Chapitre 45 Andrew : Ensemble 🍋

Avertissement de l'auteure : les retrouvailles de Livie et Andrew sont  assez chaudes, comme vous le pensez, donc ce chapitre contient une scène reservée à un public averti

Pov Lisa

Cher Journal,

Il est tard, je ne vais pas écrire longtemps, j'ai la tête lourde mais, je me sens si légère. Papa vient de me dire que ce sont les bulles du Coca qui me font cela. Il est bête et je l'adore.

Une journée entière avec Papa et Livie !

Et ce n'est que la première ! Ils seront là demain, et après-demain et le jour d'après encore. Je ne retournerai pas là-bas !

Demain je vais voir la directrice de ma nouvelle école. Je la connais déjà, Papa m'a dit que c'est celle où je suis déjà allée mais maintenant, c'est pas pareil : c'est mon école-pour-toujours.

J'allais oublier : j'ai maintenant deux oncles ! Et deux presque-tantes.

Un super Papa, une super amie et ma Luna aussi, toute douce, elle ronronne à mes pieds. Je suis la fille la plus chanceuse du monde.

Maman, je ne sais pas où tu es ce soir, mais j'aimerais pouvoir te le dire en vrai : Je suis contente que tu me laisse à Papa. Je suis heureuse avec lui.

Bonne nuit petit journal adoré.

ooOoo

Dans le hall de l'aéroport, une hôtesse récupère sur le tapis roulant, mon sac et les deux valises de Lisa que je tiens fermement par la main. Le tout est posé sur un chariot que je guide de l'autre main, suivant les indications de ma fille qui sautille à mon côté. Disparue la petite fille, froide et apparemment indifférente que j'avais retrouvée ici même il y a quelques semaines.

Il est à peine 6 heures du matin ici, et tout semble encore assez calme, ce qui me convient parfaitement, je ne me sens toujours pas d'affinité avec la foule. J'espère que Drake est à l'heure et nous retrouvera vite. Lisa a du sommeil à rattraper avec les trois heures de décalage entre les deux villes. Je sors mon portable de ma poche et le rallume, je l'ai éteint après ma... séance câline avec Livie pour ne pas céder à l'envie de sûrement recommencer.

Pas de message. Il doit donc traîner dans les parages. S'il n'y avait que moi, il se permettrait sûrement un peu de retard, histoire de m'embêter, mais il ne fera pas ainsi avec sa nièce adorée.

Retrouver quelqu'un dans un lieu public et encombré n'est vraiment pas mon sport favori !

- Tu regardes si tu vois ton oncle, s'il te plaît Lisa ? Sinon je vais l'appeler.

- C'est inutile Papa, je viens de voir ton ami James.

Je fronce les sourcils mais au même moment James nous rejoint. J'entends Lisa lui faire claquer un bisou sur la joue.

- Salut la puce, tu as l'air fatigué mais tu es splendide ! Bonjour Andrew.

Il me serre la main et je souris, oubliant mon inquiétude. L'assurance sereine de James me fait souvent cet effet.

- Bonjour James ! Drake t'as refilé la corvée de venir à JFK de bon matin ?

- Disons qu'hier soir, il était assez occupé chez ma chere sœur et voisine, et que de toute façon, je devais euh... aller dans ton immeuble, alors c'est moi qui ait la chance d'accueillir la nouvelle new-yorkaise.

Pendant que James charge apparemment Lisa sur le chariot par-dessus les valises, ce que je devine aux petits cris ravis et faussement effrayés de la chipie, j'emmagasine les renseignements.

Les choses ont avancé sur tous les fronts pendant mon absence apparemment. Livie et moi ne sommes apparemment pas les seuls à nous être « rapprochés » ces derniers jours. Drake a trouvé le courage et la manière de courtiser Macy .

