Chapitre XXXIV
Je me sens tout particulier. Je ressens quelque chose de si puissant que j'ai du mal à rester calme en fait. Je continue à le regarder en sentant ce truc monter lentement en moi. Monter progressivement et me faire trembler. Je serre ses mains dans les miennes et me mets à respirer plus fort, tout comme lui, son souffle se trouble un peu. Il louche sur mes lèvres et continue à les taquiner des siennes après sa légère morsure qui m'a totalement secoué de l'intérieur.
-Je ressens un truc nouveau en moi... c'est bizarre.
Oh putain j'ai osé le dire ! J'ai osé... Il semble surpris tandis qu'un petit sourire naît sur son visage. J'ai chaud ! Beaucoup trop chaud et en prime mon cœur bat le tocsin, je suis en train de perdre la tête. Je me retiens de dévorer ses lèvres et reste simplement immobile, à les contempler, sentant qu'il fait de même.Finalement sa petite voix me sort de ma rêverie :
-De l'excitation ?
Ce mot résonne dans ma tête, il résonne encore et encore, se fait écho avec d'autres mots et verbes qui se bousculent dans une farandole incompréhensible. Je perds la tête ! Sans plus attendre je plaque mes lèvres sur les siennes sans même regarder s'il y a quelqu'un dans le couloir. A cet instant précis, je m'en contrefiche. Des papillons résident dans mon bas ventre et remontent lentement pour venir tordre mon estomac. Notre baiser commence calmement mais rapidement il devient désordonné et se transforme presque en furie. J'en profite pour murmurer entre deux baisers ardents :
-C'est plus encore...
Mon souffle abrupte se mêle au sien. Il m'embrasse à pleine bouche s'agrippant au col de ma chemise, m'attirant de plus en plus contre son corps. Mon cœur s'affole, je plaque une de mes mains près de sa tête et penche un peu plus la mienne pour que notre baiser puisse s'approfondir encore plus, pour tenter de combler ce truc bizarre qui commence à nous dominer : une sorte de pulsion malsaine, de l'excitation poussée à son paroxysme. Je finis par me reculer de lui pour reprendre mon souffle. Il me regarde intensément, avec une lueur de désir qui le trahit. Il se mord la lèvre et murmure :
-Et ?
Comment ça ''et'' ? Je tente de calmer les battements de mon cœur bien trop puissants et rapides mais c'est peine perdue. Il me fait devenir fou. Il s'humecte les lèvres, ne m'aidant pas du tout. Je mordille sa lèvre et le regarde avec fièvre. Et ? Et j'en sais rien, je suis en train de perdre la boule. J'arrête de le mordiller et colle mon front au sien pour murmurer :
-J'ai envie de plus, pas toi ?
Je dévie le regard, me sentant quelque peu intimidé et pas trop sûr de moi. J'aurais pas l'air con s'il me dit que non. Je crois que s'il me répond ça je pars en courant. Ses mains reviennent dans mon dos et me collent à lui puissamment. Il tremble, je le sais. Plutôt que de me répondre il jette un bref regard autour de nous et plaque ses croissants de chair fougueusement contre les miens. Je gémis sous la surprise et prends immédiatement l'initiative d'approfondir notre échange, laissant nos muscles roses se livrer à un ballet interdit.Je meurs d'envie de l'embrasser comme ça depuis ce matin. Je sens ses mains taquiner le haut de mes fesses. Mon cœur chavire mais je ne fais aucune réflexion. Je mets simplement un terme à nos baisers. Je tire sur sa cravate pour le maintenir contre moi. Il murmure, le rouge aux joues :
-Oh si j'ai envie de toi mais on est au lycée...
-C'est pas toi qui, ce matin, avait plutôt l'air de pas vraiment être contre ?
Il semble pris de court et tente de répondre mais les mots se mélangent et refusent de sortir correctement. Je dépose délicatement ma bouche contre la sienne pour le calmer. Ses yeux s'ancrent dans les miens et rapidement il les ferme pour succomber lentement à mon baiser si charmeur et charmant à la fois. Je glisse mes mains sur ses fines hanches que j'agrippe.
-Je... Faut voir...
Je me bloque. Non pas que je suis choqué, je dirais plutôt que mon cerveau arrive plus à suivre. Je le fixe laissant mes mains tremblantes sur ses hanches bien marquées. Il glisse une de ses mains dans ma nuque tandis que de l'autre il frôle mes fesses. Un long frisson remonte le long de ma colonne vertébrale.
