11) Mauve rose

Pdv Ronald:

Je réfléchis, longuement, méthodiquement. Je cherche le meilleurs moyen d'éliminer Sebastian, le plus vite possible. Je regarde toujours du coin de l'œil la pauvre May. Elle est tellement seul, je suis le seul a savoir se qu'elle fait et a quel point elle souffre. Alors qu'elle était dans le fond du jardin, seule, je décide d'aller lui parler et part a sa rencontre.

- Ah? C'est vous, May-Linn?...

- Oh, bonjour, Ronald.

- Vous êtes méconnaissable!...

- Vraiment?...

- Oui, on ne dirais pas la même personnes!

- T'en mieux, dans se cas!... Comment me trouvez-vous?

- Et bien...

Ça me fend le cœur de la voir ainsi.

- Pour être franc... Je vous préférez avant...

Elle me regarde, étonné.

- Ses habits sombres... Ses chaussures... Cette expression... Se ne sont pas les vôtres..

Elle reste muette, elle ne s'attendait pas a une tel critique.

- Soyez franche avec moi. C'est pour se Sebastian que vous faite ça?...

Elle deviens toute rouge est gêné, ça lui va beaucoup mieux!

- Et bien... Je...

Je soupire.

- Je trouve ça vraiment dommage...

- Quoi donc?...

- Non rien. Bonne journée.

Je fait demi-tour et m'apprête a partir.

- Ronald, attendez!...

Elle m'attrape par la manche.

- Qu'est-ce qui ne va pas?... Vous ne semblez pas être dans votre assiette...

Je lui fait un sourire un peut forcé:

- Je ne vois pas de quoi vous parlez! Je me sent parfaitement normal, dis-je un peu froidement.

Elle me regarde étonné par ma réponse froide.

- Vous pouvez me dire si quelque chose ne va pas, vous savez...

- Pourquoi ça n'irais pas?

- Et bien...

Elle ne trouve pas de suite a sa phrase.

- Vous voyez. Je vais bien. Celui qui ne va le moins bien d'entre nous deux, je ne pense pas que cela sois moi...

Elle reste figé, estomaqué par mes mots.

- Vous vous minez la santé et le morale pour rien, May, vous valez mieux que ça... Bien mieux que ça.

Plus un mot ne sort de sa bouche. Je détache ma manche de sa main et commence a partir.

- Au revoir et bonne journée.

Je lui ai dit que j'allais parfaitement bien, mais c'est bien évidement faux. J'ai l'impression de brûler de l'intérieur. A chaque fois que je vois le visage trop parfait, de porcelaine de se monstre, j'ai envie de lui sauter dessus et de l'étriper. Serrais-ce ça, se que l'on appel de la haine?...

Je ne sais pas combien de fois je me le suit dit,

Pour me détendre, pour oublier, lors de mes pauses, quand je ne suis pas d'humeur, je bois une bière au bar.

Pdv May-Linn:

Je ne comprend pas. Pourquoi a t-il réagis ainsi?... Il semblait... Frustré. Triste. Pourquoi n'a-t-il pas voulu m'en parler?... Il a l'aire de souffrir... Lui aussi... Et comment a t-il su pour Sebastian?... Il est plus observateur que je ne le pensais... C'est le seul a s'en être rendue compte alors que je le vois si peu... J'étais heureuse de le revoir, je me sent a l'aise a ses côtés. Mais son côtés froid, que je ne lui connaissais pas, m'a surprise, prise au dépourvu. Moi non plus, je ne l'ai pas reconnue. A vrai dire, désormais, je m'inquiète plus pour lui que pour moi, et quand j'y repense, il n'avait pas l'aire vraiment pas bien. Je voudrais le revoir, lui parler, il est le seul au courant pour Sebastian... Et moi j'aimerais savoir se qui ne va pas chez lui. Depuis se jour, je me met a chercher Ronald dans les parages, je dois absolument lui parler! C'est alors qu'un soir où je n'arrivais pas a trouver le sommeil et que je me promenais dans le jardin (le jardin est magnifique la nuit), je l'ai croisé, mais il ne me remarqua pas tout de suite.

