Comme je suis un auteur machiavélique, je vais laisser planer la part de mystère pour que LA célébrité n°1 de Black Butler refasse son entrée en scène comme il se doit... Je parle bien sûr de Ciel Phantomhive les amis !🤗🥳

Domaine Phantomhive, 4 Septembre 1888, 13h00

Bien que Ciel maintenant son quotidien, on pouvait voir qu'il ne cessait de réfléchir... Alors que pour la énième fois, Sébastian apporta une tasse de thé à son jeune maître et qu'il s'apprêtait à commencer ses tâches de la journée, Ciel l'arrêta :

"Attends un instant Sébastian.

-... Vous avez un problème monsieur ?"

Ciel regarda intensément Sébastian avant de poser LA question qui étonnera sans aucun doute Sébastian à vie.

"Tu me pourrais me parler plus en détail de la nature de notre contrat ?

-...

- Bah quoi ? J'ai rien dis de bizarre il me semble !

- ...

- Je veux juste... Comprendre pourquoi j'ai été battu, alors que je t'avais à mes côtés.

-... Vous êtes frustré ?

- Frustré ? Je suis en colère oui !!! Je n'ai pas fourni autant d'efforts pour qu'un abruti d'américain fiche tout en l'air !

-... C'est bien la première fois qu'il s'intéresse à la culture des démons... Il faut croire que César Bickerman est SA Némésis... Le contrat Faustien est le lien de négociation entre un humain et un démon alors que celui-ci offre des services spécifiques et répond à la volonté de l'homme, et est récompensé avec l'âme de l'homme après la fin du contrat. Le démon est en mesure de placer le sceau sur l'humain en appuyant simplement sa main contre le lieu choisi. Le choix de l'endroit où réside le sceau est à l'humain. Plus visible est le sceau, plus le lien est fort. La mise en place du sceau est également douloureuse.

- Ca, je le savais... Je l'ai bien senti...

- On peut comparer le contrat à un «collier». Il est absolu ; tout comme le démon est capable de trouver l'humain, l'humain ne peut jamais s'échapper.

- Tu ne me dis que des trucs que je sais déjà...

-... Néanmoins, il est possible au maître, sous certaines conditions, de pouvoir utiliser la magie du monde des démons.

- HEIN ????!!!!!!!! C'est possible ?!

- Oui, cela nécessite un processus assez long, mais grâce à cela, un humain peut changer son essence... En conséquence, il obtient de nouvelles facultés.

- Ca alors... Et dire que j'aurais pu le savoir AVANT de me faire battre...

- Il est vraiment en rogne. C'est plutôt drôle il faut avouer... 

- Montre-moi ça."

Sébastian ferme les rideaux et allument des bougies. Avec celle-ci, il trace un pentacle de cire. Une fois finalisée, il retire un de ses gants et laisse sa magie agir. Le pentacle se met à luire d'une lumière noire et se mit à diffuser des images.

"C'EST QUOI CA ?! s'étonna Ciel puisque le principe du cinéma est né dans le New Jersey qu'en 1891...

- Il s'agit de mon ancienne contractante.

- Elle n'a pas une tête à invoquer des entités maléfiques.

- Elle s'appelait Sacha Dickens. Elle m'a invoqué à 11 ans en 1758, suite au commencement de la bataille de Gondelour. Elle a souhaité qu'en échange de son âme, qu'elle puisse stopper la guerre une bonne fois pour toute. Cette fille était bête... Mais elle a réussi. A la différence de vous monsieur, avant de faire le contrat, elle m'a posé la même question que vous aujourd'hui.

- Et ?

- Elle s'est fait passé pour un garçon et s'est enrôlé dans l'armée en 1760. Elle a découvert grâce au processus de découverte qu'elle possédait le don de Terramancie.

- La Terramancie ?

- La maîtrise de la terre. Elle pouvait contrôler ou manipuler fleurs, arbres et tout type de plantes.

- Incroyable !!!

- Grâce à sa magie, elle a détruit en trois ans à elle seule 256 navires français.