James m'explique discrètement les péripéties de mon frère qui a d'abord subi quelques revers. J'ai toujours pensé que Macy avait un caractère trempé et ne supporterait pas aisément les pitreries de Drake . Mais grâce à la complicité de James, qui les a invités tous les deux avant de s'éclipser dans sa chambre, Macy a accepté la veille justement, de le garder avec elle pour... une durée indéterminée, avait-elle dit en sortant de chez James , tirant mon frère par sa cravate pour qu'il la suive.

Je ris aux éclats en imaginant la scène. De quoi me moquer de lui pendant quelques années encore.

James lui, n'avait pas résisté à ma psy de voisine. Le coup de foudre a eu lieu chez moi m'explique-t-il. J'ai rien « vu » mais cela ne m'étonne guère. Lors de cette soirée je ne craignais qu'une chose, que lui, James ou Black ne me prennent ma « locataire ».

C'est avec le sourire que nous rejoignons la voiture de mon ami. Je le laisse mettre les sacs dans le coffre tandis que j'aide Lisa à s'installer confortablement pour les quelques minutes de route qui nous attendent. Un dimanche matin, la circulation est presque fluide, nous serons vite à la maison.

ooOoo

James dépose les valises de Lisa devant ma porte.

- Je vous laisse ici. Euh... on m'attend.

Il essaye d'être discret. Mais il comprend vite que Lisa est une chipie qui sait tout.

- Tatie Alice n'aime pas attendre ! Dépêche-toi oncle James ! Je peux t'appeler oncle James ?

- Bien sûr ma grande si ton papa...

- Évidemment ! Deux oncles c'est encore mieux qu'un seul, le coupé-je. Allez, file voir ta dulcinée. Et merci pour le transport !

- Et depuis quand l'appelles-tu Tatie notre voisine ? demandé-je à Lisa, intrigué.

- Depuis longtemps Papa, fait-elle d'un air innocent.

Une tape amicale sur l'épaule, puis James s'éloigne. J'entends une clé tourner dans la serrure de la voisine. Il avance vite mon ami James : il a déjà la clé de sa Belle.

Quoique moi, j'ai encore mieux. Ma Livie est chez moi, et je vais faire en sorte que cela dure.

- Allez Princesse, dis-je à ma fille, ouvre la porte et ne fais pas trop de bruit. Livie dort peut-être.

Elle entre chez nous et je dépose immédiatement ma canne blanche dans le placard derrière la porte avant de récupérer les bagages de Lisa pour les poser dans l'entrée.

Refermant la porte de notre « chez nous » derrière moi, le plus silencieusement possible, j'entends les petits pas de ma fille s'emballer.

- Livie ! Waouh ! T'as vu, je suis là ! Papa a réussi. Je vais rester avec vous. Tu sais on a visité la colline d'Hollywood et il a acheté de supers sandwiches ! Puis dans l'avion, j'ai regardé Rebelle, mais je me suis endormie avant la fin. Faudra qu'on le regarde ensemble quand Papa aura...

- Doucement Lisa ! la coupé-je, laisse Livie parler et profites-en pour respirer.

- Bonjour Lisa, je suis très contente de te retrouver.

La voix de Livie me parvient comme étouffée.

- Lisa ? Livie a besoin de respirer ! Ne lui serre pas trop fort le cou. J'ai besoin d'elle vivante !

- Désolée Papa. Je suis tellement contente d'être là.

Elle revient vers moi et me prend la main pour me tirer vers Livie, dont je sens déjà le parfum.

Je me penche vers elle et caresse sa joue de la mienne avant de déposer un baiser léger dans son cou.

- Tu m'as manqué, chuchoté-je. Ne devrais-tu pas dormir après notre... conversation ?

- Vous m'avez manqué tous les deux, et je n'arrivais plus à dormir.

- Papa, où est Luna ? m'interrompt Lisa.

- La dernière fois que je l'ai vue, elle était sur ton lit, c'est comme si elle avait compris que tu allais revenir aujourd'hui, répond Livie à ma place.

- Je peux aller dans ma chambre ? Waouh ! C'est MA chambre rien qu'à moi pour toujours ?

