Chapitre 7
Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.
Chapitre 7
Harry se sentait toujours vide après avoir annoncé à des proches la mort de quelqu'un qui leur avait été cher. Même si Vincent Crabbe avait quitté sa femme, celle-ci n'avait pu empêcher de lourdes larmes de couler de ses yeux alors qu'elle tenait fermement sa fille de dix ans contre son cœur. Non... Il détestait toujours voir ce spectacle. Mais, maintenant, il n'avait plus le temps de penser aux larmes de la jeune veuve. Il ne pouvait qu'essayer de trouver des liens... un sens à tout cela... Pourquoi tuer Vincent Crabbe ? Était-ce vraiment le même meurtrier ? S'il s'agissait du même meurtrier... s'attaquerait-il aux autres enfants ? S'arrêterait-il en si bon chemin ? Mais, pourquoi éliminer Vincent Crabbe en premier ? Il devait y avoir une raison. Est-ce que le boxeur avait été mis au courant de quelque chose ? Une minute... il ne pouvait pas uniquement se concentrer sur cette piste.
Il devait aussi envisager que Vincent Crabbe avait été tué par quelqu'un d'autre. Un ami jaloux. Un adversaire bafoué. Une femme trompée. Il y avait plusieurs possibilités qu'il ne pouvait négliger. Mais, bon sang ! Chaque fibre de son corps lui hurlait que c'était le même meurtrier. Mais, qui ? Quand ? Comment ? Il les avait tous interrogés. Est-ce que voulait dire qu'ils étaient partis tranquillement exécuté Crabbe avant ou après qu'il soit passé ? Impossible... Ou bien très possible. Si c'était la vérité, cela voulait dire qu'ils avaient à faire à un dangereux psychopathe qui ne ressentait aucune peur à se faire prendre. Etait-ce parce qu'il avait toujours été chanceux ou bien était-ce de l'insouciance ? À moins que ce ne soit que de l'arrogance. Si c'était de l'arrogance, il était mal barré. Presque chaque rejeton de Lucius Malfoy débordait d'arrogance. Il pouvait se souvenir du regard hautain de Lavande Brown ou encore du sourire en coin de Théodore Nott. Ils avaient tous des raisons d'être arrogants et d'être sures d'eux. Ils avaient tous aucun alibi et tous un mobile.
-Ron.
Son partenaire leva la tête de son ordinateur portable pour lui jeter un regard irrité. Il allait devoir se séparer les tâches. Il fallait qu'ils fouillent dans chaque dossier de tous les enfants de Lucius Malfoy. Un d'eux allait devoir aller voir Pavarti Patil afin d'établir un profil. L'autre allait devoir fouiller dans les relations de Vincent Crabbe pouvoir qui voudrait bien le voir mort. Et il faudrait aussi passé à la morgue afin de voir de quoi exactement ils étaient morts.
-Va voir les anciennes relations de Vincent Crabbe. Déclara-t-il d'emblée.
-Il faut qu'on se sépare la liste des enfants. Qui prend qui ?
-Je prends Lavande Brown, Drago Malfoy, Luna Lovegood, Pansy Parkinson et Severus Rogue.
-Je me charge donc de Blaise Zabini, Théodore Nott, Grégory Goyle et Neville Londubat...
Les deux hochèrent la tête avant qu'un sourire goguenard ne fasse son apparition sur le visage criblé de tâches de rousseur.
-Alors, tu as pris ton coup de foudre ? Chantonna son partenaire.
-Est-ce que tu veux que je te retire ton coup de foudre ? Répliqua froidement Harry.
Le rouquin laissa échapper un éclat de rire avant de reprendre une mine sérieuse.
-Si c'est le même meurtrier... Commença-t-il. Il faut qu'on protège les autres enfants.
-Nous n'avons aucune preuve. Le Commandant risquerait de nous rire au nez si on lui dit qu'on a besoin de plus de policiers pour garder chacun de ses neuf enfants.
-Ouais... à moi de prouver que personne ne l'a fait.
Les deux se séparèrent alors et Harry décida d'aller directement voir Pavarti Patil. Certes, la jeune Indienne parlait beaucoup trop pour ses pauvres oreilles. Mais, elle était la meilleure profileuse de leur unité alors il allait devoir se résigner... enfin, s'il réussissait à éviter le cerbère qui lui servait de secrétaire.
-Mademoiselle Patil est occupée. Siffla glacialement la vieille dame.
-Oui, nous le sommes tous. Maintenant, dites-lui que je suis ici et qu'elle a intérêt à avoir commencé mon profil.
