PARTIE UNIQUE
PDV Extérieur :
C'était avec un petit sourire narquois qu'il se dirigeait vers la chambre de sa cible.
Il avait eu cette idée ce matin, en se levant, et il ne tenait plus en place.
Plus il s'approchait de la chambre en question, plus il sentait la bêtise arriver, mais ce n'était pas pour autant qu'il s'arrêtait.
Oh non, connaissant Denki Kaminari, le fauteur de troubles, rien ne pouvait l'arrêter.
Nous sommes jeudi soir, environ 21 heures.
Plus précisément jeudi 20 mars, un soir basique pour la seconde A qui se reposait dans leur dortoir après une bonne journée.
Ils venaient tous de finir de manger et la plupart vaquaient à leurs occupations.
Dans le salon commun devant la télé, un jeu de société ou encore un livre.
Et d'autres étaient montés dans leur chambre pour réviser ou encore se reposer.
Et Denki savait exactement où était sa cible : Katsuki Bakugo.
Le cendré à l'alter explosif était monté dans la chambre de son petit copain aux cheveux verts pour passer une soirée ensemble.
Depuis leur mise en couple, ils se retrouvaient toujours les deux ensemble et c'était souvent dans la chambre d'Izuku.
Alors ce soir, il avait le champ libre.
Arrivé devant la chambre de Katsuki, il vérifia le couloir pour être sûr que personne ne le voit.
Et une fois prêt, il entra discrètement dans la pièce sombre.
Il n'y avait personne dedans et de toute façon, il faisait déjà nuit dehors.
Il referma rapidement la porte derrière lui et avança dans la pièce.
Il prit son téléphone pour allumer le flash et le posa sur le bureau pour avoir un minimum de lumière.
Et enfin, il tapa dans ses mains, un grand sourire sur ses lèvres.
Denki : À nous deux Katsuki, ça t'apprendra à te moquer.
Il prit la chaise de bureau pour monter dessus et être en hauteur.
Et doucement, il se saisit de l'ampoule pour la dévisser.
Une fois en main, un sourire très satisfait s'installa sur ses lèvres tandis qu'il mit l'ampoule dans la poche de sa veste.
Denki : Il va allumer, il va gueuler un bon coup, comme d'habitude.
Il fit une petite danse de victoire, toujours sur sa chaise.
Seulement, son pied dérapa, laissant un vide sous celui-ci.
Le blondinet perdit l'équilibre et tomba sans pouvoir se rattraper.
Et sans comprendre, son bras droit se leva par reflexe et ses doigts se mirent dans le trou du lustre.
Un léger coup de jus lui passa dans le doigt, mais ça suffit à déclencher son alter à grande quantité.
Cette action dura quelques secondes, avant que l'électricité ne finisse de passer et que Denki ne s'effondre au sol.
Ses yeux s'ouvrirent en grand, ne réalisant pas vraiment la situation.
Il sentait ses mains trembler et son corps lui lancer des frissons.
Que venait-il de se passer ?
Denki : Putain...
Il se releva très doucement en se tenant au bureau, manquant plusieurs fois de tomber.
Ses jambes pourraient céder sous son poids tellement elles tremblaient.
Et alors qu'il tenta de mettre au clair son esprit, la porte s'ouvrit brutalement sur son meilleur ami aux cheveux rouge.
Eijiro : Kat's, j'ai entendu un énorme bruit, tout va... Denki ?
Denki : Ah Eijiro, ça va ? La forme ?
Eijiro : Qu'est-ce que tu fais dans la chambre de Katsuki ? Tu sais qu'il va te tuer s'il l'apprend.
Denki : Je... je lui faisais une petite blague.
Eijiro : Quel genre de blague ?
Le blond prit l'ampoule intact dans sa poche pour lui montrer.
Denki : Je lui ai simplement retiré son ampoule pour l'embêter un peu, mais j'ai perdu l'équilibre et je suis tombé, ahah.
Le rouge ne répondit rien pendant quelques secondes.
Il se contenta de faire des allés retours entre le lustre et Denki.
Et petit à petit, ses yeux s'agrandirent.
Eijiro : C'est toi qui viens de couper toute l'électricité de l'internat ?
Denki : Hein ?
De quoi parlait-il ?
Couper toute l'électricité de ce gros bâtiment ?