- Merde... J'crois qu'j'ai un peu trop forcé sur la bière... Dit-il en titubant.

Effectivement, il ne marche pas droit et semble dans la lune. Il fini par se prendre une pierre, trébucher et tomber a plat par terre. Mais il ne bouge pas, juste un soupire sort de sa bouche.

- Vous allez bien, Ronald?...

- Ah... C'est toi...

Ça ma surprise quand il m'a tutoyé, mais ce n'est pas désagréable. Mais il reste par terre. Je l'aide alors a se relever.

- Vous vous êtes fait mal?...

- Non, ça va... Dit-il un peu froidement.

Étrangement, il semble distant, il évite mon regard et il règne un étrange malaise.

- Merci.

- Quelque chose ne va pas?

- Tout va très bien pourquoi?

- Dite moi.

- Je te dit que c'est la vérité! Dit-il un peu énervé.

- Quand tout va bien, on est pas bourré en pleine forêt! Dis-je fermement.

Ronald est surpri par ma réaction ferme, mais j'en suis la première surprise.

- Parlez moi, s'il vous plait, j'aimerais vous aider...

- Avant d'aider quelqu'un qui n'est pas bien, tu devrais être bien dans ta peau toi même.

Il a raison. Mais comment sais t-il?... C'est le premier à me percer a jour ainsi.

- Dite le moi, ne serrais-ce qu'un petit peu, vous avez besoin d'aide...

- Ne mentez pas. C'est vous qui avez besoin d'aide, pas moi.

Il se remet a me vouvoyer....

- Laissez moi vous emmener chez vous, au moins!... Vous ne marchez même pas droit!...

- Ce n'est rien, j'ai l'habitude.

- Comment ça l'habitude?! Vous faite ça souvent?!

Il se tut et détourne le regard. Quelque chose ne va pas, c'est une évidence.

- Et pourquoi êtes vous aussi loin de chez vous?...

- ... J'étais partis pour rentrer chez moi, mais mes pas m'ont mené ici...

- Quoi qu'il en sois, je ne peut pas vous laisser là.

- Et pourquoi pas?...

- Ce serrais irresponsable de laisser un homme bourré en plein milieux de la forêt et si loin de chez lui!

- ... Vous devriez plutôt vous coucher, vous devez être épuiser.

J'y crois pas, pourquoi est-ce qu'il change de sujet de conversation?! Et entre nous deux, c'est bien lui le plus épuisé!

- Vous aussi. Puisque c'est comme ça, vous aller dormir ici!

Il fait des yeux ronds.

- Ah non non, je ne veux pas importuner, vous et votre maître!

- Mais non, ne vous en faite pas, il serra compréhensif!

Il recule, il semble comme effrayer par quelque chose.

- Je suis désolé, je ne peux pas accepter, au revoir!

Il se retourne, se met a courir, mais il se prend l'arbre juste en face de lui en pleine figure et tombe en arrière. Ses lunettes volent.

- Ronald!... Vous allez bien? Vous êtes blessé?... Dis-je en m'agenouillant a côté de lui.

Il s'est assommé, il dort déjà comme un bébé avec une grosse bosse au milieux du front. Au moins, la question est réglé, il dormira ici. Je transporte alors jusqu'au manoir, le mettant dans le lit d'une chambre pour domestique vide. Je reste alors assise a côté de lui, tiraillé. Qu'est-ce qui le rend si triste a la fin?... Pourquoi ne veux t-il rien me dire?... C'est en me posant cette question que je me rend compte de quelque chose: je ne suis rien pour lui. Il a surement des proches, une famille prête a l'écouter, alors que moi, que suis-je pour lui?... Juste une bonne maladroite, même pas une ami, il est en droit de ne pas vouloir me parler de ses problèmes, après tout, je le connais si peu, pour qui me suis-je prise?... Quelle idiote...

Après quelques minutes de réflexion intense en regardant son visage endormi, je décide de lui en parler demain et de le laisser.

Alors que j'ouvre la porte pour sortir, Sebastian apparaît devant moi.