- 256 ?!

- C'est une héroïne qui a fait la fierté de l'Angleterre en son temps. On l'avait même surnommé, Ondine, la commodore naïade, car elle usait de ses pouvoirs pour contrôler la flore nautique pour faire périr les bateaux, et quand elle estimait avoir épuisé assez de magie, elle laissait sa flotte se charger du travail. Elle avait le grade de commodore, comme indiqué dans son surnom et elle contrôlait même une petite flotte de dix galions.

- Il y a une limite à la magie ?

- Et bien, dans certains cas oui. On ne peut pas utiliser de la magie plus de 6 heures d'affilées, comme quoi, il faut arrêter de l'utiliser pendant une journée. Et comme une bataille pouvait durer des jours... Elle a souvent dépassée la limite.

- Je vois... Je ne savais pas que tu avais eu un maître avant moi.

- Vous n'aviez pas besoin de le savoir monsieur. répondit-il, avec un petit sourire aux lèvres.

- ... Très bien. Fais-moi donc ton processus.

- Vous ne voulez pas savoir en quoi ça consiste ?

- Si ça me permet de me venger de ce sale prétentieux, TOUT me va !

- C'est vraiment sa némésis...

- Sébastian ! Je t'ordonne de me faire faire ce processus !

- Yes... My Lord."

Sébastian modifia alors son pentacle de cire et celui-ci devint plus complexe. Il plaça Ciel au centre, le majordome piqua ensuite son doigt pour teinter de sang une rose blanche qu'il avait pris dans le vase sur une commode de la salle. Il la brûla simplement en l'effleurant et la lança en l'air, au-dessus de la tête du comte. Des pétales de cendres se détachèrent de la tige et se mirent à bondirent dans l'air.

"C'est tout ? questionna Ciel, sceptique

- Pas tout à fait. Vous devez maintenant rester dans ce cercle pendant une heure.

- UNE HEURE ?!

- Je vous avais dit que ce serait long non ?

- Et je vais faire quoi en attendant ?!

- Mmh... Et si vous essayez de prier ?

- Tu te moques de moi ?!"

Sébastian faillit exploser de rire mais se retint.

"Sur ce, je dois accomplir mes tâches.

- Non mais le sale...!"

En conclusion, Ciel dut se résoudre à dormir, n'ayant rien à faire pendant cette heure.

"Je vais prendre du retard dans mes tâches à cause de ce fichu processus !... Pourquoi est-ce que je fais tout ça ? Ce type est énervant d'accord mais même à notre première rencontre, croiser son regard a suffi pour que j'ai l'envie de tuer... Je ne le connaissais pas pourtant..."

Quand une heure passa, la cire se transforma en sel. Pas besoin de Sébastian pour comprendre qu'il pouvait sortir. A peine qu'il mit un pied hors du cercle qu'un intense éclat violet se mit à émettre depuis l'œil du jeune comte. Ciel sentit une force mystérieuse circuler dans son sang. Il bouillonnait de puissance. Cette même lumière commença à émaner de ses mains.

"C'est quoi ça ?

- Bien, nous pouvons donc passer à la deuxième étape.

- Tu ne m'avais pas dit qu'il y avait une deuxième étape !

- Il faut bien découvrir de quel nature est votre essence, jeune maître."

Cet épithète hérissa le poil à Ciel qui rétorqua par un regard noir. Prétextant aux domestiques une urgence à Londres, ils filèrent en calèche à environ 8 km du domaine, dans un endroit appelé, la vallée des oiseaux. Ils se rendirent sur une petite colline, aucune habitation à l'horizon, le ciel était gris, l'herbe était verte et propre, un lieu agréable, où ils y entamèrent la phase deux.

"Maintenant monsieur, fermez les yeux."

Ciel était méfiant, mais conscient de l'enjeu, il s'exécuta sans râler.

"Bien. Vous allez imaginer deux portes. Ses portes doivent être les plus différentes possibles. Décrivez-les.

- Tu es sérieux là ?

-...

