21) Esprit De Famille
Pdv May-Linn:
Une fois rentré dans l'auberge, je prend une chambre m'y installe pour la nuit. Je redeviens toute rouge en me revoyant embrasser Ronald sur la joue. Mais qu'est-ce qui m'a pris?... Ça ne me ressemble vraiment pas! Mais étrangement, je ne regrette pas d'avoir eu ce courage là!
J'essaye de toute mes forces de penser à autre chose mais l'image de Ronald reste gravé irrémédiablement dans ma tête, et je souris bêtement en me remémorant les discutions que nous avons eu. Je me rappelle aussi de ces souvenirs personnels et douloureux qu'il à partager avec moi, je suis contente qu'il se soit confier à moi, ça avait l'aire de lui tenir à cœur... Dire qu'une de ses amies et morte à cause de nous alors qu'ils voulaient juste sauver maître Ciel... J'ai honte! Et toutes les balles que je lui ai tiré dessus, je me demande comment il fait pour ne pas m'en vouloir!
Quand j'y pense, Ronald est vraiment beau garçon! Enfin, pas à la manière de Sebastian, mais différemment, en fait. Il est souriant, à beaucoup de charme... D'ailleurs, comment fait-il pour avoir les cheveux de deux couleurs différentes? C'est un mystère, ça doit être une technique de shinigami, peut être... En faite... Je crois qu'il me plait...
Quand je m'en rend compte, mon cœur commence à battre la chamade et une étrange sensation s'empare de moi. C'est étrange, j'ai l'impression d'avoir déjà vécue ça au par avant... Avec Sebastian, je crois, oui, avec lui! C'est quand j'étais amoureuse de lu-...
Je me fige face a l'imminente vérité auquel je fais face. Je suis... Amoureuse de Ronald?...
J'ai du mal à le réaliser comme je l'ai toujours considéré comme un ami. Mais au lieu d'en être heureuse, j'en ai peur: la dernière fois que j'ai été amoureuse, j'en ai beaucoup souffert. Mais pourtant, bien que les sensations sois les mêmes, j'ai quand même l'impression qu'il y a quelque chose de différent qu'avec Sebastian, un côté plus rassurant...
En fait, j'ai l'impression que Ronald est bien le proche que moi que l'était Sebastian, avec lui, c'est comme si il y avait un mur qui m'empêchait de l'atteindre mais aussi qui me protégeait, alors qu'avec Ronald, il n'y a pas de mur alors je me sent démunie et exposé.
J'ai peur... Que pensera t-il de moi si il apprend qu'une simple humaine maladroite et fugitive est amoureuse de lui?... Nous avons beau être ami, peut être va-t-il se lasser de moi... Et si lui aussi, ne m'aimait pas? Raah, comment je vais faire pour le regarder dans les yeux normalement maintenant que je sais que je l'aime?... J'aurait préféré ne jamais tomber amoureuse, que ce sois de lui où de Sebastian, ça ne m'apporte que du malheur... J'ai l'impression que ce n'est pas fait pour moi...
Mais malgré tout, une partie de moi continue de rêver sans que je ne puisse rien y faire.
Je soupir dans mon lit, un peu contrarié. J'espère le revoir vite...
Finalement, en claquant mes joues un bon coup, j'arrive à me remettre les idées en place et commence à réfléchir à mon avenir.
Il va falloir que je me trouve un travail, c'est évident que je ne vais pas survivre très longtemps dans la jungle londonienne avec mes faibles économies. Mais quoi?... Et non, je refuse de redevenir tueuse à gage et encore moins de me prostituer! Mais que faire d'autre?... Je ne sais rien faire... Juste les corvées, peut être... Me mettre au service d'un autre noble? Mauvaise idée, une fois engagé, je ne pourrait plus retourner chez monsieur Ciel, et de plus, ils pourraient me retrouver et s'en serra finit de moi! Je n'ai vraiment pas d'idée, et la recherche d'un travail va devenir mon objectif numéro 1.