- M-Monsieur Sebastian?!... Dis-je surprise.

- Que fais-tu ici, May-L...

Il se tut alors en regardant par dessus mon épaule et en apercevant Ronald endormis sur le lit et prend un haire sévère.

- Que fait-il ici, May?

- E-Euh, et bien, il ne se sentais pas bien, alors je l'ai invité a dormir ici pour la nuit... Dis-je un peu embarrassé.

- Il empeste l'alcool. Es-tu sur de dire la vérité?...

Je ne peu pas le cacher a monsieur Sebastian plus longtemps!

- ... Il étais bourré et il c'est assommé contre un arbre, alors je l'ai amené ici...

- De puis quand fréquentes-tu cet alcoolique?

Un frisson glacé parcoure ma colonne vertébrale dû au regard sévère et froid qu'il me lance.

- I-Il n'est pas alcoolique, il a juste des problèmes ses derniers temps...

- Quelqu'un qui bois pour oublier ses problèmes, j'appel cela un alcoolique. Et puis c'est irresponsable de la part d'un gentleman de laisser une lady s'occuper de lui ainsi!

Je deviens toute rouge. Il m'a qualifié de lady! Mes efforts ont enfin payés! Mais ma joie n'est que de courte durée:

- Je ne veux plus que te le revois.

- Hein?...

- Ne fréquente pas se genre de type, ça peut être dangereux, tu m'entends?

- Mais Ronald est très gentil! C'est quelqu'un de bien, il a juste besoin d'aide!... Et comment pouvez-vous le juger alors que vous ne lui avait jamais parlé?...

Sebastian est très surpris par ma réaction, mais je le suis tout autant que lui. C'est la première fois que je m'oppose a lui avec autant de fermeté.

- J-Je suis désolé...

- Va te coucher, on n'en reparlera demain matin.

J'hoche la tête en silence et execute sa demande.


Pdv Ronald:

Ouch... Ma tête... Qu'est-ce qu'il c'est passé?... J'ouvre les yeux et me retrouve dans un lieu inconnue.

- Où suis-je?... Aie... Dis-je en frottant mon front bossus.

Sa y est! Je me souviens! Ce putain d'arbre!... Sérieusement, il a toujours été là?... Je ne m'en souvenais pas!... Je l'ai pas manqué! Combiné a la cuite d'hier soir, j'ai l'impression que ma tête va exploser. Je tourne la tête et vois mes lunettes posé sur la table de chevet. Je les prend alors et les met. Merde, elles sont rayées... Va falloir que je les fasse réparer... Alors que je me met a observer la chambre dans le quel je suis, quelqu'un entre, et mon cœur se stoppe a sa vue avant de repartir de plus belle.

- M- May-Lin!!... Je suis vraiment désolé, je suis navré!! Je lève en precipitation mais ma tête me rappelle vite que je n'ai pas vraiment la forme.

- Ronald, calmez-vous, restez allongé!...

Trop tard, je me ramasse lamentablement a cause de ma précipitation et tombe sur elle, mais celle-ci me rattrape.

- Vous allez bien?... Me demande t-elle inquiète.

- Je...

Soudain, je me rend compte que j'ai la tête sur sa poitrine. Embarrassé, je me recule soudainement et tombe en arrière sur le lit.

- Ma tête... Soupirais-je de douleur.

En plus d'avoir un mal de crâne horrible, je suis tout rouge comme une tomate et réfugis mon visage honteux dans mes mains.

- J-Je suis vraiment désolé, May-Linn...

- Ce n'est rien, calmez-vous, tout vas bien! Reposez-vous un peu, dit-elle, ne semblant pas s'être rendue compte de l'ambiguïté de la situation.

Je regarde l'heure sur l'horloge.

- Je vais être en retard!! Dis-je en me redressant, droit comme un i.

- Calmez-vous Ronald, vous n'êtes pas en état de travailler!... Vous n'aurez qu'a dire a votre patron que vous êtes malade!...

- Mais il s'en fou, mon patron, que j'ai la crève, qu'il neige, je dois aller au travaille au plus vite.

- Restez couché, je vous dit! Dit'elle avec un ton plus ferme.