-C'est-à-dire ?
Me risquais-je à demander. Il ouvre grand les yeux et se fait de l'air en soupirant un petit coup. Il mordille nerveusement sa lèvre et soutient à nouveau mon regard qui se fait intense, fiévreux et peut-être même impatient. Ses lèvres tremblent, je prends donc mon courage à deux mains et le tire vers moi en reculant. Il murmure dans le creux de l'oreille :
-On couche pas au lycée.
Je souris en coin, comprenant que j'ai son accord pour d'autres choses d'autant plus plaisantes. Je dois avouer que l'idée de faire des choses au lycée me fait tout bizarre mais ça a un côté assez excitant aussi. Une sorte de frisson de fièvre qui nous ronge de l'intérieur. Je l'embrasse furtivement et lui demande en susurrant :
-Et pour d'autres choses, t'en dis quoi ?
Je me mords la lèvre et laisse mon indexe descendre de son front à son bas ventre. Il suit mon doigt des yeux et au fur et à mesure qu'il descend, un petit rictus trahit son état actuel. Comme moi :Empli d'un désir nouveau, d'une folie surpuissante. Il laisse glisser ses lèvres l'espace de quelques secondes sur les miennes.
-Et toi ?
Moi ?Je pense que le fait que je sois en train de trembler de partout, que mon cœur bat à vive allure et que des papillons tordent mon estomac, confirment plutôt mon idée là-dessus. J'avoue timidement :
-J'en dis que j'ai envie de toi.
Il m'embrasse tendrement, avec délicatesse et une pointe de timidité qui s'envole rapidement, très rapidement même. Il est tout timide et gêné, j'aime bien ce lui. Il est un peu comme moi : Il aune sorte de personnalité double on dirait. Il peut-être très timide comme très provocateur. Je pense que c'est l'une des choses chez lui qui me rend dingue. On se sépare pour respirer le plus normalement possible.
-Alors moi aussi, je te le dis : J'ai envie de toi. Même si,oui, on est au lycée et que ça craint.
Je ris tout comme lui. Certainement un rire qui traduit notre embarras.Faire des choses ici me déplaît pas c'est juste, déstabilisant on va dire. Quand ses lèvres glissent dans ma nuque, je me fige complètement et regarde nerveusement autour de nous. Mon cœur repart de plus belle et je peine à déglutir. Je l'agrippe par la main et le tire derrière moi, regardant toujours autour de nous, au cas ou....
-On va où ?
Je ne prends pas la peine de lui répondre. Je dois avouer que je sais pas moi même en fait. Plus j'avance vers ce je ne sais où,plus mon cœur s'affole et plus mes sens sont en éveil. Je le sens caresser mon avant-bras, le souffle court et troublé. J'en perds rapidement la raison. Je tente tout de même de rester calme, le temps au moins d'être à l'abri de regards indiscrets. Mon regard se pose sur les toilettes. J'ouvre grand les yeux et m'engouffre rapidement dedans, vérifiant brièvement s'il y a quelqu'un.Heureusement : c'est désert. Je me jette dans une cabine en y tirant mon amant qui gémit sous la surprise. Je referme la cabine,la verrouille et le plaque contre la porte en le fixant comme si j'allais le manger sur place. Il rit et murmure :
-Très charmant.
-J'ai un rictus. T'as mieux ?
Il fait la moue et me dérobe un baiser. Je suppose que ça lui va. De toute façon on va pas aller jusqu'au bout, on se l'est dit tout à l'heure. Je compte pas m'envoyer en l'air au lycée. Je ressens un frisson d'excitation rien qu'à l'idée de faire quelques petites cochonneries dans un milieu inconnu. Il me dérobe un baiser, me sortant de ma rêverie :
-On est d'accord, on couche pas ?
Je fais oui de la tête :
-C'est pas très confortable.
Et je ris à plein poumons, tout comme lui. Il acquiesce et se mord la lèvre en laissant ses doigts desserrer ma cravate, un peu, beaucoup,toujours plus jusqu'à la défaire presque complètement. Je le regarde faire, admirant ses jolies mains agiles aux longs doigts fins.
-Je dois avouer que ça me fait quand même un truc qui me rend tout chose.