-... Pff... Je vois une porte à double entrée. Elle est blanche et grande. Les poignées sont en or, et il y a de magnifiques armoiries.

- Et l'autre ?

- Elle est petite, délabrée, il y a une serrure, la clé est à l'intérieur... Les mites rongent le bois.

- C'est bien. Autre chose ?

- La porte est brûlante, on irait qu'elle va exploser.

- Et si vous essayez de l'ouvrir ?

- Ouvrir une porte brûlante ?

- C'est dans votre esprit monsieur, ça ne va pas réellement vous brûler."

Ciel s'imagina en train d'avancer vers cette porte intimidante. Il regarda la clé, faite en carapaces d'insectes. Il hésitait à ne serait-ce, que la toucher. Ca semble si réel pour une image... pensait-il. Il prit courage et la tourna le plus vite possible. Plus qu'a pousser la porte. Il releva sa main et poussa la porte, doucement. 

"ARG ! Ma main..."

Il n'avait pas de blessure, mais il en avait ressenti la sensation.

"Le sale démon... Il le savait !"

Pour ne plus que cela se reproduise, il poussa la porte délabrée d'un coup sec avec son pied. Il entra, instinctivement. Une terre ardoise, des arbres de craies, un ciel de cendres. Ce monde était d'un ennui presque mortel. Il se dressa alors autour de Ciel, seize miroirs rectangulaires de dimensions 100 m sur 16 m. Chacun d'eux montrait des horloges, qui indiquaient différentes heures. Néanmoins, elles tournaient toutes dans le sens inverse. C'est à cet instant que Ciel ouvrit les yeux.

"Alors monsieur ? Comment vous sentez vous ?

-... Bien bizarrement...

- Sacha était essoufflée elle... Et qu'avez-vous vu ?"

Ciel décrivit chaque détail de ce qui s'était passé. Ce qu'il a vu, ce qu'il a ressenti... Une fois les explications terminées, Sébastian réfléchit et déclara :

"Vous possédez... Un don étonnamment rare monsieur !

- Et bien c'est une bonne nouvelle.

- Vous possédez le don de Prescience.

- La Prescience ?

- Il s'agit d'un pouvoir qui alerte d'un danger avant qu'il n'ait lieu. De plus, il permet d'observer le passé, le présent, ou l'avenir de quelqu'un ou quelque chose sous différents plans astraux.

- Tu peux être plus clair ?

- Vous pouvez voir la vie d'une personne ou d'un objet dans plusieurs possibilités de vie."

Ciel fut estomaqué. Il n'en demandait pas tant du processus de découverte. Il sourit, avec une nouvelle confiance sur les bras.

"Il ne reste qu'à vous apprendre à l'utiliser. déclara Sébastian, plus enthousiaste qu'avant.

- Comment on s'y prend alors ?

- Le premier effet de l'Omniscience étant un automatisme, nous pouvons le laisser de côté. Vous allez commencer à visualiser le présent d'une personne.

- Et comment je mis prends ?

- A vous de trouver monsieur. Moi, je ne possède pas ce pouvoir.

- Me voilà bien avancé... Visualiser... Le présent d'une personne..."

En réfléchissant, Ciel se rappela des miroirs qu'il avait vu dans ce lieu étrange...

"Je vais essayer ça."

Ciel tendit sa main droite. Il en sortit par les pores une lumière violette, sombre et intense. Il y avait quelques fois des flashs, mais ça ne dépassait jamais ce stade.

"ARG ! C'est vraiment difficile... lâcha le comte, en sueur."

Il retira son cache-œil, qui obstruait vraiment sa vue ainsi que sa veste, qui lui pesait sur le dos et les jeta.

"Monsieur, vous..."

Le noble du mal était si concentré que même Sébastian n'arrivait aucunement à le perturber. Le majordome n'arrivait pas à reconnaître son maître. Ciel essaya avec les deux mains, mais à part produire des flashs violets, il n'y avait rien. Il ressentait la douleur de ses membres qui étaient tendus, il sentait sa chemise lui coller à la peau à cause de la sueur, le vent froid le giflait au visage, et ce n'est que très tard dans la soirée que Sébastian et le jeune maître rentrèrent au manoir. Les domestiques et sa fiancée, Elizabeth Midford furent stupéfaits de le voir dans cet état.

