10) Dénouement inattendu
Nous y voilà, chacun est en place. Nous échangeons un regard, et c'est partit: Ronald est moi défonçons la vitre et nous jetons sur lui. La surprise du majordome de nous voir en plein jour est très satisfaisante. Malgré tout, il parviens à esquiver nos attaques et dis, avec son sourire narquois habituel:
- Tiens tiens, mais qui voilà?
Un coup de feu retentit, laissant une traîné rouge sur le visage du démon. May-Linn à fait son entrée en scène.
- Tiens May, cela fessait longtemps!
A peine dit-il ça qu'il doit esquiver une autre de ses balles.
- C'est comme ça que tu me salues après tout ce temps?...
Et il se crois drôle?.... La jeune femme n'a aucune émotion affiché sur son visage, il est incroyablement sérieux et concentré, elle en presque intimidante.
Notre combat se poursuit, je sent mon sang bouillir: le moment est venu, je n'ai pas le droit à l'erreur, je doit tout donner, même plus. Je ne vois que lui, je ne le lâche désormais plus une seule seconde du regard, observe le moindre de ses gestes, met toute ma force dans chacun de mes coups pour qu'il soient le plus impitoyable possible. Je sais que c'est Undertaker qui terminera le travail, mais... Je ne serrais pas satisfait si je ne donne pas toute mon âme en cet instant, car si ce n'est pas aujourd'hui, ce ne serra jamais. Je ne veux plus avoir le moindre regret, bien que celui m'accable actuellement me hantera jusqu'à la fin de mon éternité.
- Tu vas payer pour Grell, sale enfoiré!! Dis Ronald plein de haine et de rage.
- Oh, il est mort? Quelle bonne nouvelle, un fauteur de trouble en moins!
Mon sang n'a fait qu'un tour. Comment ose-t-il.... Je met toute ma haine dans le coup suivant, mais il le bloque avec ses couteaux.
- Quoi? Tu le détestais, n'est-ce pas, William? Sa mort à dû être un soulagement pour toi!
Non... C'est faux... Je l'aimais... Tu me l'as pris, sale enfoirée!!
A cet instant, la haine et la soif de vengeance guidaient chacun de mes coups, je n'étais plus un shinigami, mais une machine à tuer. Cet instant, cette haine, c'est la dernière chose qui me raccroche à cette vie, qui me fait me battre.
- Aujourd'hui, c'est toi ou nous!! Cris à nouveau Ronald en l'attaquant de toute ses forces.
- Vous êtes venu pour en finir, n'est-ce pas? Vous devez vraiment être désespéré pour attaquer de jour! Ce serrais vraiment bête qu'encore un d'entre vous meurt...
Il a bien mordu à notre hameçon, mais cela ne me fait rien. Plus rien ne me fait rien, à part le fait de le voir toujours en vie. Ma haine grandis d'avantage à chacun de ses mots, à chaque fois, je ne pensais pas pouvoir être plus énervé que cela. En même temps d'avoir dis cela, il a jeter un couteau sur May. Cet enfoiré... Il veux vraiment mourir, n'est-ce pas? Je vais me faire un plaisir d'exaucer son souhait!
- Sale enfoiré!! Cris Ronald en réaction et s'énervant encore plus.
Puis, le comte et ses domestiques arrivent: ils ne comprennent pas pourquoi May et Sebastian se battent. Mais je ne suis pas leur conversation, je suis bien trop concentré, ce serrais un trop beau cadeau pour cet enfoiré que de lui laisser ne serrais-ce qu'une seconde de répit. Tout ce qui importe, c'est sa mort dans les plus bref délais, sans heures supplémentaires.
Alors je me bat, alors qu'ils parlent tous, je n'ai pas le temps pour cela.
Des vérités éclates. Le vent tourne.
Le comte ordonne à Sebastian de ne pas toucher à May.
Un poids se retire de mon cœur, la vie de la jeune fille n'est plus en danger.