C'était impossible !
Jamais l'alter de Denki pourrait permettre une telle chose !
Denki : De quoi tu parles ?
Eijiro : Y'a même pas deux minutes, une coupure de courant est survenue, c'est à cause de toi ?
Maintenant qu'il y pensait, ses doigts avaient été pris dans la prise et son alter s'était déclenché.
Alors les preuves étaient là.
Denki : Je crois que oui... pitié Eiji, ne dit rien à Aizawa ! Je vais me faire tuer !
Eijiro : Il faut lui dire Denki ! Plus vite c'est dit, plus vite le problème est réglé !
Denki : Mais il va être tellement en colère !
Eijiro : Il va être moins en colère si tu lui dit toi-même.
Des pas se firent entendre derrière eux et soudain, une voix grave résonna derrière Eijiro.
Katsuki : Qu'est-ce que vous faites dans ma piaule ?
Eijiro : Ah Kat's ! Rien du tout, on venait t'embêter, mais t'étais pas là.
Katsuki : Hum, descendez dans le hall, le vieux nous appel pour la coupure de courant.
Le cœur de Denki rata un battement.
Il s'empressa de ranger l'ampoule et son téléphone dans sa poche avant de suivre ses amis, tête baissée.
Mentir ou dire directement la vérité ?
Il se prenait trop la tête.
Il pourrait mentir, mais si Aizawa venait à découvrir que c'était lui, il passerait un sale quart d'heure.
Ou alors il pourrait dire que c'est lui, certes, il se ferait gronder, mais au moins le problème serait réglé.
Arrivé dans le salon commun, les vingt élèves se regardèrent perplexe, tandis que le blond se tenait légèrement à l'écart, ses doigts jouant entre eux pour faire évacuer son stress.
Son cœur lui faisait terriblement mal à force de taper aussi rapidement.
Aizawa : Bien, seul le disjoncteur de ce bâtiment à sauter et pas naturellement. Donc c'est l'un d'entre vous, j'attends que le coupable se dénonce.
Un long silence en suivit et des chuchotements flottèrent.
Denki voyait très bien du coin de l'œil Eijiro le regarder.
Et ses yeux voulaient clairement dire « dis le ».
Sauf qu'il n'en avait pas le courage.
Par malheur, son regard rencontra celui du professeur, lui provoquant des frissons.
Il détourna aussi tôt ses yeux, en déglutissant doucement.
Aizawa : Retournez à vos occupations, on va régler ça au plus vite.
Personne n'avait rien dit et leur professeur les laissait partir, sans rien.
Mais les élèves ne réfléchirent pas plus longtemps et tout le monde retourna dans le salon ou dans sa chambre, laissant Denki seul, planté au milieu du hall.
Il réfléchissait, à comment agir, comment dire les choses.
Tout ça à cause d'une blague et de son foutu alter.
Énervé, il sortit furieusement de l'internat pour taper du pied et se lâcher.
Il posa son dos contre le mur et leva sa tête.
Tout ça à cause de son alter.
Son alter qu'il n'avait jamais aimé, qu'il n'avait jamais trop su maîtriser.
Ses parents pas très présents dans sa vie ne l'avaient jamais aidé à savoir s'en servir.
À quoi bon.
Eijiro : Denki !
Oh, un Eijiro fâché n'était jamais bon signe.
Le corps du blond se tendit et il attendit les mots de son ami.
Eijiro : Pourquoi t'as pas dit que c'était toi ?!
Denki : Je sais pas... j'y suis pas arrivé.
Eijiro : Alors, allons-y, ensemble, viens.
Il fixa la main tendue devant lui. Mais il ne la prit pas.
Denki : Pourquoi j'arrive pas à maitriser mon alter ?
Eijiro : De quoi ?
Denki : Pourquoi tout le monde arrive à le maîtriser et pas moi ?
Le rouge posa ses mains sur les épaules du blond.
Eijiro : Eh, Denki, je crois que tu ne te rends pas compte de la puissance de ton alter. On parle d'électricité. De mon point de vue, ce n'est certainement pas quelque chose de facile à maîtriser. Et nous ne sommes qu'en première année.
Denki : Hum...
Eijiro : Tu as le même alter que tes parents ? Tu pourrais leur demander de t'aider !
