Gabriella Parker.

On avait prévu de camper pendant 4 jours mais finalement, on a décidé de rester trois jours de plus.

- Alors il faut aller acheter des biscuits et de la bière ! dit Adam.

- Des biscuits ? répète Lucie, incrédule.

- Oui, tu sais ceux à la pistache et au beurre de cacahu...

- Bon OK Adam ! On va faire des courses, rigole Grace.

On se dirigea donc vers le pick-up et roulons jusqu'au super marché le plus proche.

- Donc on prend des biscuits, de la bière et des bonbons ok ? propose Adam.

- Et tu penses vraiment qu'on va manger ça pendant trois jours ? Réfléchis un peu, dit Ethan.

- T'aimes pas les cookies ? s'étonne Adam.

Nous soupirons en regardant Adam qui fini par lever les mains en capitulant :

- Bon très bien, prenez des choux de brucelles, des haricots vers et du choux mais je ferais une grève de la faim dans ces cas là ! dit-il en croisant les bras.

Je rigole et prend des chariots quand Grace me regarde en souriant.

- Quoi ? demandais-je.

- Ça te dit une course en caddy ?

- T'es folle Grace Emily Watson, riais-je.

- Y'a quoi de mal à ça ?

Sur ce, on acheta très vite ce dont on avait besoins et on sortit du super-marché. Adam surveilla pour voir si personne ne nous regardait et pendant ce temps, nous prenons 3 chariots à courses.

- On peut pas laisser la voiture là, dit Ethan.

- J'ai une idée ! s'exclame Adam.

- Seigneur... soupirais-je.

Suivant les précieux conseilles d'Adam, nous accrochons les trois chariots à la voiture. Ethan conduit son pick-up et Lucie, Grace, Adam et moi nous asseyons dans les chariots.

Adam prend le chariot le plus éloigné de la voiture, Grace et moi celui du milieu et Lucie prend le premier. Alors qu'un employer du super-marché nous apperçut, Ethan démarra rapidement et se dirige vers l'autoroute. Grace et moi rigolions à en perdre le souffle et Lucie était à deux doigts de vomir...

- Regarde la tête des gens ! s'exclaffe Grace.

- En même temps, c'est pas tous les jours qu'ils pourront voir quatre ados dans des chariots tirés par un pick-up... répondis-je.

- Et bien, comme ça grâce à nous ils ont eu une journée spéciale.

Au bout d'une heure de trajet, assis dans les chariots de super-marché, nous arrivons devant un immense parc d'attraction.

- Surprise, surprise ! s'exclama gaiement Ethan.

Nous sautons hors du caddy et faisons un énorme calin à Ethan.

- Merciiiiii, nous disons en choeur.

- J'ai le vertige moi, avertit Adam.

- Plus pour très longtemps ! rigole Ethan.

On se pressa à l'interieur et heureusement, il n'y avait presque personne. On commença par un train fantôme. Nous nous installons dans le train. Quand un homme avec une tronçonneuse arriva droit sur nous, Adam hurla et me boucha une oreille.

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! AU SECOURS !!!!

Je crois que j'entendis même le type rire en entendant Adam crier et se coller à moi. En sortant du train, Adam nous fit promettre de ne rien raconter à personne.

Puis, Adam préféra s'occuper à manger des pommes d'amour et des churros pendant que Ethan, Grace et moi prenons des tickets pour le grand 8. Lucie avait disparue dans la foule. Ethan supplia Adam de le faire avec nous mais ce dernier refusait catégoriquement.

- C'est hors de question ! s'indigna Adam.

- Je te promets que tu vas a-do-rer ! dis-je.

- Aller, renchérit Grace, il faut bien que tu t'amuses un peu dans la vie ! Sinon je racontes à tout le monde que tu t'es fait pipi dessus pendant le train fan....

- C'est FAUX ! s'exclama-t-il.

- Ah ouais, et la tache sur ton pantalon c'est du soda ? ricana Ethan.

- Je te détèste... grogna Adam.

- Pareillement.

En sortant du grand 8, Grace et moi sommes complètement décoiffées, Ethan est tout joyeux et Adam vomi ses churros au sirop d'érable... Mais mis à part ce détail c'était vraiment chouette !

Après une dizaine d'attractions, on remonta dans les chariots et on rentra à la plage. Malgré ses vomissement, Adam avala une vingtaine de biscuits et au moins la moitié d'un pot de beurre de cacahuète. Ce soir là il y avait pas mal de vagues alors Ethan nous appris à surfer grâce aux planches qu'on avait trouvées le matin.

Se fût une superbe journée comme d'habitude.

Vers une heure du matin, quand la ville, les bruits de klaxonne, les voix, quand tout s'endormi dans le silence de la nuit, nous allumons de la musique et dansons pieds-nus dans le sable.