Je dépose mes lèvres sur sa joue et les laisse lentement glisser jusqu'à ses lèvres, il sourit. Je laisse mes croissants de chair sur la commissure des siennes. Il passe une de ses mains sous ma chemise. Je me tends un peu et recommence à l'embrasser, laissant mes lèvres glisser sur les siennes, savourant cet instant si spécial entre nous. Je commence à desserrer sa cravate et déboutonner les premiers boutons de sa chemise, sentant que cette excitation revient,vitesse grand V.
-Et moi alors ? Je perds la tête...
Qui y aurait cru. Actuellement un mec me rend dingue et me fait ressentir des choses indescriptibles. Je meure d'une fougue sans précédent qui me consume entièrement : corps et âme. La fraîcheur de ses doigts contre ma peau brûlante me donne de longs frissons. Je pose mes mains à plat sur son torse bien galbé, pas trop fin ni trop musclé du tout, juste ce qu'il faut.
-T'as pas idée de ce qu'il se passe dans ma tête et mon corps.
Oups...pourquoi j'ai dit ça ? Il semble aussi surpris que moi. Je dévie le regard, mal à l'aise. Raaa je suis assez idiot par moment.C'est gênant ! Ses lèvres glissent sur ma joue puis descendent lentement dans ma nuque. Ces dernières bougent doucement contre ma peau pendant qu'il murmure :
-Peut-être que si...
Sa confession me fait tout drôle. J'attrape sa chevelure dans mon poing pour qu'il remette son visage face au mien, ce qu'il fait. Il est tout rouge. Adorable, je le répéterais jamais assez : quand il est intimidé et qu'il rougit, il me rend fou. Ça déclenche en moi un truc tellement puissant ! J'attrape son menton entre mes doigts et me risque à demander :
-Ça te fait, tout bizarre, là ?
Je me mords la lèvre en appuyant mon indexe de ma libre sur son bas ventre. Il fait oui de la tête et ancre son regard dans le mien.
-Moi aussi, j'ai jamais ressenti autant de truc avec quelqu'un.
Il sourit. Haaaa je déteste avouer ça !!! Surtout que le fait qu'il soit un mec me fait toujours un peu drôle, même si je commence à m'y faire. Mais seulement entre nous, face aux autres, je reste trop coincé et n'arrive pas à m'assumer.
-Je deviens dingue avec toi.
Sa phrase éveille cette pulsion qui s'était calmé. A cet instant précis je me jette sur ses lèvres et l'embrasse jusqu'à en perdre haleine. Mes mains cherchant frénétiquement le contact avec sa peau, ne se sentant jamais rassasié. Je déboutonne complètement sa chemise de mes doigts tremblants et parcours chaque parcelle de sa peau le faisant soupirer. Il s'affaire également à ma chemise et retire les trois premiers boutons pour caresser mon torse pleinement.Cette sensation me fait sentir vivant. J'adore, j'ai l'impression d'exister à part entière. Je soupire à mon tour. Il a un rictus :
-Va falloir être silencieux par contre...
-Mmh...
J'ai pas envie, j'aimerais me laisser aller, mais bon, j'ai pas trop envie que je ne sais qui vienne écouter nos petits moments d'intimité, si on peut dire ça comme ça. Nos bouches se rencontrent avec acharnement, nos langues se frottent, s'enroulent l'une autour de l'autre, découvrant l'antre de l'autre. Mon cœur s'emballe quand ses mains glissent sur mon postérieur. Je me cambre contre lui et me permet d'ajouter une pointe de frénésie à notre baiser.
-En-Encore.
Encore ?Je continue à l'embrasser me plaquant contre lui, jusqu'à presque nous faire mal. Il semble apprécier et serre mon postérieur dans ses mains. Je quitte ses lèvres pour maltraiter sa nuque. Il soupire fortement.
-Chuuut.
Il fait faiblement oui de la tête. Le fait de pouvoir se faire repérer,ou du moins, qu'on puise comprendre ce qu'on fait, me procure quelque chose de particulier. Savoir qu'on est dans une zone à risque,fréquentée, où n'importe qui peut entrer à n'importe quel moment m'excite un peu plus. Je me demande si ça lui fait ça aussi :
-Et si quelqu'un entre ?
-On s'en fout.
Sa réponse me fait sourire et suffit à attiser toute ma passion. Il masse mon derrière galbé et remonte une de ses mains dans mon dos,me maintenant contre lui. Je glisse également une de mes mains au niveau de ses fesses rebondies. Il gémit de surprise. Je viens taquiner ses lèvres des miennes et laisse à nouveau passer :
-Chuut~
-Si je perds la tête ça sera de ta faute.
