chapitre 4
Lauren était partie avec cette fille. Camila ne savait même pas comment réagir face à cela, comment devait-elle réagir ? Elle avait dû regarder Lauren dans les yeux, savoir que cette brune à côté d'elle allait avoir la moitié de ce qui était à Camila alors que la conquête de Lauren n'était même pas la moitié de ce qu'elle était. Comment réagir? Lauren avait toujours été sienne, mais les temps avaient à priori changé désormais. Lauren ne voyait probablement plus en elle ce qu'elle voyait avant, se dit Camila avec un pincement au coeur.
Elle se dirigea vers le mini-bar et sans même appeler le barman, grimpa sur le bar, se pencha et attrapa une bouteille presque pleine d'elle ne savait quel alcool qu'elle allait se faire un plaisir d'ingurgiter jusqu'à ce que coma s'en suive. Quelques personnes se tournèrent vers elle alors qu'elle s'éloigna du bar avec sa bouteille, mais elle les ignora volontairement. Ils pouvaient bien la regarder autant qu'ils le voulaient. La star de la soirée avait décidé de sortir du rang.
Elle sortit de la salle et arriva dans le hall de l'hôtel, quasi-vide à cette heure tardive. Une voix derrière elle provenant de l'autre bout de l'immense pièce au plafond haut retentit :
- Mlle Cabello? Je peux vous aider?
- Nooooon, merci quand même, elle s'exclama sans même se retourner en brandissant sa bouteille en l'air.
Elle reprit son chemin et se dirigea vers les immenses portes de l'hôtel pour en sortir en faisant un signe de tête au maître d'hôtel en souriant. Elle avait déjà beaucoup bu, mais ce n'était jamais assez n'est-ce pas? La petite Cubaine ouvrit la bouteille qu'elle tenait et en vida tout le contenu dans sa bouche sans en laisser une seule goutte, reconnaissant instantanément le goût caractéristique de la vodka qui lui brûlait délicieusement la gorge. Elle sortit de l'hôtel et se retrouva dans la rue, où elle jeta la bouteille maintenant vide qui s'écrasa sur le trottoir et explosa en mille morceaux.
Malgré l'heure tardive en ce mois de décembre, elle avait extrêmement chaud ; alors elle enleva veste et talons et les laissa sur le trottoir avant de s'éloigner, se retrouvant en robe noire courte et fine. Relevant ses cheveux en queue haute pour se dégager le visage, elle se dirigea vers le premier bar qu'elle vit, bien décidée à se retourner le cerveau.
***
Elle avait tellement mal à la tête. Peut-être aurait-elle dû réfléchir avant d'autant boire. Elle ne savait même pas où elle était, ni quelle heure il était. C'était ça, sa vie.
- Excusez-moi, elle s'exclama en direction d'un groupe de jeunes passant dans la rue qui riaient.
Une des jeunes filles se tourna vers elle et fronça les sourcils en la regardant quelques secondes en silence, comme si elle venait d'une autre planète.
- Eh, mais tu ne serais pas une de ces filles?
- Ce groupe, c'est quoi déjà..., ajouta un jeune brun.
- Fifth Harmony, soupira Camila.
Les quatres amis commencèrent à parler à toute vitesse et à exprimer leur satisfaction et excitation. Camila leva les yeux au ciel et les interrompit en s'approchant vers eux, manquant tomber tellement sa tête tournait.
- Oui oui, on a compris! Vous aurez tous une récompense si vous m'aidez à rejoindre mon hôtel.
Ils se taisèrent tous instantanément et se regardèrent les uns les autres, réfléchissant. Une fille qui n'avait pas encore parlé intervint :
- Quel genre de récompense?
- Ce que vous vou..., elle commença avant de se prendre la tête entre les mains, perdant ses mots.
- Ça va?
- Non..., marmonna Camila.
- Très bien, viens. Dis-nous quel est ton hôtel, répondit le seul homme du groupe.