Pdv May-Linn:

Il me regarde, surpris, avant de s'allonger et de soupirer en détournant le regard. Il reste alors muet, affalé sur le lit. Je soupire et m'assois a côté de lui.

- J'ignore quel sont vos problème, mais vu l'état dans le quel vous êtes, vous ne pouvez pas garder ça pour vous! Si vous ne voulez pas en parlez a moi, alors parlez en a un de vos ami ou votre famille!

Il se met soudain a rigoler, un rire teinté de tristesse.

- Qu'est-ce qui vous fait rire ici?...

- Rien.

- Promettez moi que vous en parlerez à quelqu'un, je refuse de vous voir dans cet état plus longtemps!

Aucune réaction, il conserve son regard perdue et pensif, fixant silencieusement le vide.

- Vous m'écoutez au moins?!

- Oui, je vous écoute, May-Linn.

- Alors répondez moi!

- Je n'ai personnes.

Je reste étonné.

- Que voulez-vous dire? Vous avez bien des amis, n'est-ce pas!

- J'en avais. Ce n'est plus le cas.

- De la famille alors, vos parent par exemple!

Il se remet un rire, c'est un rire encore plus douloureux.

- Ca bien longtemps qu'ils sont mort!

Je suis choqué par ses paroles. Il est donc orphelin?... Mon cœur se serre a ses mots.

Je n'en reviens pas, lui qui semble si confiant et extraverti n'a personnes à qui son confier?... Je pensais qu'il avait une grande famille, plein d'amis et un travaille de rêve, me serrais-je tromper?...

- Je suis navré...

- Vous n'avez pas l'être, j'y suis habitué, maintenant.

- Alors, si vous n'avez personnes a qui parler, parlez en a moi, je vous en pris!...

Il me regrade, étonné, avant de sourire un peut triste.

- C'est gentil, mais sa iras. Il faut que j'y aille, dit-il en se levant.

- C'est hors de question! Pas dans cet état!

- Je vais beaucoup mieux, me dit-il en souriant et en avançant vers moi.

On ne me la fait pas a moi! Je vois que c'est un sourire de façade.

- Je ne vous laisserez pas partir au travail ainsi!

- Ne vous en faite pas, je veux juste rentrer chez moi pour me reposer, je ne veux pas vous importuner plus longtemps.

Il est épuisé, je le vois a ses cernes

- Je vous en pris, laissez moi passer, May-Linn.

Après tout, pourquoi pas... Je soupire et dit:

- Soyez prudent, dans se cas, dis-je en me retirant de devant la porte.

- Merci.

Alors qu'il ouvre la porte, Sebastian se trouve juste derrière, le visage aussi sévère que la veille. Ronald, lui fait un pas en arrière en le voyant.

- Bonjour, monsieur Ronald, c'est cela? J'espère que vous rentrerez chez vous sain et sauf, dit-il avec un sourire visiblement forcé.

Ronald, lui, le regarde perplexe avant de partir sans un mot. Ensuite, Sebastian entre dans la pièce et dit:

- Il fait qu'on parle.

Je reste muette.

- Je réitère mes propos de hier soir : ne le fréquente plus.

- Mais pourquoi ?

- Un type comme lui n'apporte que du mal.

- Qu'est-ce que vous en savez ? ...

- Par expérience. Les alcooliques sont tous les mêmes.

- Je ne peu pas le laisser dans une phase pareil ! ...

- Ce type peu devenir dangereux, avec trop d'alcool dans le sang. Écoute May, tu devrais changer de fréquentation.

Je serre le poing. Comment peut-il dire cela ? ... Il ne sais rien ! ... Ronald, alors que je le vois si peut, a tout de suite compris se qui n'allais pas chez moi. Il est le seul a le savoir... Alors que lui, j'ai beau faire tout les effort du monde, il ne me remarque même pas... Jamais je n'ai été en colère contre Sebastian. Mais Ronald est le seul à me comprendre, je me sent moi même avec lui... Je ne peu pas laisser mon ami dans cet état. Pourquoi est-ce que Sebastian veux me faire tant souffrir ? ... En temps normale, il ne fait même pas attention a moi et juste quand je me fait un ami, il s'interpose ? ... Et puis qu'est-ce qu'il en a faire, de moi ?!