Oh à mon avis je risque de perdre la tête bien avant lui. Si seulement il savait à quel point je lutte contre mes envies. Je tremble de partout, j'ai carrément l'impression de vibrer de l'intérieur. En tout cas, je peux affirmer que mon cœur pétille.
-J'aurais jamais pensé faire ça dans les chiottes.
Et je ris, encore et encore. Rapidement son rire se mêle au mien puis il redevient sérieux. Il me demande doucement :
-T'as jamais fait des trucs au lycée ?
Ici ?Au lycée ? Je fais non de la tête en laissant mes mains caresser ses flancs tout doux, puis son torse et son ventre. Il me dérobe un baiser et sa voix me fait tressaillir :
-Donc on est en train d'innover ?
-On peut dire ça. T'as envie de quoi ~ ?
-Huh ?
Ses yeux s'écarquillent. Je pouffe de rire et me remets à l'embrasser.Aha je demandais juste ça pour l'embêter et voir sa réaction,c'était épique. Il était trop mignon. Il plaque ses deux mains sur mes joues et nos langues se livrent à une danse endiablée. Nos lèvres glissent parfaitement ensembles. Et sans même que je m'en rende compte mon corps commence à onduler contre le sien. Son souffle se trouble et quand je me recule de lui me perturbe de plein fouet. J'agrippe ses poignets et les plaque au-dessus de sa tête en le regardant avec amour et passion à la fois.
-Je... euh...
-J'ai un rictus. Je t'embêtais. Mais... Je arque les sourcils et continue :si t'as des envies...
Je ne finis pas ma phrase, préférant la laisser en suspend. J'ai envie de lui faire plaisir. Et puis j'ai déjà expérimenté pas mal avec lui, il y a des choses qui restent également un mystère à mes yeux, c'est vrai, j'ai pas encore découvert certaines choses. Mais pour le moment je suis pas prêt... Sa voix me sort de ma rêverie :
-Je me livre à toi.
Son petit sourire en coin me fait perdre la tête instantanément.C'était la phrase de trop, il aurait pas dû me dire ça. Je dévore ses lèvres sucrées, m'attaque à sa nuque puis par moment maltraite son postérieur si bien galbé. Il respire fort, de plus en plus fort et commence à perdre pied. Il gigote et se dégage de mon emprise pour me plaquer fortement contre la porte.
-Ah !
Mon dos ! Je grimace fortement et me mords la lèvre inférieure. Il semble affolé et s'excuse immédiatement :
-Oh non !! Désolé Désolé ! Ça va ?!
Il passe ses mains dans mon dos et le caresse calmement. Je fais oui de la tête. La douleur s'estompe très vite. Il semble mal et il a l'air de s'en vouloir. Oh non... C'est rien, je vais pas le frapper pour si peu... Je lui dérobe un baiser puis attrape son menton entre mes doigts pour que nos regards se croisent.
-C'est rien.
Il se recule et échange nos places et se plaquant à nouveau lui-même contre la porte, baissant les yeux. J'ai un rictus et caresse son menton de mon pouce.
-Faut calmer tes ardeurs dis donc.
Il fait la moue et passe sa main libre dans sa nuque.
-Désolé...
-C'est rien du tout.
Je l'embrasse à nouveau, soutenant son regard durant de longues secondes. On se sépare et je me colle encore à lui. J'ai chaud, mon corps est tout bizarre aha... J'en reviens pas d'arriver à ressentir des choses si intenses. Je taquine ses croissants de chair et mordille sa lèvre inférieure avant de murmurer dans un râle :
-T'en as autant envie de ça... ?
Il m'interrompt en m'embrassant, faisant cogner nos dents. Je grogne mais me livre à ce baiser intense qui me transcende complètement.Il murmure :
-Non, c'est de Toi que j'ai envie, c'est tout. Pas de ''ça''.
Je souris en coin mais ne fais aucune remarque, me sentant un peu gêné et intimidé bien que très flatté. Ça me touche et me rassure beaucoup. Nos séances de baisers reprennent, plus farouches et intenses qu'avant. Plus on s'embrasse plus ce désir de sentir plus de l'autre refait surface. Comme une drogue, quelque chose contre quoi on ne peut pas lutter du tout. Nos mains parcourent le corps de l'autre, on se découvre, se retrouve en secret, dans la plus grande des passions dévorantes. Son corps ondule sous le mien me faisant perdre lentement conscience des événements.