Les yeux bleus le foudroyèrent sans ménagement avant qu'elle ne compose le numéro de la profileuse. Harry avait appris à se résigner avec elle. D'ailleurs, la vieille femme s'amusait à faire peur à tous les policiers de leur base. Il était prêt à parier un mois de son misérable salaire que son plus grand plaisir était de faire peur à ses nombreux petits-enfants.
-Elle vous attend Lieutenant Potter. Soyez bref.
-C'est elle qui doit être brève et non moi.
Les deux s'affrontèrent farouchement du regard puis Harry poussa la lourde porte en bois. Patil l'attendait assis sur une chaise qui semblait beaucoup plus confortable que la sienne. Ses yeux marrons se posèrent sur lui et elle lui fit signe de s'asseoir devant elle.
-Bonjour Harry. Salua-t-elle de sa voix fluette.
-Bonjour, Patil. Mon profil.
-Tu n'as jamais été du genre à faire la conversation. Soupira la jeune fille.
Elle sortit alors une feuille de son pupitre et le mit devant elle.
-Nous avons à faire à un être profondément calme et consciencieux. Expliqua-t-elle d'emblée. As-tu déjà reçu les résultats de la morgue ?
-J'y allais. Répondit-il. J'ai été occupé ce matin.
-Oui... dix enfants... ce type n'a pas chômé. En tout cas, d'après les résultats, avant de mourir Lucius Malfoy avait reçu un sédatif. Pas assez puissant pour l'assommer, mais assez puissant pour le rendre faible et inoffensif. Donc, facile à tuer. Le meurtrier tenait à se qu'il ressente de la douleur... afin qu'il comprenne un peu mieux sa douleur. Il l'a troué de coup de couteau et lui a, ensuite, défoncé le visage à l'aide d'un objet solide. Il y a une incohérence à ce niveau.
-Pourquoi ?
-Le couteau est une arme facile à manipuler. Le meurtrier l'a drogué pour qu'il n'offre pas de résistance et, ensuite, il l'a poignardé à l'aide d'un objet tranchant et donc facile à utiliser. Il n'est pas fort physiquement. Cela ne le dérange pas, il peut se servir de d'autres moyens pour montrer sa force. Mais, les coups avec un objet solide... cela de la force brute... C'est très étrange, je dois l'admettre.
Les sourcils d'Harry frémirent alors. Une force brute ? Un boxeur possédait de la force brute. Bien évidemment, c'était son métier. Le visage de Crabbe était en parfait état. Il y avait juste des coups de couteau. Si le meurtrier de Crabbe était le même que celui de Lucius Malfoy... pourquoi prendre le risque de l'exécuter avant leur arrivé ? C'était bête et stupide... Mais, il ne fallait pas que Crabbe parle... Il devait l'éliminer avant qu'il n'ouvre sa grande trappe et balance tout aux flics.
-Comment est-il ? Demanda Harry. En arrivant chez Lucius Malfoy. Pendant qu'il le tue. Après qu'il le tue.
-Avant d'arriver, il est tout à fait charmant. Il a l'air inoffensif, ce qui explique pourquoi Lucius Malfoy l'a laissé s'approcher assez près pour lui administré le sédatif. Il lui parle calmement, gentiment. Et puis, pouf. Il lui donne le sédatif. Ensuite, il prend son long couteau et il regarde... il se délecte de le voir à ses pieds et impuissant. Il est encore calme à ce moment-là... il lui donne un coup de couteau au cœur, ce qui le tue aussitôt, puis il sent le pouvoir entre ses mains... Les souvenirs l'assaillent. L'humiliation, la haine, la colère, la déception... tout lui revient en tête et il ne peut plus s'arrêter. Il relâche son couteau... la rage est finie. Il n'aurait pas pu s'arrêter avant que la rage ne soit finie... Je ne peux pas l'imaginer prenant un objet et commençant à le frapper. Il a déjà épuisé sa rage. Après, c'est fini. Il se change dans la toilette et il ressort comme si de rien n'était. Il a accompli ce qu'il devait accomplir.
Harry hocha la tête et se leva.
-Merci d'avoir fait ce profil aussi vite.
-Si tu as d'autres éléments concernant cette enquête, envoie-les-moi.
-Pourquoi cette enquête t'intéresse-t-elle ?
-Je suis amie avec Lavande Brown. Bien évidemment. Rajouta-t-elle précipitamment. Je ne lui fournirais aucun indice. Mais, je ne tiens pas à ce que tu la garde dans ton collimateur trop longtemps.