"CIEL ! J'étais si inquiète pour toi !

- Lizzy ?!"

Ciel fut écrasé par la force de l'enlacement de sa fiancée. Elle pleurait à chaudes larmes et elle avait le nez rouge. Ciel le remarqua tout de suite.

"Si tu savais comme je me suis inquiétée !!!!

- Mais enfin, j'avais dit que j'avais une urgence à Londres.

- OUI MAIS TU NE RENTRAIS PAS !!!!!!!!!!!!!!!!!

- Lizzy, je suis désolé mais arrête de pleurer par pitié !"

Après au moins quinze minutes interminables, Elizabeth finit par repartir chez elle.

"Pffiou ! Enfin ! déclara Ciel soulagé.

- Le dîner es servi monsieur.

- Nous avons quoi au menu ?

- Je vous ais fait une salade à la menthe accompagné d'un coulis au poivre, ainsi qu'un Hachi parmentier et sa sauce fromagère puis un pour finir, un flan au fruits rouges.

- Tu as fait simple ce soir.

- Si vous mangez trop, vous n'arriverez pas à dormir monsieur.

- Tu as raison. Demain... J'y passe la journée entière s'il le faut !"

Après un bon repas et la finition de son travail non fait, c'est d'un pas lourd que Ciel se rendit dans sa chambre. Il y pénétra bruyamment et Sébastian dévêtit Ciel sans le brusquer. 

"J'ai annulé tous vos rendez-vous de demain monsieur.

- Bien.

- ...

- Tu as quelque chose à me dire ?

- ... Non, rien d'important. Bonne nuit monsieur."

Sébastian éteignit les bougies et s'apprêtait à sortir quand Ciel l'arrêta :

"Dis moi Sébastian...

- Mmh ?

- Est ce que tu penses... Qu'avec ce pouvoir, je pourrais le battre ?

- Que dîtes-vous là jeune maître ? Vous êtes pourtant si confiant d'habitude. prononça Sébastian, dans le but de titiller son contractant.

-... Pour tout t'avouer... Ce type me fait peur.

-...! Il a peur ? C'est pas possible, il doit divaguer à cause de la fatigue...

- Quand nous étions en train de tomber dans le vide... J'ai vu son visage.

- Son visage ?

- Oui... Je me souviens très bien de ses yeux rieurs, son sourire moqueur et...

-... Et quoi ?

- Il y avait quelque chose dans son regard... J'ai déjà vu des personnes qui se réjouissait à l'idée de me voir mort mais là... C'était complétement différent...

- Monsieur... C'est la première fois qu'il montre une telle faiblesse. Ce chercheur n'est pas quelqu'un d'ordinaire...

- Quand j'ai croisé son regard... J'ai cru revivre les pires périodes de ma vie au moins mille fois...

- A ce point ?!

- Je ne veux plus jamais... Ressentir ça Sébastian... C'est pour ça qu'il doit disparaître. 

- C'est parce qu'il avait peur qu'il le rabaissait et qu'il cherchait à s'en débarrasser ? La nature humaine... Est vraiment fascinante...

- Tu crois que j'ai raison d'avoir peur Sébastian ? Cet Américain... Peut-il me battre quoi que je décide de faire ?

-... Si vous réussissez... A maîtriser la Prescience... Vous aurez toujours au moins seize coups d'avances sur lui.

- J'ai donc seize fois plus de chances de le mettre en échec ? demanda Ciel, ironique

- Dormez monsieur, demain est un autre jour..."

Ciel s'endormit, épuisé. 

Ceci est un chapitre annexe, cela justifie le fait qu'il soit plus court que les autres, et puis, c'est toujours les plaisanteries les plus courtes qui sont les meilleurs ! (Oui je sais... Je suis sadique !😈)