-Je sais pas ce qu'il me prend mais t'es comme... ma dr...
-Il me coupe :drogue.
Je me pétrifie, surpris qu'il aie pu lire en moi comme dans un livre ouvert. Il glisse ses lèvres dans ma nuque et la maltraite délicieusement, la marquant légèrement à la base. Ses lèvres pulpeuses consument lentement mon torse et remontent toujours plus lentement, s'attaquant à mes lèvres qui n'attendaient que de sentir sa bouche chaude.
-Han.
Sa main s'amuse avec la délimitation de mon pantalon, espèce de sadique va. Je suis plus gentil que lui et ne pouvant plus trop me retenir glisse ma main sur son entrejambe clairement éveillé. Il se tend et soupire. A cet instant quelqu'un entre. On se regarde droit dans les yeux, luttant pour calmer nos souffles bruyants. Mon front se pose sur le sien.
-Shhhht.
Et je continue à masser sa bosse au travers du tissus. Il se mord la lèvre, papillonne des yeux et vient faire comme moi. Je le dévisage avec amour et lutte pour ne pas faire de bruit. J'ai comme des feux d'artifice qui explosent dans mon bas ventre à cause du fait qu'on soit restreint vu que quelqu'un est ici. Il mordille ma lèvre inférieure et déboutonne dans le plus grand des silences mon pantalon. Le mec fait son affaire et ressort rapidement des toilettes. Je souris et me mets à rire en silence, lui aussi.
-Ça fait bizarre.Avoue-t-il.
Je dois avouer que ça m'a fait tout bizarre aussi, comme une sorte de chatouillement surpuissant qui stagnait en moi. Je déboutonne également son pantalon et abaisse la braguette avant de le caresser par dessus le tissus de son caleçon. Son torse se soulève si vite !Ça en est presque étonnant ou choquant, je sais pas trop. Je pense que c'est un peu pareil pour moi. Il agrippe mes cheveux et me fait pencher la tête sur le côté.
-T'es grave ... sexy.
Hein ?Sexy ? Pourquoi ? Je prends du recul et me regarde vite-fait. Il sourit et m'attire à lui en me tirant par la cravate.
-Pas la peine de te regarder comme ça, oh oui tu l'es.
Je me sens rougir assez fortement. Ok, ma chemise est entièrement déboutonnée, ma cravate est presque totalement dénouée, mon pantalon est ouvert, laissant entrapercevoir la bosse qui se forme sous ce dernier. On peut peut-être appeler ça sexy aha. Mais et lui alors ? Encore plus que ça, il est sexy au possible. Il m'embrasse à maintes reprises et caresse mon postérieur, le maltraitant avec avidité. Pendant ce temps, j'arrive plus à me retenir, je glisse ma main dans son pantalon et commence à le satisfaire, le faisant soupirer. Il sourit contre mes lèvres et approfondit notre baiser en susurrant mon prénom dans un souffle court. Je frémis.
-Aguicheur...
Il ne répond pas, comme s'il assumait parfaitement. J'abaisse son pantalon mais laisse son sous-vêtement en place. Il me regarde avec désir, ça me rassure. Il appuie sur mon torse pour me faire reculer de lui, ce que je fais. Il se penche pour m'embrasser sur le torse,puis le ventre, le bas ventre et s'accroupit en baissant mon pantalon. Mon cœur explose, s'affole et ma tête semble ne plus fonctionner. J'attrape ses épaules et papillonne des yeux. Il relève la tête vers moi. Comment on peut être aussi craquant, huh ? Il s'humecte les lèvres et abaisse mon sous-vêtement.
-Je te l'avais dit, m-moi non plus : recommencer me rebuterait pas.
Sa phrase était de moins en moins audible. J'esquisse un petit sourire et caresse ses cheveux. Il est pas très assuré, ça me fait tout drôle aha. Il dépose ses lèvres au bout de mon membre tendu, je regarde face à moi, me concentrant sur les battements de plus en plus lourd de mon cœur. Mon souffle se vrille, se trouble et mon cerveau semble avoir du mal à tout gérer. Il me prend en bouche et en main et s'affaire à me faire plaisir. Je ferme les yeux et balance la tête en arrière en me mordant la lèvre inférieure pour profiter de cet instant si délicieux.
