Chapitre 26
— Prends-moi Seth. Enfonce-toi en moi et fais-moi oublier ma vie entière.
— Elisabeth, murmura-t-il contre mes lèvres d'une voix sensuelle où la réticence et l'envie se mêlaient. Ce n'est pas le bon moment pour m'abandonner ta virginité.
— Pourquoi ? Puisque c'est celui que j'ai choisi.
Je voulais prendre ce que je pouvais pendant que je le pouvais. Je voulais que pendant un moment la vie puisse être facilement résumée, ramenée avec aisance à son essence. Un homme et une femme, deux corps pour une âme.
— S'il te plaît Seth murmurais-je contre ses lèvres en me frottant contre lui. J'ai besoin de te sentir en moi.
— Mon coeur...
— Je t'en supplie, fais en sorte que je cesse d'être vide, insistais-je d'un ton à la fois doux et implorant, en renforçant la friction de mes hanches contre les siennes et en sentant son sexe tendre le tissu de son pantalon. Son pénis gonflait contre mon intimité et cette dure pression masculine semblait être celle qui me manquait pour continuer à exister.
— Si tu te donnes à moi mon coeur, il n'y aura plus de retour en arrière possible. Plus de bien ou de mal, de liberté ou d'échappatoire. Si je prends ta virginité, je ne te laisserai jamais me quitter, tu seras à moi en entier.
— Fais-moi tienne Seth, répondis-je dans un souffle en l'embrassant doucement et en me lovant si intimement contre son corps que j'eus presque l'impression que nous ne faisions déjà plus qu'un.
— Dis-moi que tu es à moi Elisabeth, dit-il en prenant mon sexe en coupe à travers le bas de mon pyjama et en frottant mon clitoris avec son pouce.
— Je suis à toi Seth murmurais-je en me frottant contre sa main en gémissant. J'aurais dû être gênée de ressentir un tel désir. De me déhancher ainsi contre ses doigts sans pudeur ou retenue, mais j'étais devenue une créature sensuelle et passionnée qui voulait simplement jouir sans s'arrêter.
— Es-tu prête à m'accueillir mon chaton ? Es-tu assez brûlante et humide pour me prendre complètement dans ton corps ?
— Oui, murmurais-je d'un ton timide.
— Cela c'est à moi d'en juger mon coeur, dit-il doucement avant de me modeler comme une poupée.
De m'installer confortablement sur mon lit et de m'écarter largement les jambes avant de m'ôter ma petite culotte. De me manipuler avec une douceur et une tendresse qui m'étaient maintenant familières, mais qui en cet instant me touchèrent d'une étrange manière. Après tout ce que je venais de vivre, tout ce qui venait de se briser, j'étais heureuse que quelque chose n'est pas changé, que mon existence puisse toujours tenir sur ses pieds.Rien ne serait désormais comme avant, mais il pourrait y avoir des choses d'avant et cela me suffisait pour l'instant.
— Ta culotte est trempée mon chaton... C'est un bon début, mais je suis sûre que nous pouvons faire bien mieux.
— Seth, me plaignis-je doucement en sentant l'air frais de ma chambre à coucher se faufiler à travers les plis de mon intimité.
— Je suis là mon coeur, dit-il en glissant un doigt en moi et en posant sa langue à plat sur mon clitoris, le léchant et le suçant rendant chaque partie de mon sexe glissant.
Il me stimula jusqu'à la jouissance et puis une fois que celle-ci me cueillit, continua inlassablement à s'animer sur ma féminité, y glissant deux doigts, aspirant mon clitoris gonflé comme le jus d'une pêche à maturité. Il éveillait mon corps avec tant d'ardeur et d'implacabilité que les sensations qui naissaient sous sa bouche et ses doigts étaient presque trop puissantes pour moi. Ses doigts qui bougeaient en moi, sa langue qui caressait les recoins cachés de mon intimité et sa bouche qui aspirait et tétait mon clitoris sans s'arrêter éveillaient dans mon être un plaisir trop dévorant et trop ardent. Après la jouissance, mon sexe était trop vulnérable et sensible, mais Seth ne s'en souciait pas et se contentait de continuer à m'exalter, à me montrer que je ressentirais toujours plus de plaisir que je pouvais en imaginer, mais qu'il me le donnerait toujours de la manière dont il le voudrait.
