Chapitre 12 : Le quai de Seine...
« Attendez une minute, c'est qui ce Lucas ? demanda Mathilde.
- Matilde....., s'exaspérèrent Elisa et Cassia.
- Aller Aurore ! Va voir ce très cher Lucas que tu ne peux pas sortir de tes pensées.
- Si vous le dites.
- Oui !
- Ok, c'est bon j'y vais ! Salut les filles ! A demain !
- Attends une minute, l'interpella Cassia, où comptes-tu le trouver ?
- Heu... Je n'y avais pas pensé à vrai dire....
- Tu as son numéro, lui demanda Mathilde.
- Non.
- Une adresse ?
- Oui mais je vais peut-être pas non plus débarquer chez lui comme ça si ? Et puis il est rarement chez lui il m'a dit.
- Non, tu as raison, est-ce que tu sais où il est quand il est seul ?
- Le quai du port....
- Quoi ?! Quel quai ? Et quel port ?
- Celui de Londres...
- Mais tu ne penses quand même pas qu'il ait pu se rendre à Londres en seulement quelques heures ?
- Oui c'est vrai, il faut que je trouve un port.
- Mais la mer est à 400 kilomètres d'ici.
- Alors un quai...
- Cela va être compliqué...
- Je sais ! Le quai de Seine tout simplement ! Bon j'y vais ! A plus tard les filles ! Merci de m'avoir aidé ! »
Elle partit donc en direction du fameux Quai de Seine dans l'espoir d'y trouver l'homme qui faisait battre son cœur...
Alors que elle marchait sur le Quai, Aurore se rendit compte qu'il commençait à faire nuit, le paysage était vraiment magnifique.... Des ombres majestueuses se dressaient sur l'eau avec le reflet des lampadaires. Elles engloutissaient le reste du paysage, se montraient souveraines de ce petit lieu de magie. Elle était comme dans un autre monde. Au loin, elle pouvait distinguer le boulevard Haussmann avec ses immeubles si reconnus pour leur splendeur irrationnelle. Mais elle était si occupée à admirer ce qui l'entourait qu'elle ne s'aperçut pas qu'il n'y avait plus personne aux alentours, ni promeneurs ni marchands ni même de sans-abris. Il n'était pourtant pas si tard. Vite elle comprit pourquoi les gens avaient fuient et le magnifique et somptueux Quai de Seine lui parut soudain lugubre, terrifiant... Mais qu'est-ce qu'elle faisait là, elle était venue trouver l'amour ou plutôt son amour mais cette personne n'était pas ici, la laissant seule dans un endroit qu'elle ne connaissait pas et qui la faisait frissonner de peur. Elle s'apprêtait donc à rentrer chez elle lorsque tout à coup, une main lourde et froide saisit son épaule. En essayant de garder son calme, Aurore se retourna afin de faire face à son agresseur. Elle ne pouvait voir son visage, il était recouvert d'une cagoule laissant seulement apparaître ses yeux. Il tenait dans sa main droite un revolver, il lui ordonna de le regarder et de lever les mains en l'air.
« Regarde-moi ! Allez ! Lève les bras fillette !
- C'est bon voilà je vous regarde, qu'est-ce que vous me voulez ? Laissez-moi m'en aller !
- Mais oui comme ça tu pourras appeler les flics c'est cela....
- Non, je vous promets que je n'appellerai pas la police ! Laissez-moi partir !
- Tu veux que je te libère ?
- Oui s'il vous plait.
- Eh bien si cela peut te rassurer, je vais te laisser partir.
- Oh oui merci !
- Mais avant tu vas faire quelque chose pour moi, enlève tes vêtements !
- Quoi ! Mais non ! Vous êtes malade ! Laisser moi partir !
- C'est le prix à payer ma jolie...
- Mais pourquoi moi !
- Bonne question... C'est vrai que tu n'es pas non plus une bombe atomique mais bon, je fais avec ce que j'ai sous la main et tu comprends, j'ai besoin d'entrainement et quoi de mieux pour cela que d'enlever la virginité d'une gamine de 15 ans....
- Relâchez-moi s'il vous plait, réussit-elle à articuler entre deux sanglots.
- Bon je n'ai pas toute la journée alors maintenant enlève ta foutue veste ! »
Comme elle n'obéissait pas, il la lui retira lui-même. Puis il s'attaqua à son haut. La jeune fille n'avait plus que son soutien-gorge pour lui couvrir le haut du corps. Après cela, il commença à déboutonner son jean et il le balança derrière lui. Enfin il revint vers Aurore et lui dit :
« Tu vois ce n'est pas compliqué de se déshabiller, maintenant à toi ! Retire tout ! Ne t'inquiète pas, tu n'attraperas pas froid ce soir, quand tu seras sous moi, bien au chaud, tu ne souhaiteras plus que j'arrête et tu m'ordonneras de continuer... Allez ! Je n'ai pas que ça à faire !
- Non ! Je ne veux pas ! Elle tenta de s'enfuir en courant mais vite il la rattrapa.
- Tu as essayé de t'enfuir ? C'est très mal ça tu sais ? Puisque tu insistes, je vais me charger de ta petite jupe moi-même mais je ne te garantit pas que tu la retrouveras entière après mais bon c'est toi qui as choisi alors ne viens pas te plaindre ! »
Alors qu'il se rapprochait de plus en plus de la fermeture à l'arrière de sa jupe, une voix la sortit de sa torpeur et stoppa net le violeur.
« Relâche-la immédiatement ! cria une voix grave et forte.
- Tu rigoles là ou quoi mon gars, c'est moi qui l'ai trouvé en premier ! Je ne te laisserais pas me la prendre !
- J'ai dit, relâche cette jeune fille immédiatement !!! »
Aurore ne le reconnut pas tout de suite car quelque chose en lui avait changé, des canines apparaissaient sous ses lèvres. Elles s'allongèrent de plus en plus,cela la déconcerta tout autant que son agresseur...
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