-Ho punaise...
C'est bon. Il sait faire ça comme un dieu, j'arrive pas à y croire. Lui qui avait peur de faire n'importe quoi depuis les premières fois, il s'en sort bien bien mieux que beaucoup. Sa main glisse sur mon membre au même rythme que ses lèvres qui se resserrent toujours plus,contribuant à un plaisir très intense. J'inspire profondément et agrippe plus fort ses cheveux. Il va plus vite en caressant de sa main libre mon postérieur. Je rouvre les yeux et le regarde faire.Il a les yeux fermés, la mine pas tellement crispée, il semble même apprécier. Sérieux ? Je souris et m'humecte les lèvres.
-T'es grave mignon...
Il ouvre grand les yeux et continue en me mettant une petite tape dan les reins, me faisant rire. Il rougit, j'en suis sûr à cent pour-cent. Il est facilement gêné mais je pouvais pas m'empêcher de le dire, c'était tellement vrai. Il gémit. Je me tends et amène mes mains à ses joues, les caressant, sentant parfois mon membre buter. C'est trop bizarre ! Je tremble et rabats mes mains dans ses cheveux. Mes lèvres tremblent un peu à l'image du plaisir qui grandit très vite. Trop vite même. Je tapote sur son front :
-Attends, remonte...
Il lève simplement les yeux vers moi comme s'il ne comprenait pas. Je déglutis difficilement et murmure :
-Je vais pas tarder à ...
Il continue sans remonter pour autant, comme s'il s'en foutait complètement. Ok, je vais pas m'en plaindre.
-Tu sais quoi ? En fait, non, remonte pas.
Il a un rictus et manque de s'étouffer en riant. Je me perds dans les méandres du plaisir. Je erre dans un monde sans fin où l'assouvissement et la volupté sont rois. Il met ses lèvres au bout, m'embêtant un peu tout en laissant sa main rouler inlassablement sur mon membre.
-Et si j'ai pas envie ?
Je le regarde outré et le défie du regard avec un sourire en coin malicieux :
-T'aurais pas envie que je me barre et te laisse comme frustré quand même ?
-Il a un rictus : et en attendant c'est qui le plus frustré là ?
-Je vais te tuer.
Je me retiens de rire. Il sourit un peu plus, sentir ses lèvres se tirer au bout de mon sexe me fait tout bizarre. Il me reprend et continue à me faire plaisir. Il sait jouer avec mes sentiments et mes émotions hein. Il sait comment je fonctionne et il parvient à me faire passer par plein d'états d'esprit complètement opposés en si peu de temps. Je gémis et agrippe ses cheveux dans mes poings en laissant mon bassin rouler vers lui encore et encore jusqu'à sentir ce plaisir si intense m'envahir et exploser en moi. Je tremble et me mords la lèvre.
-Oh mes cuisses...
Geint mon amant en se relevant. Son visage m'est dévoilé. Il se frotte les cuisses, ha oui, c'est ça de pas se mettre à genoux, mais je comprends : c'est crade les chiottes... Je regarde son visage et rougis violemment. Je m'éclaircis la voix et passe mon pouce sur sa lèvre, voyant une légère goutte blanchâtre. Il semble gêné et me fuit du regard. Je l'embrasse tout de même pour lui faire comprendre que ça me gêne pas. Pas le moins du monde. Du moins plus maintenant... Enfin... Je crois bien. Ok, je me sens tout patraque mais je vais pas partir en courant pour autant. Il sourit et noue ses bras dans ma nuque. Il murmure :
-Alors, je t'ai pas laissé si frustré, non ?
-Bien au contraire !
Je me bloque un peu, oups c'est sortit tout seul aha... Il semble rassuré, voire même fier de lui. Je caresse ses cheveux, puis ses joues et finalement m'affaire à son torse et son ventre. Il sourit et caresse mon dos puis mes épaules dénudées. Ma chemise se barre à moitié... Tant-pis, je m'en fous. Je me mords la lèvre, puis la sienne pour éveiller son désir et son excitation.
-Et toi alors ? Tu veux quoi maintenant ?
-Je rêve ou tu deviens carrément provocant ?
Je hausse les épaules. Ça me fait son petit effet et je sais qu'à lui aussi. Il est pareil que moi dans le fond. On se cherche, se tourne autour pour finalement se trouver et profiter de ces instants là. Il murmure :
-Je te veux toi, c'est tout.