Denki : En les voyant une fois tous les deux mois, t'es marrant.
Eijiro : Oh, tu ne les vois pas... ?
Denki : Non, visiblement ils préfèrent leur métier de héros dans le nord du Japon que de s'occuper de leur stupide fils, même pas capable de faire 2 + 2 sans avoir le cerveau qui fume !
Tellement prit de colère, ses mains dans ses poches se serrèrent et ce qui devait arriver arriva, l'ampoule lui explosa dans sa main gauche.
Ses yeux s'ouvrirent en grand tandis qu'il sortit doucement sa main de sa poche.
Et en voyant le sang dégouliner à grande vitesse, c'est Eijiro qui réagit en premier.
Eijiro : Ok, on se calme, on va aller soigner tout ça, discuter un peu et parler à Aizawa aussi.
Il l'entraîna dans le dortoir, au coin infirmerie.
Denki se laissa faire, s'asseyant naturellement sur le lit et attendant les soins d'Eijiro.
Il lui soigna sa main en retirant les bouts de verres et en mettant délicatement un bandage.
Eijiro : J'ai appelé Aizawa, il devrait arriver.
Denki : Tu restes avec moi ?
Eijiro : Oui, je reste, donne-moi ta veste, je retire l'ampoule cassée.
Veste retirée, c'est à ce moment-là que le professeur principal décida de rentrer.
Il prit une chaise pour s'installer en face du blond.
Aizawa : Comment tu t'es débrouillé pour la coupure ?
Maintenant qu'il savait que c'était lui, autant dire la vérité.
Denki : J'ai voulu faire une blague à Katsuki en lui retirant son ampoule, mais j'ai glissé, mes doigts se sont pris dans la prise. Pardon Aizawa.
Le plus vieux soupira.
Aizawa : Pourquoi ne pas m'avoir dit tout de suite que c'était toi ?
Denki : J'avais peur, je crois.
Aizawa : Je préfère que tu viennes me le dire tout de suite, plutôt que je le découvre moi-même.
Il se contenta de hocher la tête en baissant les yeux.
Aizawa : Le courant est remis, retournez vers les autres. Et Denki, si t'es inquiet sur ça, on s'entraînera sur ton alter.
Les deux lycéens quittèrent la pièce et retournèrent dans le salon commun.
Eijiro : Ça va ta main ?
Denki : Ça va, merci. Tu penses que les autres sont au courant ?
Eijiro : Oui, sûrement.
En entrant dans le salon commun, la première chose que vit Denki fut Katsuki qui l'attendait de pied ferme.
Il déglutit fortement et il tenta de le détourner, mais le cendré se mit devant lui.
Katsuki : Je peux avoir mon ampoule ?
Denki : Hum... je l'ai cassé. Je t'en rachète une demain.
La main de Katsuki s'approcha et alors que Denki s'attendait à un minimum de violence, la main se posa juste sur ses cheveux, le surprenant.
Katsuki : Eijiro m'a vite fait raconter le souci, crois-moi, tu ne vas pas avoir le temps de respirer tellement on va t'entraîner.
Ok, il n'en revenait pas. Katsuki, en personne, venait de lui proposer son aide.
Et au vu de son sourire, ce n'était clairement pas une blague.
Katsuki : Au moins, t'arrêteras avec tes blagues pourries.
Denki : C'est parce que tu te moques de moi !
Katsuki vint coincer la tête de Denki sous son bras et il lui frotta le crâne avec son poing.
Katsuki : Je ne moque pas, je constate les faits.
Denki : Arrête ! Crétin de chiwawa !
Katsuki : Pardon ?!
Le blond réussi tout juste à se libérer et à courir dans le dortoir, poursuivit par l'explosif, remonté à bloc.
Heureusement pour Denki et tout le monde, la blague se finit bien 😉
•••
1960 mots !
Petit OS tout simple pour l'anniversaire de Denki 💛
J'espère qu'il vous aura plu !
C'était un défis réalisé au sein de la communauté Baludekuranger !
Intéressé ? Je vous invite à vous rendre sur le lien dans ma bio, on vous accueil les bras ouverts !
D'autre membres ont également posté !
@Louloute_Oriane
@NadegeKitsuneSama
vous trouverez votre bonheur ! <3
À bientôt, coeur sur vous ❤️
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top