Ils devaient avoir environ son âge, mais Camila devait avouer qu'elle distinguait très mal leurs visages, ils étaient trop flous et sa tête tournait dangereusement.
- St Regis.
- Wow. C'est bien une millionnaire ça, se mit à rire une voix féminine.
Leurs mots lui parvenaient comme dans un écho, et le vertige menaça de la faire tomber. Le jeune homme la rattrapa au dernier moment et la tint entre ses bras alors que Camila l'entendit dire près de son oreille :
- Tais-toi Elena, aide-nous plutôt à la mettre dans un taxi.
- On ne va pas la laisser y aller seule, regarde son état.
Ils continuaient de débattre, elle le savait, entendait un bourdonnement, mais ne distinguait plus leurs paroles. Elle ferma les yeux et essaya de remettre son cerveau en place, alors qu'elle sentit des bras l'entourer et l'aider à monter dans une voiture. Ces gens pourraient lui faire n'importe quoi et elle n'aurait même pas la force de lutter. À quoi bon de toute façon? Elle n'avait plus aucune raison de vivre ; tout bonheur s'était envolé, toute espérance d'une joie quelconque à l'avenir était un mirage.
Elle sentit le véhicule démarrer et ouvrit les yeux avec difficulté pour regarder autour d'elle. Son regard se posa sur le jeune homme à ses côtés, et maintenant elle pouvait bien distinguer son visage. Son mal de tête était toujours là, elle pouvait toujours sentir l'alcool couler à flot dans ses veines, mais sa vision s'accomodait.
- Merci, elle murmura.
Il se tourna vers elle et lui sourit.
- C'est normal.
Elle ne répondit pas et se laissa bercer par le mouvement du taxi en attendant d'arriver à l'hôtel, les yeux fermés. Un visage s'imprima sur ses paupières closes, et elle dut se concentrer avec beaucoup de mal pour se sortir des images et des sons de son esprit en imaginant Lauren avec cette fille à cet instant même. Le véhicule s'immobilisa enfin et elle ouvrit les yeux, l'inconnu débouclant sa ceinture près d'elle. Elle l'arrêta en posant sa main sur son avant-bras ; la dernière chose qu'elle voulait, c'était que qui que ce soit la voit avec un aussi beau jeune homme et commence à se faire des idées. Elle ne pouvait pas se permettre ça, pas en ce moment, pas ici et maintenant.
- Merci beaucoup, mais ça ira, elle sourit.
- Tu es sûre? il demanda en fronçant les sourcils.
Elle hocha la tête et sortit de la voiture avant de se pencher vers le chauffeur par la fenêtre de devant, la tête lui tournant. Elle mit sa main au niveau de ses côtes, avant de réaliser que sa veste n'était plus sur son dos et donc ni son téléphone, ni son porte-feuille n'étaient là non plus. Elle se retourna vers la rue et le chercha des yeux puisqu'elle se rappela l'avoir enlevée en sortant de l'hôtel, mais elle n'était nulle part. En soupirant, Camila regarda le chauffeur avec des yeux plein de détresse en cherchant une solution.
- C'est bon, je paierai.
Elle se tourna vers le jeune homme à l'arrière et l'étudia quelques secondes avant de secouer la tête, impuissante.
- Merci, je te revaudrai ça, c'est promis.
Il sourit et la jeune femme s'éloigna du véhicule, qui redémarra immédiatement alors qu'elle le regardait partir. Elle finit par tourner les talons en se dirigeant vers l'hôtel en titubant, manquant tomber plusieurs fois. La phase amusement dûe à l'alcool était passée, maintenant tout ce qu'elle sentait c'était son coeur brisé en mille morceaux, et le verre qui coulait dans ses veines en l'écorchant de partout. Elle pouvait toujours sentir son cerveau quelque peu embrumé, mais moins qu'avant, puisque maintenant elle se rappellait de tout ce qu'il s'était passé, avec les filles et avec Lauren.