Je tremble à l'entente de sa voix si profonde et emplie de sensualité.Je caresse à pleine paume son entrejambe bien éveillé qui n'attend qu'une seule chose. Je le regarde dans les yeux et souris en coin. Je glisse ma main dans son sous-vêtement quand j'estime l'avoir assez fait languir. Il bondit sur moi et m'embrasse à pleine bouche,rapidement nos souffles sont à nouveau troublés au plus haut point.Je gémis dans sa bouche et commence quelques mouvements de va-et-vient sur son membre. Il respire plus fort, s'agrippant à ma chevelure. Je me décide finalement à faire glisser son caleçon en me baissant, parsemant sa peau de baisers ardents. Ça craint mais j'ai envie de lui faire ça. De lui faire ressentir ce qu'il m'a fait ressentir. Je suis prêt à tout sentir de lui.
-Ça te dit ?
Pourquoi je demande ça moi ?! Évidemment que ça lui dit ! Il va pas me dire non ! Il a les joues toutes rouges aha. Il fait faiblement oui de la tête et caresse mes joues pour me calmer,certainement. Ça va, je suis relativement calme aha... Je fixe son membre tendu et y passe lentement mes doigts pour le faire languir :
-Sadique.
-On en parle de toi ?
Il a un rictus et me regarde intensément. Ça me stresse de savoir qu'il me regarde comme ça. Il voit tout ce que je fais ou pas, il remarque chaque changement dans mon visage, mon attitude... C'est presque effrayant aha... Je passe le bout de ma langue sur le bout et attends. Il mord sa lèvre. J'ai juste envie de le faire devenir fou sans plus attendre en fait, même moi j'arrive pas à le faire languir. Je veux et je sens que j'ai le besoin de le faire devenir dingue. Je veux clairement le voir au bout du plaisir, aux combles de ses envies, aux bords de la jouissance. Juste ça. Je le prends en bouche et m'affaire à caler ma main sur le même rythme plutôt lent et qui rapidement s'accélère.
-Josh...
Je frisonne énormément. Une sorte de décharge électrique qui remonte lentement en moi. Cette sensation est perturbante. Je lui caresse le bas ventre, les fesses aussi et continue à lui faire du bien. Ou du moins j'essaie, j'espère ne pas être trop nul... Je sais pas faire,j'ai l'impression que comparé à lui c'est pas trop ça. Ça me fait peur... J'agrippe ses fesses à deux mains et l'attire à moi.
-Han !
Puis il plaque violemment ses mains à plats contre les murs de la cabine.Ça fait bizarre de le sentir dans ma bouche, aussi loin. Je tente de faire glisser son sexe du mieux que je peux pour lui faire ressentir un plaisir intense. Je tremble, c'est bizarre... Je stresse, haa idiot ! Je continue à lui faire plaisir et remets une de mes mains sur son membre pour qu'il ressente une autre sensation bien plus vive. Il soupire et roule son bassin. Je ferme fort les yeux et retiens un petit gémissement qui veut franchir la barrière de mes lèvres. J'aime faire ça... Fait chier ! Je le sens, j'aime bien, ça me fait une sensation particulière dans le bas ventre, il se tord, signe que ça me rend tout timide mais que ça me rebute pas.
-En-Encore.
Je me suis arrêté ?! Pourquoi ? Je reprends vivement et rapidement en accentuant la pression, jusqu'à l'en faire gémir.J'ai juste envie qu'il goûte à ce plaisir, sans le faire languir,surtout que je sais pas trop faire ça, du coup je me sens pas de rester trop longtemps à faire ça. Je continue encore et encore jusqu'à ce qu'il agrippe plus fort mes cheveux et qu'il murmure :
-Géant mais remonte...
Je ne réagis pas, un peu comme si j'avais pas entendu. Je veux bien goûter, je me sens de le laisser me faire goûter à ça. Je suis prêt à tester cette fois mais j'ose pas le dire ou lui faire comprendre du coup je vais faire comme si j'avais pas entendu.
-S'te plaît... je me retiens difficilement...
Te retiens pas idiot ! Je fais encore comme si de rien était. Il tente de se recule de lui même mais j'agrippe ses fesses pour le maintenir. Il se tend et quand je lève les yeux pour le regarder je peux voir qu'il est clairement étonné.
-Tu veux voir ce que ça fait ?