Une nuance de crainte subsiste dans la voix de Lisa. Je m'agenouille et attrape son fin poignet pour la faire venir vers moi.

- C'est ta chambre, et si tu veux changer quoi que ce soit, on fera les magasins pour qu'elle soit à ton goût. Mais pas tout de suite, maintenant tu vas enfiler un pyjama, et dormir un peu. Grasse matinée au programme ! D'accord ?

- D'accord Papa !

- Alors un bisou et au dodo ! Je serai en haut avec Livie . Si tu as besoin de quoi que ce soit, frappe à ma porte ma princesse.

- Ça fait bizarre de dire « bonne nuit » à cette heure, dit-elle tout en bâillant. À tout à l'heure Papa !

Un baiser léger sur ma joue, un dernier câlin de ses bras autour de mon cou. M'en lasserai-je un jour ? Et ses petits pas résonnent sur le parquet.

- Monte te reposer Andrew. J'emmène ses valises dans sa chambre et je te rejoins, souffle Livie .

- Je suis à tes ordres ou je suis tes ordres ma belle ?

De fait, je suis épuisé. Je laisse les deux filles ensemble pour monter à l'étage, mon sac sur le dos. Je les entends papoter joyeusement derrière moi et c'est avec le sourire aux lèvres que j'atteins la mezzanine.

Retrouvant ma chambre et mes habitudes, je me douche rapidement, enfilant mon habituel bas de jogging gris, gardant juste un tee-shirt blanc, largement suffisant pour la tiédeur de la pièce.

M'asseyant sur mon lit pour attendre Livie, je retrouve son parfum dans mes draps. Elle a bel et bien dormi ici.

- Je peux savoir ce qui te fait sourire ainsi ? me questionne Livie en refermant la porte derrière elle.

- Si tu t'approches de moi, je te le dirai peut-être, la taquiné-je.

Immédiatement, elle m'obéit et s'asseoit tout contre moi. J'entoure ses épaules fines par réflexe, et sa tête vient se nicher dans mon cou. Lorsque je pose mes lèvres sur son front, je sais que je suis enfin de retour chez moi.

Nous restons sans bouger ni parler pendant de longues minutes. Sa présence me suffit. Je sens que nos respirations sont calmes, en harmonie. La sérénité qui m'habite pour la première fois depuis longtemps, est partagée avec elle.

- Pourquoi est-ce ainsi entre nous Andrew ? chuchote-t-elle.

- Je ne sais pas, quand je repense à notre rencontre un peu... brutale, je sais que quelque chose m'a poussé à te retenir. Mais je ne comprends pas exactement quoi. J'avais besoin de toi.

- Et moi de toi.

Sur un soupir, le silence revint et le sommeil dut nous emporter, assis dans les bras l'un de l'autre.

OoOoo

«I can do the pretty girl rock rock

Rock to the pretty girl rock rock rock

Now what's your name »

Entendre Livie chantonner « Pretty Girl Rock » sous la douche, vaut tous les réveils du monde.

J'ai l'épaule ankylosée, mon dos me rappelle douloureusement que je n'ai plus 20 ans et je subis une punition pour avoir dormi assis dans un avion puis bêtement assis à nouveau dans mon lit.

Mais je me sens idiotement heureux.

Je fais quelques étirements pour dénouer les muscles de ma nuque et reste tranquillement assis sur mon lit à écouter Livie qui fredonne toujours.

« Don't hate me cause I'm beautiful

My walk my talk the way I dress

It's not my fault so please don't trip

Don't hate me cause I'm beautiful »

J'ai toujours trouvé cette ritournelle sensuelle, mais massacrée par une Livie nue sous le jet brûlant de ma douche, elle devient carrément torride.

- Tu devrais tenter ta chance à « Voices » ma chérie ! crié-je légèrement taquin.

Un léger courant d'air ne tarde pas. La porte de la salle de bains s'ouvre, répandant dans la pièce une bouffée de chaleur et de parfum sucré.