Elle entra dans l'ascenseur et appuya sur le bouton du onzième étage, le leur. Les portes s'ouvrirent au bout de quelques minutes et sans même dicter à son cerveau quoi que ce soit, Camila avança dans le long couloir et passa devant toutes les portes jusqu'à arriver devant la sienne. Elle hésita quelques secondes puis malgré elle, comme poussée par une force invisible et forcenée, elle se décala de quelques pas et s'arrêta devant la chambre qui portait le numéro 1117.
- Lauren! s'écria-t-elle en tapant des poings contre le bois blanc de la porte. Ouvre-moi, je sais que tu es là dedans avec ta garce! Lauren!!
Elle continua de se déchirer la gorge en appelant son nom, les petites mains de la Cubaine devenant rouges à force de taper contre la paroi. Elle tapa comme ça de longues minutes avant de se mettre à crier en se tirant les cheveux et se griffant le visage. Elle ressentit instantanément un vif et horrible picotement au niveau des joues, où les perles salées tiraillaient et s'acharnaient sans remords sur les coupures que Camila s'était infligée elle-même.
Sa tête se remit à tourner et ses cris s'éteignaient progressivement, les longues minutes sans réponse ayant raison d'elle et de sa faiblesse. Pourquoi Lauren l'ignorait-elle comme ça? Ne pouvait-elle pas entendre la douleur qui déchirait la gorge de Camila, alors qu'elle hurlait pour attirer son attention et lui voler ne serait-ce qu'une seconde?
- Lauren..., elle continua d'appeler d'une voix maintenant faible tout en reprenant sans force son combat contre la porte. Je t'en prie...
- Mila?
Camila sursauta violemment et se retourna, tombant nez à nez avec une grande blonde qui l'observait avec un soupçon de quelque chose qu'elle n'avait plus vu dans le regard de son amie depuis longtemps : de l'inquiètude.
- Qu'est-ce que tu fais? Pourquoi tu pleures?
Elle fit un pas vers Camila mais la plus petite en fit un en arrière, se retrouvant le dos presque plaqué contre la porte.
- Je cherche Lauren, elle souffla en essuyant ses joues de sa paume de main rapidement.
- Camila, soupira Dinah en levant les yeux au ciel, c'est MA chambre.
La Cubaine fronça les sourcils et se retourna pour regarder autour d'elle, avant de soupirer faiblement en réalisant qu'elle était bien trop ivre pour arriver à quoi que ce soit de bien cette nuit. Au moment de passer à côté de Dinah pour rejoindre sa propre chambre, la blonde lui attrapa le bras et la regarda dans les yeux pendant quelques secondes. Ce contact surprit Camila ; il fallait dire que Dinah l'évitait comme la peste depuis quelques semaines.
- Viens, entrons.
La Polynésienne l'entraîna de nouveau devant sa porte alors qu'elle composa le code près de la poignée, ce qui enclencha le mécanisme d'ouverture. Camila fixa Dinah quelques secondes en silence, surprise par son comportement, surprise qu'elle lui accorde même un seul regard. Elle aurait pensé que les yeux de celle qui avait été sa meilleure amie autrefois l'auraient aujourd'hui transformée en pierre, tant Dinah semblait la haïr. Mais il n'en fut rien, et c'est ensemble qu'elles entrèrent dans la suite.
Camila remarqua qu'elle était identique à la sienne, à quelques détails près, comme par exemple le tableau accrochée au-dessus de son lit. Dinah lâcha son bras, alors que Camila n'avait même pas remarqué qu'elle le tenait encore, et son corps perdit de son équilibre. La blonde la rattrapa in extremis avant que son amie ne s'effondre sur le sol de sa chambre.
- Attends-moi là, j'arrive, elle soupira en aidant Camila à s'installer sur le lit avant de partir en direction de la salle de bains.