Le lendemain, j'arpente les rues de Londres, cherchant désespérément un travail. Soudain, un élément me détourne de mon objectif: un petit garçon pleur à chaud de larme sur le côté de la rue. Il me fait de la peine... Je m'approche donc de lui et me baisse.
- Bonjour, mon grand, qu'est-ce qui ne va pas?...
- J'ai perdue ma maman!... Dit-il entre deux sanglot.
Le pauvre petit! Je ne peux pas le laisser tout seul!...
- Je vais t'aider à la trouver, d'accord?...
- C'est vrai?...
- Bien sur! Dis-je en lui tendant la main. On va la retrouver!
Il prend ma main et nous nous mettons à marcher.
- Comment elle est, ta maman?
- Elle a des cheveux blond attaché en chignon et une robe bleu..
- D'accord, je vais chercher avec toi.
Nous marchons dans la rue, sans succès. Mais celle-ci est de plus en plus bondé et le pauvre ni vois plus rien, il semble paniquer. Alors, je le prend dans mes bras.
- Tu vois mieux?
- Oui, merci!
Alors, nous continuons à chercher un moment, et il est de plus en plus lourd... Soudain:
- Maman! Elle est là bas! Dit-il tout excité en me la montrant du doigt. Maman! Maman! Crie t-il encore.
La femme se tourne vers nous et semble émue en le voyant. Elle cours vers nous en bravant la foule avant de prendre le garçon dans ses bras.
- Mon chéri, dieu sois loué, tu es là!...
- Maman! Fait-il en pleurant.
J'assiste toute émue à la scène avec l'impression d'avoir fait quelque chose de bien. Une fois les retrouvailles fini, la femme se tourne vers moi.
- Merci infiniment de me l'avoir rapporter, mademoiselle, je ne sais comment vous remercier!...
- C-Ce n'est rien, voyons!
- Si, je vous en pris, laisser moi au moins vous offrir une tasse de thé!
- Si vous voulez, dis-je un peu gêné.
- Oh, j'ai oublier de me présenter! Mon nom est Olivia Roberts, et voici mon fils James!
- Enchanté, je m'appelle May-Linn!
- Suivez moi, je vais vous emmener chez nous, dit-il en prenant son fils par la main.
Je suit alors cette femme, qui est très belle, d'ailleurs. Je remarque également qu'elle a les traits tirés et les yeux cernés. Finalement, nous arrivons chez eux, et je suis étonné de voir a quelle point la maison est grande.
- Installez-vous dans le salon, je reviens tout de suite!
Je m'installe alors dans le salon, modeste mais plutôt spacieux. Puis, elle reviens avec une théière, des tasses et me sert.
- Merci! Dis-je en prenant ma tasse.
- Encore merci d'avoir aider mon fils, je suis désolé que vous ayez eu à vous occuper de lui...
- Ce n'est rien ne vous en faite pas! Dis-je en buvant une gorgée de mon thé. Vous avez un belle maison!
- Merci, dit-elle.
- Elle est grande, aussi !
- Un peu trop...
- Pourquoi ça?
- Je vis seul ici avec mon fils et j'ai du mal à l'entretenir seule.
- Vous êtes seule?..
- Oui, mon mari est mort il y a quelques années de cela...
- Oh seigneur je suis désolé...
- Ne vous en faite pas, c'est du passé, désormais, dit-elle un peu mélancolique. Le plus dur est maintenant: je dois élever seul mon fils, travailler pour pouvoir nous nourrir et m'occuper de cette maison seule.
- Ça doit être compliqué...
- Beaucoup me disent que je devrais vendre cette maison pour m'en acheter une plus modeste, mais c'est tout ce qui me reste de mon mari et je veux que mon enfant grandisse dedans...
- Je comprend, ça doit être difficile...
- Oh, pardonnez moi, je dois vous ennuyer a parler de mes problèmes!
- Mais pas du tout, voyons!
- Parlez moi de vous, alors!
- Il n'y a pas grand chose à dire... Je suis moi aussi dans une position un peu délicate...
- Vraiment?...
- Oui, je suis désespérément à la recherche d'un emploi temporaire et je n'ai nul part où aller...
