d'un coup? Je demande en essayant de comprendre comment ça a pu déraper jusque là.

- Je réalise seulement que j'ai perdu mon temps avec toi  et que tu as raison,  j'ai une femme et je devrais être avec elle,  pas ici,  pas avec toi,  il ajoute avec un dégoût apparent qui me blesse profondément.

- Je comprend,  j'ajoute en essayant de me convaincre que c'est l'alcool qui teinte toute ses paroles et que je ne suis pas en cause,  du moins,  pas réellement.

-Tu ne comprend rien! Tu m'agaces et me repousse ensuite,  pas étonnant que ce pauvre homme ai eu l'impression que tu pouvais lui offrir plus!

Ce sont les derniers mots qu'il lâche avant de tirer le rideaux et de me tourner le dos, me laissant complètement abasourdie et en proie à une violente crise de larmes.

J'attends quelques minutes,  le temps de recomposer mon masque de jeune fille à qui tout sourit et écarte doucement le rideau pour m'assurer qu'il n'y a personne à l'horizon.

Je remarque avec horreur une personne assise au bar, un homme seul à priori.  Il fixe quelques chose devant lui et ne semble pas connaître ma présence en ces lieux masculin, et d'ordinaire proscrit au genre féminin.

Je prie intérieurement pour qu'il ne soit arrivé que récemment et qu'il n'ait assisté à rien de compromettant n'y pour moi,  n'y pour Ewan.  Je me glisse silencieusement à l'extérieur du rideau tout en m'assurant qu'il ne se tourne pas vers moi et remarque ma présence.

Je fait quelques pas et avance vers la sortie. Mes pas sont fort heureusement étouffés par le majestueux et surtout épais, tapis bourgogne qui tapisse toute la pièce.  Un dernier coup d'oeil à l'homme et je me retourne pour atteindre la sortie quand,  à mon grand désarrois,  je fonce directement dans quelqu'un.

J'essaie de récupérer mon équilibre et ma dignité,  alors que deux grandes mains m'aident à me remettre sur pied.

-Nellyana? Lâche une voix forte, autoritaire et surtout surprise.

-Papa?  Je renchéris alors que le rouge me monte aux joues.

-Que fais-tu ici dans cette pièce? Demande-t-il d'une voix qui même si elle est posée,  démontre un mécontentement clair.

-Je...  C'est que...  En fait...

J'essais de chercher une raison,  mais n'en trouve aucune,  trop décontenancé par la situation.

Une voix s'élève alors en provenance du bar.  Une voix rauque,  chaude et profonde à la fois. Une voix qui déclenche de ma nuque jusqu'à mes orteils,  des frissons impossible à réfréner.

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