Et c'est ce qu'elle fit, assise là quelques minutes en regardant ses pieds, toujours nus et sales, perdue. Camila n'arrivait même pas à penser à quoi que ce soit ; tout était flou dans sa tête et tout brûlait dans son coeur. Son regard dériva vers ses mains, rouges par endroits et déjà bleues à d'autres, écorchées et ensanglantées par le bois dur de la porte qu'elle avait tambourinée. Elles lui faisaient mal, même si elle ne pensait pas avoir tapé aussi fort sur cette paroi. Le sang gouttait lentement sur ses jambes, qui à leur tour se tâchèrent de rouge.
Elle resta là pendant une durée qu'elle n'arriva pas à déterminer, lorsque Dinah réapparut dans la chambre complètement transformée : en short de satin beige et brassière, sans maquillage et les cheveux dégoulinant dans son dos. Ses yeux analysèrent le corps de Camila et remarquèrent à quel point il semblait mal en point. La jeune femme était courbée, sale, blessée et en sueur. Quelques cheveux collaient à son front et son maquillage dégoulinait par endroits, de petites tâches de produits accompagnant alors celles laissées par l'alcool sur sa peau.
- Tu n'as pas froid? demanda soudain Camila en fronçant les sourcils.
Sa collègue ne répondit rien et se contenta de secouer la tête de gauche à droite avant de se diriger vers la brune pour lui prendre la main. Camila se leva sans un mot, elle savait qu'il était inutile de parler : Dinah n'avait jamais été très bavarde, ou en tout cas avec des gens qui n'étaient ni sa famille ni ses amis proches. Et Camila ne faisait plus partie de ces catégories désormais.
Dinah l'emmena silencieusement dans la salle de bains et commença à lui retirer sa robe. Camila se laissa faire alors que le silence devint pesant entre elles. La grande blonde, toujours silencieuse, prit sa main et la fit grimper dans la baignoire, où Camila s'assit en baissant la tête pour éviter de regarder son amie.
- Pourquoi tu pleurais? elle demanda soudainement dos à Camila qui était nue dans la baignoire, cherchant quelque chose dans sa trousse de toilettes.
- Pour rien.
Elle se remit face à la Cubaine avant de déposer sa bouteille de shampooing et de gel douche sur le rebord de la baignoire et d'allumer le pommeau de douche. Camila releva la tête vers elle et la regarda alors que l'autre fixait l'eau qui coulait sur sa main. Quand elle eut trouvé la bonne température, Dinah amena le pommeau vers Camila et avec tendresse, lui mit la tête en arrière et y fit couler l'eau en lui massant le crâne.
- Qu'est-ce qui s'est passé ce soir, Mila?
- Rien, je te dis.
Dinah lui tendit le pommeau que Camila tint fermement pendant que son amie versait du shampooing à la noix de coco sur ses cheveux. Laissant l'eau couler sur ses jambes, la chaleur la rassurant un peu alors que le mouvement des mains de Dinah dans la mousse sur ses cheveux la calmait infiniment, Camila se mit à penser à ce qu'elle perdrait en partant. Elle essaya de lever la tête vers elle mais Dinah la lui laissa baissée de force sans un mot. Camila l'entendit soupirer puis elle finit par dire :
- Je te connais, Mil. Même si je t'en veux et qu'on ne se parle plus trop... tu es et seras toujours ma Chancho.
Un sourire étira doucement les lèvres de la brunette à ces mots alors que des larmes menaçaient de couler sur ses joues.
- C'est vrai?
- Est-ce que je t'ai déjà menti, Mila? dit Dinah d'une voix douce qui lui avait terriblement manqué.
Camila secoua la tête et ne dit rien alors qu'elle vit Dinah saisir la bouteille de gel douche. Elle en versa un peu dans la paume de sa main et se mit doucement à masser le dos de son amie. Elle ne s'attendait plus à aucun mot de la part de Camila, pourtant celle-ci brisa quand même le silence.
- Je voulais juste voir Lauren, et j'ai un peu bu.
- Beaucoup même, elle rit faiblement.
Camila sourit et Dinah demanda, en se mettant à lui laver les bras qu'elle frotta de ses mains douces :
- Pourquoi tu voulais voir Lauren?