- Réellement ?... Comment une jeune femme comme vous c'est retrouvé dans une telle situation?
- C'est une longue histoire... Je travail comme bonne pour un comte, mais ce dernier a des problèmes et nous a demandé de partir le temps qu'il règle ses affaires, nous laissant sans presque rien, et je me retrouve à devoir survivre seule dans Londres pour une durée indéterminé.
- Ma pauvre, ça ne doit être facile à vivre...
- Je fais avec...
- Depuis quand travaillez-vous pour lui?
- Environs 3 ans, je dirais.
- Vous vous êtes déjà occupé d'enfants ?
Pourquoi me pause t'elle une telle question ?
- Non, jamais.
Elle semble pensive. A quoi pense-t-elle?...
- May-Linn, cela vous intéresserait-il de travailler pour moi ?
Mes yeux s'illuminent.
- Q-Quoi ?... Vous êtes sérieuse ?...
- On ne peux plus ! Je pensais que vous pourriez travailler pour moi et, en échange, je partagerait notre toit avec vous !
Je suis tellement heureuse, j'en ai les larmes aux yeux!
- Ce serrais fantastique !...
- Je vous demanderai de garder James et d'entretenir la maison quand je travail, si cela vous convient.
- Oui ! Fis-je émue en serrant mes mains.
- Vraiment ? Si vous saviez comme vous me faite plaisir, vous m'ôtez d'un sacré poids !...
- Je comprend, ça doit être un enfer de gérer tout ça seule...
- Oui, je suis terriblement fatigué, ces derniers temps... Je vous suit éternellement reconnaissante d'accepter de m'aider !
- C'est vous qui m'ôtez une sacré épine du pied, je vous suis très reconnaissante !
Et c'est ainsi que j'ai commencé à vivre chez Olivia et James Roberts. Tout ce passe pour le mieux, j'ai ma chambre à moi et mes habitudes. Olivia a vite reprise des couleurs !
Le plus difficile, je pense, c'est de m'occuper de James. Je ne sais pas du tout comment m'occuper des enfants... Mais comme il m'aime bien, on s'entend bien ! C'est un garçon très gentil et curieux, il est adorable ! Le reste du temps, je m'occupe de l'entretien de la maison. Olivia m'a même appris à cuisiner, vu que c'est Bard qui cuisinait pour nous ! Quand j'y repense, mes souvenirs avec eux me reviennent et me rendent nostalgique. Ils doivent se faire un sang d'encre pour moi... Je suis tellement désolé de ne rien avoir pu leur dire... Je me met même à pleurer dans un couloir alors que je tiens la panière à linge dans les bras.
- May?...
Je lève la tête et vois James me regarder, intrigué.
- Oh, je ne t'avais pas vu, dis-je en essuyant mes larmes.
- Pourquoi tu pleure ?...
Les enfants et la subtilité...
- Ce n'est rien, ne t'en fais pas.
- S'il te plaît, dis-moi pourquoi tu pleure ! Dit-il inquiet.
Je pose alors la panière et dit:
- Allons sur le canapé.
Nous nous asseyons et il me regarde, attendant des explications.
- Je pleur car j'ai repensé à mes amis que j'ai quitté et qui me manquent.
- Pourquoi tu les a quitté ?
- Par ce que la où nous vivions, je n'étais pas en sécurité et je suis parti pour que mes amis ne sois pas tristes si il m'arrivait quelque chose.
- Tu vas les revoir ?
- Oui, j'espère bientôt !
- Mais alors ça veux dire que tu vas partir...
- Je sais, mais un jour où l'autre, il va falloir que je rentre chez moi.
- Mais je veux pas que tu parte, moi ! Reste avec nous !
Il me fend le cœur à dire ça...
- James... Je suis désolé, mais c'est là bas qu'est ma famille a moi, et je leur manque, tu comprends ?...
- Hum... Dit-il en boudant.
- Imagine que tu es séparé de ta maman mais que tu vas dans en endroit super, tu voudrais quand même retrouver ta maman, non ?
- Bien sûr !