- Voices ? Avec Adam ? Je trouve que c'est une bonne idée. Et toi,t'es sûr Andrew ? minaude la chipie.

OK ! Ne jamais taquiner Livie !

- Euh... non. Je suis désespérément exclusif ! Je ne te partagerai pas avec Levine ! Viens ici au lieu de te moquer d'un vieil aveugle perclus de douleurs après un long vol !

- Toi perclus de douleurs ? ricane-t-elle.

Elle passe à côté du lit et je saisis son poignet que je tire doucement. Son corps bascule sur le mien, et comme par magie elle se retrouve assise à califourchon sur mes cuisses. Parfait. Je remonte mes mains le long de sa taille.

- J'adore être aveugle pour deviner que tu ne portes qu'une serviette de bain.

- Et toi tu portes un tee-shirt de trop...

Ledit tee-shirt disparait et elle sème quelques baisers sur mes épaules qui me font frissonner.

- D'humeur coquine ce matin ma Livie ?

Pour toute réponse, elle embrasse mes lèvres et je glisse mes doigts sur sa nuque, caressant les frisottis humides des cheveux qu'elle a relevés en un chignon lâche. J'adore cette nuque. Tendre et douce. Je meurs d'envie de la grignoter. Mais la douceur de ses lèvres.

Nous respirions avec difficulté lorsque nos lèvres se séparent à regret.

- 10000 fois mieux que le téléphone, gémit-elle.

- C'était frustrant n'est-ce pas ?

- Très... Mais intéressant.

En souriant je glisse ma bouche le long de son cou pour atteindre ce creux tentateur que j'adore. Elle renverse la tête en arrière pour mieux me l'offrir tandis que ses mains se crispent sur mes épaules.

Sans perdre un instant, ma main gauche dénoue la serviette et je l'écarte afin de savourer de mes lèvres la peau nue que je viens de découvrir. Elle frissonne.

- Andrew...

- Tu as froid ?

- Ciel non... Je... Ne t'avise pas d'arrêter !

- Je n'en ai pas l'intention, je me sens rajeunir de seconde en seconde, tu es ma source de jouvence et j'ai besoin de me désaltérer.

Je cesse alors de parler pour caresser de mes lèvres la poitrine insolente qui s'offre à moi.

Elle doit sentir mon désir grandir car, modifiant lascivement sa position sur mes cuisses, elle se cambre un peu plus, accentuant la pression contre moi. C'est un jeu dangereux et je lâche à regret la pointe d'un sein que je taquinais avec ardeur.

- J'ai tellement envie de toi Livie !

- Je sens cela...

Elle se soulève un peu et m'aide à ôter mon jogging et mon boxer.

Nous sommes nus, enfin.

Je sens son souffle se suspendre et je m'adosse au mur, saisissant doucement sa taille, je lui laisse l'initiative de notre étreinte.

Lentement, délicieusement lentement elle se laisse retomber sur moi, m'enserrant de son corps qui m'a cruellement manqué. Un séisme m'ébranle et le désir m'enflamme en un instant. Je tremble violemment, et de mes mains sur sa taille, je l'incite à ne pas bouger le temps que je reprenne le contrôle. Docile, elle s'immobilise sur moi.

Mes mâchoires se serrent. Mon Dieu. Cette femme est faite pour moi. Les mains de Livie entourent mon visage m'incitant à lui faire face.

Elle m'embrasse. Longuement. Profondément. Attisant le feu qui me dévore et mon envie de me fondre encore plus loin en elle. Elle commence ensuite à bouger sur moi au rythme de son baiser. Avec une lenteur qui me rend fou.

Je me force à ne pas bouger, me contraignant à respecter son rythme envoûtant.

Lorsqu'elle comprend que je lui abandonne les rênes de notre plaisir, elle lâche mon visage, ses lèvres jouant toujours avec les miennes.