Désormais, il n'y a plus aucune échappatoire pour lui, ton heure à sonné, Michaelis!
Mais malgré toute notre hargne, malgré toutes les blessures que nous lui avons infligé, le démon prend le dessus sur nous malgré son désavantage, comme à chaque fois. Et comme à chaque fois, il finit par nous écraser, sauf que se combat serra le dernier. Ronald et moi somme épuisé, seule l'adrénaline me permet encore de me mouvoir correctement.
- Vous êtes obstiné, dite donc! Mais vous voyez bien que vous ne pouvez pas gagner contre moi, même à trois! Vous ferriez mieux de faire comme les fois précédentes: prendre vos jambes à votre coup! Avec un peu de chance, vous arriverez peut être à vous enfuir avant que je vous tue à votre tour~
Et il fanfaronne, en plus... Et ce sourire, sur son visage, c'est réellement celui d'un démon, c'est le seul qu'il devrait aborder. Il n'est pas près pour ce qui l'attend. Nous ne fuirons pas, et on ne te laissera pas non plus l'occasion de le faire. Il ne sais pas, mais il est déjà mort.
- Non... Nous ne fuirons plus! Plus cette fois-ci! Nous ne partirons pas tant que tu ne serras pas six pieds sous terre! On est venu pour en finir! Cris Ronald avec hargne malgré la fatigue.
- Ton heure a sonné... Dis-je à mon tour.
Nous nous jetons alors celui en poussant des cris de rages, y mettant toutes nos dernières force.
J'atteint mes limites, j'ai de plus en plus de mal à bouger, je ne ressemble plus à rien avec mes habits troué, mes cheveux en pétard et la sueur et le sang qui couvrent mon visage. Pourtant, je me suis poussé au-de-là de mes limites, mais ça ne suffit pas. J'ai mis toute mon âme, tout mon corps dans ce combat, mais ça n'a pas payer.... Mais non pas vain. Jamais je n'ai eu l'occasion de m'impliqué réellement dans quelque chose, je n'ai jamais eu la sensation d'accomplissement, et aujourd'hui, je le ressent enfin, mais à un lourd tribu.
Ronald se reçoit un coup puissant de pleins fouet de se dernier, projeté contre le mur et à bout de force. Sebastian, couteaux en mains, s'apprête à lui donner un coup de grâce. Je serrais bien intervenu, mais même en mettant les dernières forces qui me restent, je n'arriverais jamais à temps.
Tout semble perdu, comme les fois précédentes. Nous nous apprêtons à perde de nouveau l'un d'entre nous. Sebastian fixe Ronald, diminué, avec une grande satisfaction, prêt à enfin en finir.
Mais cette fois n'est pas comme les précédentes, bien qu'elle en ai tout l'aire. Tous cela n'était qu'un leurre que nous avons mis en place. Des sotobas fendent le vent et percutent de pleins fouet le démon qui vacille.
Voici notre carte maîtresse, sortit au dernier moment, alors que tout semblait perdu: Undertaker.
Ce dernier, tel le vent malicieux se glissant entre les feuilles, arrive au niveau de Sebastian avant qu'il n'ai eu le temps de réagir, ça faux mortelle à la main. Ce dernier, tombé de haut, lui qui se voyait déjà couvert du sang de Ronald et ma tête à ses pieds, viens de se rendre compte que son règne de terreur va toucher sa fin. Il tente tant bien que mal de de s'enfuir, de reculer, d'échapper à la longue lame tranchante qui fend l'aire vers lui, mais tout cela est vain. Son visage est submergé d'une telle surprise, d'une telle désillusion, le gout n'en est que meilleur. J'ai tant attendu de pouvoir voir ce visage. Cela n'est qu'un avant gout de notre accomplissement.
- Beau travail, dit Undertaker en souriant, faux levé, le visage serein, sur le point d'imposer le jugement de sa faux.
