Les premières odeurs que je sentis en sortant de la voiture étaient celles de diesel, d'urine et de tristesse. Tout ça me changeait que dis-je me dépaysageait et m'enlevait cette belle campagne des Ardennes. J'ai dû la quitter à cause de mes parents, papa avait eu une prime pour un temps indéterminé afin dêtre chroniqueur dans le "Charleroi News". Ils me l'avaient annoncé sans enthousiasme, sans joie juste comme ça, comme lorsqu'on annonce le décès du cousin, du cousin de coeur de votre mère qui habitait à Tombouctou et que vous n'avez jamais vus.

- « Marine, vient ma chérie je dois te dire quelque chose »

- « Oui jarrive papa. Rien de grave ?? »

- « Non, non vient » me répondit-il un peu plus angoisser

- « Ma chérie, j'ai deux nouvelles à t'annoncer une bonne et une mauvaise »

Je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'il commence par la bonne, d'habitude mon père est plutôt du genre défaitiste, jamais il ne commencerait par une bonne nouvelle SAUF. Si celle-ci nest pas si super que ça...

- « J'ai reçus une promotion et donc aussi un nouvel emploi dans le Charleroi News mais...»

- « Le Charleroi News mais MAIS CEST FANTASTIQUE !!!!Et en plus à domicile PARFAIT !! Au début je pensais que tu allais me dire que l'on devrait déménager »

-« Eh bien justement oui »

Ma joie senvolât comme un oiseau évitant une voiture

- « QUOI ?? Mais non !! NON! Tu nas pas dit oui j'espère ?!?!?! »

Je lançai un regard noir à mon père qui hocha la tête puis je m'attaquai à ma mère

- « Et toi, TOI, tu l'as laissé faire ? »

- « Ma puce écoute moi, tu sais ce n'est pas pour demain, on ne déménage que dans six mois. »

- « SIX MOI ?!?! Et mes amies et Thomas alors je leurs dis quoi ?»

- « Au revoir juste ça ce n'est pas un adieu, tu viendras passer un weekend sur deux chez papi et mamie et un mois pendant les vacances. Ho et puis arrête de pleurer ce n'est qu'un petit ami et des copines tu t'en ferras d'autre » me retrancha mon père.

Fâchée je monti dans ma chambre, claqua la porte pleura sur mon lit, après deux heures ma mère monta et me réconforta en me disant que ce n'était que pour quelques mois un an maximum.

Même, six mois, un, deux ans, je devais tout quitter ma maison, mes amies, mon copain, ma campagne, ma coure d'école avec le gazon et les arbres, mes Ardennes enfaite je devais quitter toutes ma vie.

- Elyn
Voilà j'espère que ce premier chapitre vous as plu et que vous attendez avec impatience le deuxième.
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