— C'est trop Seth, geignis-je en bougeant les hanches pour me dérober et en ne réussissant qu'à le rapprocher davantage.
— C'est au contraire bien loin d'être assez Elisabeth, dit-il avec la voix du diable en me maintenant fermement contre lui. Tu vas jouir une autre fois pour moi, je ne m'arrêterais pas avant d'avoir obtenu cela.
— S'il te plait, l'implorais-je alors qu'il glissait la langue en moi et que j'explosais une nouvelle fois.
La boule de feu qui se concentrait jusque-là uniquement entre mes cuisses se répandit dans chaque parcelle de mon être et alors que Seth se déshabillait et soulevait mes jambes pour me pénétrer, je restais immobile dans l'attente de ce qui allait arriver. J'étais vide et alanguie et j'avais envie de lui, alors quand il pressa son pénis contre l'entrée de mon sexe et l'humidifia doucement à l'aide de la moiteur que sa bouche avait fait naître, je ne pus m'empêcher de gémir et de soulever les hanches vers lui.
— Ne bouge pas Elisabeth dit-il en m'immobilisant et en continuant à enduire son pénis du liquide qu'avait déclenché mon plaisir et qui lui permettait maintenant de commencer à progresser dans mon intimité.
De m'écarter doucement mais sûrement en me demandant de le sentir, de me concentrer sur les sensations qu'ils provoquaient, sur tout ce qui désormais nous reliait. Son pouce qui frottait mon clitoris au même rythme que son bassin qui donnait de petits coups de reins de plus en plus profonds en moi. De l'impression de ne pas pouvoir davantage me donner, mais aussi prendre d'un autre être, de triompher tout en étant possédée. C'était bon de le sentir ainsi, mais je savais néanmoins d'instinct qu'il ne s'était pas complètement fiché en moi et qu'il fallait plus que ça pour recevoir totalement un homme au plus profond de son corps.
— Vas-y murmurais-je après un long moment passé à aller et venir doucement dans mon corps. À me pénétrer encore et encore, sans néanmoins aller trop loin, comme pour me rôder en douceur, m'habituer avec délicatesse à sa présence en moi.
— Ah, ma belle et douce Elisabeth. Si tendre et si forte, dit-il en me dorlotant et en entrant finalement enfin complètement dans mon corps, me causant ainsi un léger inconfort.
La douleur de la première fois, on en parlait souvent avec fatalité et désarrois, mais elle n'était pas pour moi si terrible que ça. Comme pour les menstruations l'inconfort varié en fonction des corps, mais également dans ce cas précis, de la manière dont l'expérience était conduite. De la douceur ou la rudesse de son partenaire, de la façon dont il faisait en sorte que se déroule la fusion des corps, de son attention et son expérience, deux éléments dont Seth était bien loin de manquer. Il savait comment allier profondeur et légèreté, comment posséder entièrement et faire vivre intensément et pendant un instant, son coeur qui battait contre mon oreille, ses bras qui m'entouraient comme une ancre dans une mer agitée et la satisfaction de voir le rêve et la réalité se mêlaient suffirent à tout résumer.
Certains moments étaient en effet si beaux qu'ils ressemblaient à des joyaux. Des pierres précieuses qui attiraient naturellement chaque glorieux sentiment comme on voyait luire la lumière sur les facettes d'un diamant. Chacune d'entre-elles nous parlant de plaisir et de désir, mais omettant toujours que c'était notre âme et notre histoire qu'ils utilisaient pour se nourrir. Les secrets dévoilés, le plaisir donné, le sang de ma virginité et les larmes de mon innocence se mêlant pour faire déborder New-York ou peut-être pour le faire exister en moi à jamais. Pour que cette ville reste celle de mes amours et de mes haines, de chaque bonheur et de chaque peine...
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