Après avoir fendu l'aire, c'est sa chaire que sa faux fend. Son sang impure se déverse et gicle de toute part. Ce même sans dégouline le long de sa faux. L'expression sur son visage en est d'autant plus exquise: abasourdit serrait l'adjectif adéquat pour décrire son expression. Il fixe le croc-mort avec de grand yeux, avant de s'effondrer.
A cet instant, enfin, je l'ai ressentit: ce délicieux sentiment de satisfaction, d'accomplissement, de soulagement.
Enfin, il est tombé. Tout est finit.
May-Linn court vers Ronald, soulagé et inquiète, tendis que les domestiques et leur maître ce précipitent vers Sebastian.
Tout deviens flou dans la tête, ne fessant pas attention à tout ce qu'il se passe autour de moi, juste fixant le démon mourant.
C'est finit, il va mourir, c'est inéluctable. La profonde joie et satisfaction qui m'avait envahi on bien été de courte durée. Désormais, je ne ressent qu'un vide.
Il ne me reste plus rien, seule cette vengeance me permettait d'avancer, elle était devenue mon obsession. Désormais, que me reste t-il? Des remords et un grand vide. Grell est partit, Sebastian va à son tour s'en aller, emportant ma haine avec lui. Cela m'agace de me rendre compte à quel point il était devenu indispensable, à quel point il était devenu vital pour moi. Que serra ma vie, à partir d'aujourd'hui? Plus rien. Une coquille vide.
Quand je reviens à mes esprits, le spectacle sous mes yeux est bien différent de celui auquel je m'attendais: le maître et ses domestiques son à genoux à côté du majordome, le jeune et sensible jardinier et en larme. Le maître, lui, fixe fixement son domestique mourant, ne croyant pas la scène qu'il a sous les yeux.
Undertaker s'éloigne, nous saluant, Ronald le remerciant: son travail est finit. May aide Ronald à tenir le pauvre Ronald debout.
L'attention reviens sur le mourant. Son maître le fixe, son visage penché au dessus du sien.
- Pardonnez moi, monsieur... J'ai échoué.... Dit-il, la respiration saccadé, sur son lit de mort.
Le comte reste immobile, tétanisé. Le démon utilise ses dernières forces pour enlever le cache-œil de son maître, contemple le tracé luisant de leur pacte gravé dans son œil une dernière fois, souriant faiblement.
P... Pourquoi? Comment? Comment est-ce qu'un être sans âme comme lui peux continuer à faire semblant d'être un humain même avant de mourir?... Pourquoi cette scène est si triste, pourquoi mon cœur se serre? C'est un démon, pourtant, alors pourquoi? Je rêvais de la voir mort, et de toute les morts que j'ai pu lui imaginer, celle là, jamais je n l'aurais inventer. Tout le monde est touché par cette scène qui semble pourtant si sincère, tout le monde retiens son souffle en la voyant. Le comte est le premier touché: ce dernier, ne pouvant plus retenir le flux d'émotion qui l'envahi, laisse couler sur ses joues des larmes qu'il n'arrive plus à retenir. May, qui tentait de consoler comme elle pouvait le jardinier, prend désormais le jeune comte au visage mouillé contre elle, elle même ayant les larmes aux yeux.
Ses yeux se vident, sa tête flanche: il est mort. Le bruit des sanglots s'intensifies tendis que la lueur violette cachée derrière les larmes du comtes disparaît, emportant leur pacte dans sa mort.
Mon cœur est toujours aussi serré. Non non non non non! Ce... Ce n'est pas comme ça que ça mort devait être! Pourquoi faut-il que notre victoire ai un gout si amer? Ce n'est pas réellement la vision que j'ai d'un triomphe... Pourquoi est-ce que je me sent coupable de toutes ses larmes? C'est pour le bonheur de tous que nous l'avons tuer, alors pourquoi faut-il que ça se termine comme ça?
Ainsi est le gout inattendu du fruit de la vengeance auquel je goûte enfin, laissant un désagréable gout de sang dans ma bouche et un vide dans mon être.
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