Je suis sortit de l'hôpital, je vais pouvoir reprendre le travail. Pourquoi notre monde me semble t-il si gris ? J'ai l'impression d'être une loque vidé de toute raison de vivre. La journée de travail passa, avec Knox qui, lui aussi, était remis de ses blessures. Je n'ai pas fait attention à lui et si lui fessait attention à moi. Tout cela n'a plus d'importance.
Puis, on est venu m'annonce la date de l'enterrement de Grell Sutcliff. Cela ne m'intéresse guère. À quoi serre t-il de s'en morfondre sur une pierre tombale ? Malgré tout, cette date resta gravé en moi sans que je puisse m'en défaire. Le moment venu, comme nous avons reçus une journée de pause pour faire l'enterrement, je suis resté chez moi. Quand l'heure de l'enterrement fut venue, mes jambes on parlé avant mon esprit et je me suis rendu à l'enterrement. Malgré tout, je n'avais pas l'intention d'y participer. Sur mon chemin, je vois un fleuriste. Au début, je n'y ai pas fais attention, mais soudain mon regard fut attiré par un rouge éclatant, me rappelant celui de mon collègue. Je m'arrête et regarde: il y a une rose. Quand je la vois, mes yeux s'emplissent de larmes, me fessant penser à lui. Une fois que je me sent un peu mieux, je m'approche de la fleure et la regarde, puis l'achète, sans même savoir pourquoi. Je reprend ensuite mon chemin et arrive alors à proximité de sa tombe, et je dois dire qu'un frisson d'effroi m'a parcourue en voyant le peu de gens qui si trouvait, seulement composé de Ronald, Alan et Eric.
C'est une blague ? On parle bien du même Grell Sutcliff ? Ce celui extraverti, joyeux et communicatif ? Certes, il est encombrant, mais il avait quand même des amis, non ? C'est impossible que ses seuls amis ce limitent à ses collègues de travail ? Je refuse d'y croire. Alors, je me met à fouiller dans ma mémoire.
Mon sans se glace. Non, je ne l'ai jamais vue parler avec quelqu'un d'autre que nous... Depuis tout ce temps je ne m'en était pas rendu compte... Il est toujours à sautiller dans tout les sens, à être rieur, mais jamais il ne s'est fait d'ami ?
L'extravaguant et l'extraverti Grell était en fait seul depuis le début?..
Je n'arrive pas moi même à y croire... Alors il n'avait que nous ? Réellement ? Seulement 3 personnes se soucient de lui ?
Jamais je m'était rendue compte à quel point il était seul... Mais il continuait de sourire malgré tout ?
Où trouvait-il cette force, cette joie de vivre, une raison pour ce lever le matin en souriant ?
Pourtant... Il n'avait pas d'amis et je ne lui ai jamais donné l'attention qu'il me réclamait. Alors comment fessait-il ? Ça me dépasse..
Je reste choqué de cette révélation tendis que l'enterrement ce termine. Je prend soin à ce que Ronald, Alan et Éric ne me voient pas. Puis, derrière mon arbre, alors que je vent se lève, je regarde la tombe au loin, immobile, un pincement au cœur. J'ai l'impression qu'elle m'appelle. Mais suis-je digne d'y aller, moi, celui qui l'ai tué, celui qui l'a abandonné ?
Mais mes jambes agissent avant et j'avance, serrant la rose dans la main. Mon ticket de passage est cette rose, justement, j'y ne serrais pas allé si je ne l'avais pas. J'arrive alors devant, mélancolique. Le regarde les trois bouquet de roses déjà présent sur la tombe et pause au milieu la mienne, me sentant misérable à côté de ces beaux et gros bouquets.
En vérité... Je l'ai toujours admiré. Et je l'admire encore plus maintenant. Moi, je n'ai jamais été capable de supporter ma vie de shinigami, d'en faire quelque chose, alors que lui a eu la force de se relever et d'en profiter, la voyant plus comme une deuxième chance plutôt qu'une punition. Il a eu la force de sourire, lui qui était un paria dans cette communauté d'individu lugubre, lui qui était la couleur dans ce monde gris, lui qui était extravagant au milieu de gens ordinaire. Comment a-t-il pu ne pas se sentir rejeté et différent ? Peut être le sentait-il, mais comment fessait-il, en sachant ça, pour de continuer de sourire ? Où trouvait-il cette force que je n'ai jamais eu ?
À ce niveau là, il est mille fois plus fort que moi: une joie de vivre inébranlable, une détermination sans faille et sans fin. Des choses que je n'aurais jamais et que j'ai toujours admiré chez lui.
Je continue de penser à lui en fixant cette triste pierre, puis finit par faire demi tour.
Ce creux abyssale au fond de mon cœur, il finira bien par être camouflé, par être caché par la fatigue et le travail, n'est-ce pas ?...
Alors pourquoi ai-je l'impression qu'il se creuse sans cesse ?
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