Chapitre 5

Emma

J'ai passé l'après-midi au musée, ça faisait un petit moment que je n'y étais pas été pas venu et franchement ça m'a manqué. J'adore venir, la première fois que j'y ai été, c'était quelques jours après mon arrivée à Londres. Je m'étais perdu dans Londres et je suis arrivé juste devant. J'ai d'abord hésité à y aller et finalement, j'y suis rentré et j'ai été émerveillé par tout ce que j'y ai vu, ma partie préférée est celle concernant l'Egypte. Je trouve vraiment ça intéressant, en histoire, c'est vraiment ce qui m'intéresse le plus avec l'histoire des guerres. Je suis coupé dans mes pensées par mon téléphone qui sonne, je réponds sans regarder qui appelle bien que je me doute du nom de cette personne.

— Allô ?

— Putain, enfin, tu me réponds.

— Peter, pourquoi m'appelles-tu ?

— Ce que tu as vu à mon appart, c'est un malentendu.

Je ne peux retenir le rire nerveux qui franchit mes lèvres, je m'éloigne de la rue principale dans laquelle je me trouve pour prendre des petites rues un peu moins occupées. Je n'ai pas envie qu'on entende ma conversation.

— Tu appelles ça un malentendu ? Tu m'as trompé espèce de connard.

— Je te jure que ce n'est pas ce que tu crois.

— Ce n'est pas ce que je crois, parce que vous n'étiez pas complétement à poil en train de baiser sur ton putain de canapé peut-être ?

— C'est vrai que vue comme ça, sa peut porter à confusion, mais s'il te plaît écoute moi.

— Je n'ai aucune envie de t'écouter me dire des conneries espèces de connard.

— S'il te plaît, accepte juste de passer à l'appart ce soir pour qu'on discute si après tu ne veux plus entendre parler de moi, je te promets de te laisser tranquille.

J'hésite énormément, je sais que je ne devrais pas accepter mais, en même temps, j'ai envie d'entendre ce qu'il a à me dire. Je ne compte pas lui pardonner, je ne pardonne pas ce genre de chose. Pour moi; il n'y a pas pire que la tromperie.

— D'accord, je ne suis pas loin de chez toi, je peux passer tout de suite.

— Pas de problème je t'attends.

J'ai passé tout le trajet à réfléchir, je ne suis pas sûr de prendre la bonne décision, je dois discuter avec lui, mais je ne pense pas que le faire maintenant soit le bon moment, ni la chose à faire, mais bon, il faudra bien que je le fasse à un moment donné. J'ai déjà pas mal de choses à encaisser avec le retour d'Oliver qui j'en ai aucun doute ne devrait pas tarder à venir à ma rencontre. Je ne sais pas laquelle dés deux, j'ai le plus peur d'affronter, je ne devrais pas ressentir cette peur, mais je ne peux pas m'en empêcher. J'en ai marre de souffrir à cause des garçons, j'en ai marre de souffrir tout simplement. Après mon arrivée à Londres et la fin de ma relation avec Oliver, j'ai eu du mal à m'ouvrir de nouveau aux hommes. J'ai eu plusieurs aventures avec d'autres hommes, mais rien de plus que des relations sexuelles, enfin ça, c'était avant que Peter ne se mette en tête de me séduire. Il a mis plus de 2 mois à me convaincre d'aller dîner ensemble et 1 de plus avant qu'il ne réussisse à m'embrasser. J'ai eu du mal à lui faire confiance surtout quand on sait qu'il a mis plus d'une fille dans son lit. En tant que danseur, il se doit normal d'être irréprochable, mais depuis qu'il est devenu professeur tout a changé, il sait mit à sortir avec plein de fille différente ce qui n'a pas forcément plus aux parents d'élèves ainsi qu'à la direction qui l'ont plus que réprimandé peu avant mon arrivé. C'est aussi pour ça qu'on n'a jamais parlé de notre relation dans l'enceinte de l'école.

J'arrive vite devant son immeuble, je ne prends pas le temps de sonner est monté directement puisque j'ai encore la clé de son immeuble et de son appartement en ma possession. Je prends quand même le temps de sonner à sa porte une fois arrivée devant. Il m'ouvre presque tout de suite et me laisse rentrer, il porte seulement un bas de jogging gris me laissant tout le loisir de mater ses abdos. J'avance dans l'appartement jusqu'au salon.

— Est-ce que tu veux boire quelque chose ?

— Non, dis moi ce que tu as à me dire que je puisse rentrer chez moi.

Il s'avance vers moi et ce poste à quelques centimètres de moi, levant sa main pour la poser sur ma joue, je tourne la tête pile au moment où elle se pose dessus.

— Je suis désolé de ce que tu as vu Emma. Je voulais t'en parler.

— Me parler de quoi Péter d'la pouf que tu te tapes dans mon dos ?

Je m'éloigne de lui, je ne peux pas rester aussi près de lui ou je risque de me mettre à pleurer et je n'ai aucune envie qu'il me voit pleurer.

— C'est plus compliqué que ça, Lilia et mon ex, on a dansé ensemble pendant des années et on est sorti ensemble pendant 3 ans. On s'est séparés peu après mon arrivée à Londres. Je n'avais pas prévu de la revoir ou de coucher avec elle, mais elle a débarqué. Elle voulait qu'on discute, elle n'a pas arrêté de me dire qu'elle m'aimait encore et on a fini par s'embrasser. Ce n'était pas prémédité, Emma, je te le jure, ça, c'est fait tout naturellement.

Je comprends sans qu'il n'ait besoin de me le dire qu'il l'aime encore. Qu'il a eu beau me dire qu'il m'aimait pendant une partie de notre relation, son amour pour moi n'a jamais été aussi fort que celui qu'il ressent pour elle. Pour tout avouer, je ne pense pas qu'il m'est aimé à un moment donné de notre relation, il pense peut-être le contraire, mais quand tu aimes quelqu'un tu ne la trompe pas.

— Tu l'aimes encore n'est ce pas ?

Je vois bien dans ses yeux qu'il est désolé mais a ce moment là je n'arrive pas à me résonner la seule chose que je fais c'est le giflé.

— Tu aurais dû me le dire dès le début au lieu de me dire que tu m'aimais, tu sais ce que j'ai vécu à New York. Tu sais ce que j'ai ressenti le jour où j'ai appris que l'homme que j'aimais était en fait avec une autre et pourtant malgré tout ça tu as quand même décidé de me faire du mal. Je ne veux plus te voir Peter, je vais aller voir la directrice demain pour lui parler et faire en sorte que je ne sois plus affilié à ton cours.

— Je suis sincèrement désolé, Emma. Tu sais qu'elle ne pourra pas te trouver une autre affectation, tous les postes sont déjà occupé.

— Je trouverais autre chose alors, mais je refuse de continuer à bosser avec toi.

J'attrape les clés de son appartement et de son immeuble pour lui jeter dessus avant de sortir rapidement de l'immeuble. J'ai besoin d'air, j'ai du mal à respirer, je fais tout ce que je peux pour ne pas fondre en larmes. J'arrive part, je ne sais quel miracle à rentrer jusque chez moi, mais une fois la porte passée, je laisse les vannes s'ouvrir sans prendre soin de regarder qui est présent à ce moment-là dans mon appartement. J'aurai sans doute dû, je sens seulement des bras se refermer autour de moi et une odeur qui mes familière me chatouiller les narines. 

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