38 - Eliana | Emile
Présence de sexe dans ce passage. Bien que léger, prière aux moins fans de s'abstenir.
***
ELIANA
La nuit est enfin tombée. La meute dort tranquillement, et moi je vais pouvoir continuer une lignée de nuit sans interruption. Bien que la meute n'apprécie pas ce que Lyric a fait, la meute l'a pardonné. Ils le connaissent. Je l'ai pardonné mais sans pour autant en restant assez sceptique sur ce qu'il fera désormais surtout, pour la cause. Quelque chose en lui me fait dire que cet acharnement n'était pas un hasard, il me vouait une haine bien particulière. Il est mystérieux et mon « pardon » était assez hésitant, il ne m'a rien dit à part des excuses sincères. Sincères, parce qu'il s'est mis à genoux et m'a appelé « Luna ». Il m'a aussi dit qu'il me défendrai au péril de ma vie et que ça compensera ses torts.
Elliott hésitait sincèrement à le destituer de sa position de Bêta, mais il sait que la meute n'approuverait pas. Lyric est un bêta excellent, par ses capacités au combat, ses capacités d'observations et ses ruses. La meute se sent en sécurité avec lui comme bêta, c'est évident. Interrompant le fil de mes pensées, je décide d'aller me coucher quand une présence me fait frissonner. Un baiser se dépose sur mon cou et quelque chose de dur se fait ressentir à mon entrée malgré le tissu qui lui sert de barrière. Il dépose encore un baiser avant de descendre et d'embrasser en dernier lieu mon intimité. Un rire s'échappe de mes lèvres alors qu'il fait tomber la robe de chambre que je portais.
A présent, nue devant lui, il a stoppé ses baisers et s'est reculé avant de laisser un grognement animal traverser ses lèvres. Il s'approche de moi et me pousse sur le lit avant de se positionner au-dessus de moi. Ses iris pétillent de malice et je décide de le provoquer. Je mordille son oreille droite et il gémit. En guise de représailles, il passe sa langue dans mon intimité. Un gémissement plus fort traverse mes lèvres tant la sensation de sa langue me fait gémir au point de perdre le contrôle. Cette semaine, c'était dur de résister aux pulsions. La période des chaleurs a débuté il y a trois jours et nos pulsions sont plus fortes pour les liés. Ceux qui ne l'ont pas trouvé, comblent leur besoin avec d'autres loups ou louves, voir même des humains. Mais si ils couchent avec des humains, ils se font un plaisir – les loups en particulier – d'y aller sans pudeur et douceur juste pour leur plaisir personnel.
A la suite, ils leur modifient les souvenirs récents qu'ils ont. Le premier couple a combler leur besoin a été sans doute Chad et Flavio. Leurs gémissements se sont fait entendre toute la nuit. Alternant entre le vampire de Chad et le loup de Flavio, leurs nuits – et parfois durant quelques heures le jour – la meute les entend pousser leurs gémissements et les entend même jouir. Ce qui fait que mon frère refuse de se lever du lit à la fin de leur ébat.
- Ne pars pas mon amour.
Je rigole. Il lèche encore mon intimité et je sens que je vais jouir. Ne voulant pas que ça arrive, Elliott abandonne – me frustrant – et parsème mon corps de baisers.
- Elliott.
Il rit contre mes lèvres avant d'enlever le caleçon. Sous une pulsion, je saute sur son sexe et l'englobe entièrement avec ma bouche. Un gémissement surpris sort de ses lèvres et je suce lentement son sexe. Il enfonce son sexe et ma respiration se coupe un léger moment. Il gémit encore et murmure mon prénom.
- Vas-y ma chérie. Suce. Suce putain !
Ses iris sont assombries et il me fixe. Je lèche sa verge en même temps que j'alterne avec mes sucements. Il commence à me donner des coups et nous gémissons à chaque fois. Il continue encore de me donner des coups jusqu'à qu'un liquide remplit ma bouche et que mon prénom soit crié en même temps que la jouissance de mon âme-sœur. Je reprends mon souffle, mais je ne peux pas prendre une vingtaine de secondes que son membre me pénètre sans ménagement. Il me donne des coups et ils sont brutaux, digne du loup qui sommeille en lui. Il ne fallut pas trois minutes pour que je jouis son prénom et qu'il jouit le mien. On se regarde, sourire aux lèvres – bien que fatigué – et on sent que la nuit ne vient que de commencer.
ÉMILE
Elle s'assied sur mon sexe et il fallait encore un peu pour qu'elle s'empale. Le souffle court par le striptease qu'elle m'a offert me coupe le souffle. Elle est que trop merveilleuse. Ne pouvant bouger à cause des menottes en acier – qui me cause des picotements – je ne peux que l'observer. Elle chuchote :
- A toi de jouer.
Elle s'empale sur mon sexe et je gémis en même temps qu'elle. Cette sensation est trop bonne. Et elle l'est encore avec cette période. Le souffle court, elle me détache et me sentant enfin libre, j'inverse nos positions. Je suis couché sur elle, et je souris sadiquement. Je caresse doucement la marque qu'elle m'a faite et je l'embrasse en donnant un coup. Elle gémit alors que je lèche son cou. Je lèche une seconde fois son cou, et la troisième fois j'y laisse un suçon. Je fais un deuxième suçon sur son sein et je continue. Ses seins sont couverts de suçons et je continue jusqu'à son ventre. Elle sourit, comblant ses désirs mais je suis bien loin d'avoir fini. Je commence à donner des coups tout en gémissant. J'atteins à chaque fois l'endroit et elle gémit. Nous jouissons en même temps, et sentant toute mon énergie disparaître, je me laisse tomber sur le lit. Je me retire en elle et je souris en disant :
- Alors ? T'as aimé ?
- Trop.
Et soudainement, je me tends. Malia me regarde étonnée avant de crier :
- Elliott ! Flavio ! Quelqu'un venez vite !
Elle sort en hurlant et un grognement traverse mes lèvres. Mes os craquent et je gémis. Le gémissement se transforme en grognement. Je regarde mes mains – qui sont des pattes – et je grogne. Mes frères apparaissent dans mon champ de vision avec ma sœur et Adrien s'avance. Quelque chose m'oblige à me soumettre et je gémis en me soumettant.
Qu'est-ce qui se passe ?
Je suis ton loup. Adrien est un loup rare, on doit se soumettre.
Interloqué, je ne réponds pas. Adrien sourit en disant :
- Ne te soumets pas Émile. Vous, oui vous, êtes mes frères.
Il est sympa notre frère !
Oui ! Donc t'es mon loup. Tu t'appelles ?
Décides.
Je m'assieds et Adrien caresse mon pelage. En jetant un œil au miroir, je constate que mes iris sont bleues et mon pelage sombre. Fier de moi, je dis à mon loup
Éclair. Ça le fait ?
J'aime bien Emile.
Cool !
J'aboie fier de moi, sous le regard étonné des personnes présentes ici.
*
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