Mais une autre torture commence, et je gémis lorsque les mains sensuelles de ma compagne parcourent mes épaules, mon torse, mon ventre. Elle gémit doucement tout en me dévorant les lèvres et ce son adorable ravive encore plus mon désir.

C'est une sensation de déjà-vu. Ses mains sur moi, me découvrant, me révélant. En plus sensuel maintenant. Plus excitant. Je veux que cela dure, ou que cela cesse, qu'elle accélère ou plutôt non, qu'elle continue ainsi. Je ferme les yeux, tremblant sous ses caresses. Je me découvre fort et fragile, totalement en son pouvoir. Elle me permet de « vivre », de « ressentir »...

- Livie je... je ne pourrai pas....

- Fais comme tu le sens...

Mon bassin part alors à la rencontre du sien instinctivement, tandis que notre étreinte s'accélère brutalement. Quelques secondes ou minutes plus tard, elle s'abat contre mon épaule alors qu'un violent tremblement la secouae Je referme mes bras autour d'elle au moment où les contractions de son plaisir me propulsent dans un dernier halètement, dans ce lieu où seule ma Livie peut m'accompagner. Le plaisir me terrasse et je retombe assis, dos contre le mur, Livie furieusement serrée contre moi.

Elle, moi... Je flotte quelque part, assommé par l'intensité du plaisir.

Elle tremble entre mes bras, de la même façon qu'elle m'a fait vibrer de désir quelques minutes auparavant.

Je n'ai définitivement pas besoin de la voir pour être heureux.

Une pensée perce l'état extatique dans lequel je me trouve. Je dois lui dire ce que j'ai compris lentement, insidieusement, pendant ces derniers jours.

Il me faut attendre de reprendre mon souffle, attendre d'être certain qu'elle soit en mesure de m'entendre. J'ai tout mon temps, toute ma vie. Je frôle doucement son dos de haut en bas, pianotant un air inconnu sur ses épaules, le long de sa colonne vertébrale, caressant doucement le bas de ses reins.

Puis elle dépose en réponse, un baiser sur mon épaule. Je souris alors, déplaçant une de mes mains sur sa joue, écartant une mèche rebelle. Elle lève son visage vers moi.

- Livie, ma douce, je pourrais te dire cela autrement, ou à un autre moment, plus romantique mais...

Je soupire, je ne vois pas d'autre moment, pas de meilleur moment après ce partage parfait que nous venons de vivre. J'ai toute son attention. Livie s'est immobilisée dans mes bras, et je ne résiste pas au besoin de la serrer un peu plus fort laissant les mots m'échapper naturellement.

- Je t'aime.

Je prends conscience que la respiration de ma compagne s'était suspendue au moment où elle reprend.

- C'est bête à dire, poursuivis-je. Je ne l'avais jamais dit.

Un silence.

- Je t'aime Livie, répété-je.

- Je t'aime, Andrew.

Nos mots se croisent lorsque nos souffles se mélangent.

Je redis une nouvelle fois ces quatre mots contre ses lèvres alors qu'elle fait de même. Puis elle éclate de rire. Un rire de bonheur, un rire libérateur que je ne pourrais jamais oublier.

- Ce rire signifie que tu es d'accord pour signer un bail de colocation illimité avec moi ?

- Je me rends compte que j'en rêve depuis longtemps, Andrew !

- Tu es consciente que tu t'engages avec un père célibataire aveugle ? murmuré-je d'un ton plus sérieux.

- Tu es conscient que tu t'engages avec une femme perturbée par son passé, traînant dans ses bagages un ex-mari violent et une peur panique de la maternité ?

- Nous devions être fait pour nous rencontrer, finis-je par répondre pensivement. J'avais besoin de toi.

- Et j'aurais toujours besoin de toi. Tu me rends heureuse Andrew. Je suis heureuse quand je te vois, quand je te sais près de moi, quand je sais que tu sauras me faire rire ou me pousser à avancer. Heureuse de te faire sourire et de t'aider.

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