- Et bien c'est pareil pour moi. Mais si tu veux, j'essayerais de vous rendre visite de temps en temps, à ta mère et toi.
- C'est vrai ! Super ! Dit-il en me sautant dans les bras. Dis, tu joue avec moi ?
- Dès que j'ai étendu le linge, promis ! Dis-je en souriant.
- Youpi! Dit-il en sautant de joie.
Il est vraiment adorable, ce garçon ! Je ne m'étais jamais vraiment rendu compte de ce qu'était l'enfance dû à la mienne particulière.
Un soir, je ne suis pas arrivé à trouver le sommeil. Vous savez, ces nuits où toutes vos angoisses et vos manques prennent le dessus ? Cette nuit là, j'ai pensé à Sebastian, à Ronald, aux garçons, à mon avenir, bref, j'ai tellement cogité que je ne suis pas arrivé à fermer l'œil. Puis, je suis descendu pour boire, et je surpris Olivia rentrer dans la maison en pleine nuit.
- May Linn, vous ne dormez pas ? Dit-elle désemparée et surprise.
- Le sommeil ne me viens pas, cette nuit. Et vous, où étiez-vous ?
- J'avais une affaire à régler.
- En pleine nuit ?
- Oui.
- Vous faite ça souvent ?...
Elle ne me répond pas et baisse la tête.
- Je vous en pris, parler moi, Olivia.
Elle dis finalement:
-... J'étais au travail.
- Travailler à cette h-...
J'ai stopper ma phrase et me suit figé en comprenant le sens de ses mots. Quand elle a vue que j'avais compris, elle détourna le regard, honteuse. Puis, elle passe à côté de moi tout en m'évitant pour monter à l'étage.
- Olivia, attendez ! Dis-je en lui attrapant la main. Vous n'avez pas à avoir honte, c'est une profession comme les autres !
- Car vous n'aurez pas honte de faire ce métier ?
- Je...
Je ne trouve pas les mots pour finir ma phrase. Oui, j'aurais honte, toute ma vie j'ai tout fait pour ne pas tomber dedans. Mais ce n'est pas pour ça que c'est mal !
Elle dégage alors sa main et continue de monter les escaliers.
- Peut être oui, dis-je, j'ai toujours réussit a éviter de finir dans cette impasse, et je me doute bien que vous ne faites pas ça par plaisir mais par choix, et il est important de comprendre et d'accepter les choix des gens avant de pouvoir les juger !
Elle se retourne vers moi, émue.
- Parlez moi en, je vous en pris !
Finalement, nous nous installons autour d'une table et elle commence à parler timidement.
- Quand mon mari est mort, malgré mon deuil, je ne devais pas perdre le sens de la réalité pour mon fils et ai du prendre les choses en mains. À l'époque, il était encore très jeune et je ne pouvais pas me permettre de le laisser seul et je n'avais pas les moyens de le confier à quelqu'un. Le seul moment de libre que j'avais pour travailler... C'était la nuit. C'est le moyen de gagner de l'argent le plus efficace et le plus adapté à ma situation. Malgré tout, je voulais conserver ma fierté de femme et j'ai lutté pendant longtemps avec des petits boulots en tout genre mal rémunérés. Un jour, nous n'avions plus rien à manger, et James à fait un malaise. C'est ainsi que j'ai compris: mon fils passe avant ma fierté. C'est comme ça que j'ai vendu mon corps pour que me fils puisse vivre convenablement. Malgré tout, ça a été un choc psychologique pour moi, je ne m'étais pas encore remise de la perte de mon mari et j'avais l'impression de le tromper et d'être souillé de tout mon être. Mais le sourire sur son visage quand il était heureux et le ventre bien remplis ma fait comprendre que chaque parties de moi que je donnais valais le coup d'être sacrifié par ce que c'était pour lui.
J'en ai les larmes aux yeux, que c'est émouvant !
- May, ça va?...
- Oui, pardon, votre histoire m'a beaucoup touché...
