Le feu dévore tout sur son passage.
Incendiant la plaine qui nous entoure.
Et pourtant je ne bouge pas.
Je reste de marbre.

Peut être que je devrais pleurer ?
Peut être que je devrais courir ?

Mais je n'y arrive tout simplement pas.
Alors je fixe le corps gisant à mes pieds.

Est ce moi qui est fais ça ?
Ou bien est ce quelqu'un d'autre ?
Une autre moi.

Et c'est en fixant ce cadavre que je me dis :

Qu'est-ce que j'ai fais !

Alors deux grosses larmes roulent le longs de mes joues.
Je veux courir mais c'est trop tard.
J'aurais du le faire quand j'en avais la possibilité.

Piégée et condamnée je m'écroule au sol.

Si l'amour tue alors il est bourreau et moi victime jusqu'à ce qu'à mon tour je devienne bourreau et un autre victime.