-Tu ne penses pas qu'elle est coupable ?
-Pas du tout. Elle n'est pas assez froide et calculatrice. Elle essaye de l'être, mais elle ne l'est pas.
()
Harry partit alors à pieds jusqu'à la morgue. Une forme commençait à se dessiner devant lui... un mobile... peut-être que les autres enfants n'étaient pas en danger pour l'instant. Il ignorait encore pourquoi le meurtrier avait eu l'idée d'emmener Vincent Crabbe avec lui... Il avait maintenant cette conviction. Le meurtrier avait tué Vincent Crabbe pour ne pas que celui-ci le dénonce. Avait-il pris peur ? Non, probablement que non. Il était bien trop sur de lui. Il était rentré dans la maison de celui-ci... lui avait parlé de lui et de Ron... Oui, il était convaincu que le meurtrier les avait vus avant d'aller chez Vincent Crabbe. Et puis, il lui avait administré le sédatif. Il l'avait alors poignardé avec rage. Pourquoi de la rage envers Crabbe ? Il n'était qu'un pion après tout. Puis, après la rage, il s'était relevé, était parti se changer et était parti. Il ne l'avait pas manqué de beaucoup de temps... une heure maximum... Après tout, Crabbe habitait dans un coin reculé de la ville... peut-être connaissait-il un raccourci ? Il rentra alors dans la morgue et marcha directement vers le docteur Raspoutine comme l'appelait Ron. Bon, c'est vrai nom était en fait Edouardo Megullini. Mais, il était vrai qu'il avait l'air d'un sacré fou avec ses cheveux hirsutes et ses grands yeux noirs qui semblaient regardé partout à la fois.
-Dehors, morveux ! Cracha-t-il avec hargne.
-J'ai besoin d'information sur mes cadavres. Répliqua Harry. Mon cas est prioritaire.
-Vous les policiers vous pensez toujours que vos cas sont prioritaires. Et bien, je n'ai pas le temps bon sang !
Il n'avait pas le temps pour ces conneries. Il avait deux cadavres à la morgue et un meurtrier arrogant et chanceux dans la nature. Bien que l'hypothèse qu'il avait formulée réussissait à prouver que le meurtrier n'avait aucune raison de s'en prendre aux autres enfants... Il ne pouvait perdre du temps.
-Une bouteille de porto ça vous dirait ?
Les yeux noirs se fixèrent brusquement sur lui avant qu'un sourire affichant des dents jaunes ne fit son apparition.
-Tu apportes toujours de la bonne qualité Potter.
-Ouais... Maintenant, parlons de mes cadavres.
-Ils sont morts, voilà ce que je peux te dire.
Harry se contenta de lui jeter un regard ennuyé alors qu'Edouardo riait tout seul de sa blague morbide.
-Les deux ont été drogués avec un sédatif moyen qui les faisait se sentir étourdi. Le meurtrier n'a pas perdu de temps et les a tués en un seul coup. Tous les autres coups de couteau ont été administrés après la mort. Le premier cadavre, celui qui n'a presque plus de visage, a reçu 53 coups alors que le deuxième en a reçu 32. Par contre, c'est étrange...
Le vieux docteur se pencha alors sur le cadavre d'une jeune fille de 10 et lui toucha légèrement les cheveux.
-C'est toujours horrible de voir des mômes ici. Fit-il remarquer. Ouais, ce qui est étrange c'est la force.
-Quoi ?
-Le visage du premier... les coups étaient vraiment forts pour réussir à lui défoncer la tronche de cette manière. Mais, les coups de couteau... avec une telle force brute... les coups auraient fait plus de dégâts... il aurait déchiré plus de chose, tu vois. C'est bizarre.
-Ouais... c'est bizarre.
Harry lui fit alors un vague signe de tête et lui promis d'amener son bouteille de porto le plus vite possible. Vincent Crabbe avait aidé son meurtrier, il n'en avait aucun doute. Maintenant, il fallait qu'il découvre qui avait bien pu connaître le boxeur. Il sortit alors son cellulaire et composa le numéro de Ron.
-Allo ? Répondit le roux.
-Vincent Crabbe a aidé Lucius Malfoy à être tué et le meurtrier est allé lui fermer la bouche à jamais. Il faut qu'on découvre si un ou plusieurs de ses enfants connaissaient Vincent Crabbe.
-Compris. Je commence ma part de la liste.
-A plus tard.
Le brun était à peu près sur qu'il ne dormirait pas beaucoup cette semaine... Merde.
À suivre...
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