Camila ne répondit pas et se mordit la lèvre avec force ; elle était là, la question, elle était là, la suspicion de Dinah. Celle-ci arrêta subitement de la laver pour lui taper le bras. Un cri de surprise et de douleur s'échappa des lèvres de Camila, qui regarda son amie lever les yeux au ciel en soupirant.
- Que tu es naïve, ma pauvre.
Camila l'interrogea du regard en fronçant les sourcils, alors que Dinah reprenait ses caresses pleine de mousse sur le corps sale de son amie.
- On a des yeux et un cerveau, Mila.
Aucune réponse ne sortit des lèvres de la jeune femme ; c'était inutile. Elle savait que l'alchimie entre elle et Lauren était visible de tous, à commencer par leurs meilleures amies. Mais il n'y avait plus rien à savoir sur Lauren et elle de toute façon à présent. Camila laissa Dinah la rincer en silence, savourant le jet d'eau froide coulant sur sa peau.
Perdue dans ses pensées et son pendantif de lune entre les doigts, elle se prit à songer de nouveau à ce qu'elle abandonnait derrière elle. Elle aurait tout donné pour pouvoir rester près de ses quatre acolytes, tout. Mais c'était trop tard pour réparer les pots cassés à présent. Dinah finit par éteindre l'eau et à enrouler le corps de Camila dans une serviette, puis elle l'aida à sortir de la baignoire. Un petit vertige donnait encore un peu le tournis à la star, mais elle se sentait bien mieux qu'avant.
- On s'occupera de tes blessures demain, souffla Dinah en jetant un coup d'oeil aux mains meurtries de Camila. Comment va ton visage?
La brunette tourna la tête vers le miroir et faillit sursauter à la vue de ses traits déformés par la douleur. Ses joues étaient rouges, et de longues et épaisses griffures les traversaient. Ses yeux étaient gonflés et ses lèvres semblaient sur le point de s'arracher. Elle soupira et détourna le regard pour le poser de nouveau vers Dinah, un petit sourire reconnaissant étirant ses lèvres.
- Ça brûle, mais ça ira. Merci, Dinah.
Elle se contenta de lui sourire, et à la surprise de Camila, elle distingua un peu de tristesse dans ses yeux. Dinah lui montra le pyjama qu'elle avait laissé pour elle et alors qu'elle s'apprêtait à sortir, la grande blonde fut forcée de se retourner lorsque Camila lui attrapa le bras.
- Je suis désolée, pour tout. J'espère qu'un jour toi et les autres pourrez me pardonner. Je ne veux que votre bonheur, tu le sais, Cheechee.
Dinah sourit et fit le geste le plus improbable qu'il soit, arrachant un petit cri de surprise à son amie. Ses bras s'enroulèrent autour de Camila, qui se retrouva blottie dans son cou. Son odeur lui avait manquée. Dinah la serra contre elle quelques instants puis sortit de la pièce sans un mot de plus. Les mots étaient inutiles.
Une fois habillée et complètement démaquillée, Camila réapparut dans la suite. La lumière était éteinte, et elle devina que Dinah était couchée. Sans réfléchir, elle la rejoignit sans bruit et se glissa sous les draps à côté d'elle. Camila voulait la prendre dans ses bras et s'endormir ici, rassurée et réchauffée par ce qui émanait de Dinah, mais c'était peut-être un peu trop à son avis, alors elle ne bougea pas et allait s'endormir, quand un murmure parvint à ses oreilles :
- Merci, C.
- Pour quoi? elle fronça les sourcils.
- Tout.
Dinah enroula ses bras autour d'elle, et laissa Camila s'endormir sur sa poitrine en entendant son coeur qui battait doucement, un bras autour de son ventre. Et juste comme ça, aussi rapidement que le vent balaie les terrasses, elles avaient toutes deux récupéré leur meilleure amie, celle qui depuis le début savait comment garder l'autre en vie.
***
Bonjourrr! J'espère que vous passez un bon dimanche pour bien commencer la semaine!
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- x, ness ♡
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