- ... Je fréquente qui je veux, monsieur Sebastian. Pardonnez moi, mais c'est contre mes principes de laisser un ami dans une tel situation. Excusez moi.

Je passe a côté de lui sans le regarder, les dents serrées. Ronald, lui, m'a toujours encouragé et a été là pour moi, c'est a mon tour d'être là pour lui !
Alors que je part pour aller dans ma chambre, Sebastian m'attrape par le bras et je me retourne vers lui.

- Tu sais, May, je ne suis pas sur que monsieur apprécirais d'apprendre ça...

Je rêve... Il me menace ?! ...

- Ce type ne t'apportera rien de bon, crois moi, tu n'as pas besoin d'un type comme lui.

Comment ose t-il prétendre se qui est mieux pour moi ou non ?! Je dégage d'un mouvement brusque mon bras et dit avec un ton sévère :

- Comment pouvez vous le prétendre a ma place ?!

Il est très surpris par ma réaction, moi qui suis si docile et discrète d'habitude. Je lui tourne le dos et par dans ma chambre en claquant la porte. Soudain quelqu'un toque a la porte. Je ne répond pas, je n'ai plus envie de lui parler. Il toque une deuxième fois :

- May, c'est nous ! Dit la voix de Finny.

- Ah, c'est vous les garçons, entrez.

Finny et Bard rentrent alors dans ma chambre.

- Que c'est-il passé avec Sebastian, demande Bardroy en fermant la porte derrière lui.

- Tu avais l'air très en colère, on c'est inquiété ! ... Dis Finny.

J'esquise un sourire. Mes amis...

- Vous vous souvenez de Ronald?

- Oui, celui avec les lunettes bizarres ! Dit Finny en imitant des lunettes ses doigts.

- Oui, exactement. Et bien, hier soir, il n'était pas bien du tout, il était très triste et bourré...

- Vraiment ? ... Fait Bard.

- Dans sa maladresse, il s'est assommé contre un arbre... J'ai voulue lui venir en aide et l'ai apporter dans la chambre libre. Mais Sebastian a commencer a me demandé de ne plus le fréquenter.

- Ah bon ?! Pourquoi ?! Fait Finny

- Je l'ignore, il ne semble pas avoir confiance en lui... C'est quelqu'un de très gentil et cela me révoltait que Sebastian me demande de l'abandonner dans un tel moment. C'est tout.

Bard sourit et pose sa main sur ma tête.

- Bien joué, ma p'tit May, te laisse pas faire !

Je suis surprise et émue de se soutien inattendue.

- Fais se que bon te semble, May, et ne laisse jamais personnes de te dire se que tu as a faire où non ! De plus, du peu de fois que je l'ai vue, il avait l'aire d'être un bon p'tit gas. Alors n'écoute pas se vieux jeu de Sebastian!

- Oui ! Ton ami a besoin de toi, tu as le droit de l'aider.

Je suis très touché par leur soutien.

- Merci beaucoup, les garçons...

- Elle a bien grandi, notre petite May ! Tu change vite, tu prend de l'assurance et de la confiance en toi! On est tout les deux derrière toi! Dit-il en me fessant un clin d'œil accompagné d'un pouce en l'air.

- Merci beaucoup, Bard...

- N'hésite pas si tu as besoin d'aide ! Dit Finny en souriant.

- Aller, on te laisse tranquille ! Dit Bard avant de sortir avec Finny.

Je soupire, m'appuie contre le mur, me laisse glisser contre pour m'assoir en boule. Des larmes coulent sur mes joues. Pourquoi, Sebastian, pourquoi ne veux tu pas que je sois heureuse ? Pourquoi est-ce que tu me torture ainsi ? ... Tu m'as déçus, mais ça ne change en rien mes sentiments envers toi... Malgré tout, je n'aime pas m'être disputé avec lui, cela me fait souffrir...

Et Ronald... J'espère qu'il va bien...

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