Je ferme simplement les yeux, honteux qu'il aie raison. Ouais, je pense bien... Je frémis et continue sans rien dire, en même temps vu ce que j'ai en bouche ça va être compliqué de parler aha... Il soupire à nouveau et roule plus fort son bassin jusqu'à ce que je sente ce fameux liquide dans ma bouche. Une fois qu'il atteint son plaisir maximum, je me recule n'osant plus avaler. Je reste accroupis, comme un idiot à attendre... Le goût me fait frissonner et la texture me fait tout bizarre. Je tremble, les larmes aux yeux.Sa main glisse dans mes cheveux.
-Josh ? Ça va ? T'aimes pas ? Crache...
J'inspire profondément par le nez et me ressaisis, gâche pas tout idiot que tu es ! J'avale en frissonnant à nouveau et relève la tête vers lui en tirant la langue et ayant un rictus :
-Avalé aha...
C'est pas drôle en fait... Ça fait tellement bizarre comme sensation, sur le coup ça m'a carrément fait flipper et ramené à la réalité mais sa voix m'a directement apaisée. Il sourit et passe son pouce sur ma lèvre avant de m'aider à me relever. Waaa mes cuisses....
-Bobo aux cuisses ?
-Ça nique les cuisses !
-Ouais bah la prochaine fois on ira ailleurs, histoire qu'on puisse se mettre à genoux.
Et il rit. Je passe ma main dans ma nuque et lui mets un coup dans le ventre. Il geint et me tire la langue. Je le détaille. Il est plutôt charmant, voire trop. Je suis tout pantelant, bouillant et perturbé,limite affolé par ce moment de pur plaisir et de passion dévorante.Il remonte son caleçon et son pantalon qu'il reboutonne, je fais de même et le regarde. J'aimerais bien plus : Sentit son corps collé au mien, ses mains partout sur moi, pouvoir faire plus encore... Sentir tout ce qu'il peut m'apporter...
-Je suis drogué à toi. J'aimerais avoir une dose plus forte...
Avouais-je en rougissant. Il semble comprendre puisqu'il ancre à nouveau son regard dans le mien. Il me dérobe un baiser et boutonne ma chemise.
-Moi aussi tu sais...
J'ai envie de faire l'amour avec lui... C'est rare que je pense ça aussi ouvertement mais là, ça me ronge ; je pense que personne peut comprendre, on a une sorte de relation trop intense et particulière.Il noue ma cravate, j'aime le voir aussi concentré. Je boutonne sa chemise et remets ses cheveux en place tandis que je resserre sa cravate.
-J'ai adoré, c'était plutôt excitant, tu trouves pas ?
-J'ai vu plus charmant aha mais ouais, ça avait un côté assez...excitant.
Il est tout gêné à nouveau. Je me sens aussi intimidé et timide,c'est bizarre. Il arrange mes cheveux et noue ses bras autour de ma nuque en m'embrassant tendrement.
-T'es dérangé quand même hein.
-Pourquoi ?
-Tu veux pas qu'on nous voit mais l'idée qu'on puisse se faire surprendre te laisse pas indifférent.
Je hausse les épaules. C'est vrai, je suis très bizarre, c'est absolument pas logique du tout. Mais je m'en fiche un peu. En vrai, je veux juste être avec lui, peu importe où. Je glisse mes mains sur ses hanches et l'embrasse encore en m'amusant avec sa cravate par moment.
-Il va falloir que j'y aille, j'ai dit à Eliott que j'allais aux toilettes.
-C'est plus ou moins vrai aha.
-Ça a quand même pris plus de temps.
Il sourit en coin et me dérobe un baiser sur le coin des lèvres. Il sort en premier de la cabine et tapote sur la porte pour me faire signe qu'il n'y a personne. On reprend nos sacs qui étaient quelque part dans la cabine. Il s'en va le premier en m'envoyant un tendre sourire. Mais je l'attrape par le poignet le tire à moi pour l'embrasser et murmurer :
-C'est toi, juste toi.
Je suppose qu'il a compris ce que ça signifiait vu qu'il sourit. Il approfondit notre échange et se recule pour partir en laissant glisser ses lèvres sur ma joue bouillante. Il m'envoie un furtif signe de main et sort des toilettes en silence. J'aime ce mec comme un dingue. Plus le temps passe, plus ce truc en moi grandit et plus je me comprends. J'espère que même si ça prend du temps, je vais pas le faire fuir...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top