- Désolé de vous l'avoir caché, c'est que, quand bien même, j'en ai quand même honte... Je comprendrais si vous me dite que je vous dégoûte. Pareil pour mon fils, une fois assez grand, il auras certainement honte de moi...
- Ne dite pas de bêtises! Ni moi, ni James ne vous détesterons jamais ! Je ne vois pas pourquoi nous le ferrons, d'ailleurs ! Vous êtes une femme exemplaire qui sacrifié son propre corps pour le bien de son fils, vous n'êtes certainement pas une mère indigne! Vous n'avez pas à avoir honte, ce que vous faite est un noble sacrifice, je suis sûr que James comprendra.
Elle se met à pleurer, émue.
- May... Merci... Dit-elle en me prenant dans ses bras.
Quand elle sèche enfin ces larmes, je dis:
- Vous savez... Ma mère était une prostitué, elle aussi.
Elle relève les yeux vers moi avec étonnement.
- Toute sa vie, ma mère à vendu son corps, nous étions extrêmement pauvre et elle n'avait pas d'autres choix, elle non plus. Votre fils est le fruit de votre union avec l'élu de votre cœur. Moi, je suis le résultat d'une grossesse non consentie avec un père inconnu. Pourtant, elle m'a gardé. Elle n'était peut-être pas aussi souriante et attentionnée que vous, mais je n'ai jamais manqué de rien, avec elle. Elle ne m'a pas seulement offert un avenir plus radieux, mais elle m'avait offert quelque chose d'encore plus précieux: le choix. Et cette femme, dont j'ai si peu de souvenirs, avec le recule de l'âge, est devenu à mes yeux la femme la plus exemplaire que j'ai jamais vue. En vu de vos sacrifices, votre fils ne peut être que fière de vous.
- May... J'ignorais que tu avais eu un tel passé...
- Oui, ce n'est pas le genre de chose que l'on cris sur tout les toits. Pour tout vous dire, vous êtes la première personne à qui j'en parle. Alors, je vous en supplies, ne vous en voulez pas, vous avez fait les choix d'une mère exemplaire digne de ce nom. Jamais votre fils ne pourra avoir honte de vous.
Elle hoche la tête, yeux rouge et remplis de larmes. Je lui prend la main et lui dis en souriant:
- Aller vous coucher, vous avez durement travailler, ce soir.
- Merci beaucoup, May, dit-elle en essuyant ces larmes.
C'est ainsi que c'est achevé notre conversation. C'est vraiment une femme courageuse, ça doit être si dur de perdre celui que l'on aime et d'élever son fils seule... Malgré tout, je trouve le rôle d'une mère tellement noble! En fait, le simple concept de dédier sa vie à quelqu'un ou quelque chose est noble à mes yeux, c'est avoir un but dans la vie et agir pour le bien d'autrui! Hélas, je n'en ai pas moi même, ça doit être pour cela que je me sent insignifiante. Mais, c'est dernier temps, le fait de travailler pour Olivia me rend plus heureuse à ce niveau là, j'ai vraiment l'impression de faire du bien autour de moi! Mais malgré tout, la vie au manoir me manque...
Je monte ensuite à mon tour dans ma chambre, mais le sommeil ne me viens toujours pas. Je vais alors à ma fenêtre et regarde la pleine lune. Cette lune... Elle me rappelle ces soirées de combats intenses, j'ai l'impression de voir encore leurs ombres danser devant. Puis, je repense à Ronald et sourit. Je me demande comme il va faire pour me retrouver... Je n'ai aucun moyen de le contacter, et lui non plus... Il me manque, je veux le revoir, parler avec lui, échanger, lui raconter comme je vis bien ici, le rassurer! Je veux en savoir encore plus sur lui! Je veux revoir son sourire, ses yeux verts distinctifs et entendre ses paroles rassurantes. Je voudrais... Qu'il fasse partit de ma vie, même si il ne reste qu'un ami. Mais... Nous sommes dans deux mondes différents, lui et moi... Lui vit dans les ombres de la nuit et la mort en moi dans la lumière du jour et la vie. Est-ce que deux êtres si opposés peuvent avoir une chance d'être heureux ensemble?...
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