Je m'avançais dans l'aéroport traînant ma valise derrière moi. J'étais assez anxieuse, mes mains étaient moites faillants glisser de ma valise. Je vais être honnête, j'avais peur de l'avion, j'étais même terrorisée. J'allais le prendre seule, pour un vol de 12 longues heures.

Texto :
- Willow : coucou maman, je suis à l'aéroport !
-Maman : Tu n'as pas eu de problème avec le Taxi ?
- Willow : Nan pas de soucis. Je te reparle après l'enregistrement des bagages. Bise.
-Maman: bisous ma puce.

J'étais rongée par l'appréhension, l'ambiance sinistre de ce point de départ vers les cieux ne faisait qu'accentuer mon stress. Une femme assez froide me demanda mon billet, qu'elle saisit avec ses mains squelettiques, ses ongles étaient peints en vert pomme, une couleur qui n'allait pas du tout avec son uniforme. Elle me dévisageait avec dédain. J'espérais que tous les membres de l'aéroport n'étaient pas comme cette hôtesse.

Je vis ma valise partir sur le tapis roulant. J'eu presque envie d'avoir un comportement de gamine et de saluer ma valise.

Texto :
- Willow : je fais la queue pour le contrôle de sécurité. Mon avion décolle dans une heure, je suis un peu stressée.
-Maman: Ne t'en fait pas Will' tout va bien se passer et puis je te rappelles que c'était ton choix de partir là bas. ;)
- Willow: Je sais maman. Mais ne le prend pas personnellement, tu sais que je ne voulais pas t'abandonner.
- Maman: Je te taquine ! Et puis j'ai encore ta petite sœur à la maison pour mettre la table.
-Willow: ... Je te laisse, c'est mon tour, je ne pourrais pas te parler dans l'avion alors bisous, je t'enverrai un message à l'atterrissage.
-Maman: Bonne chance ma chérie.

Je déposais mon téléphone ainsi que mes clefs et ma ceinture dans un petit bac en plastique et passai sous le portillon. Je fus surprise de constater que je sonnais. Toutes sortes de pensées se bousculèrent dans mon esprit, l'angoisse d'être arrêtée pour un crime que je n'avais pas commis ou encore de rater mon avion. Mais je fus coupée dans mon élan de terreur par un petit homme en uniforme qui me regarda avec compassion :

- Votre piercing mademoiselle. Il me sourit jovialement.
- Excusez moi, dis-je gênée.

On me laissa me rendre en salle d'embarquement. Je m'assis sur un des siège à disposition. Je tapais du pied, essayant de canaliser ma respiration.

« Les passagers du vol 8427 à destination de San Francisco sont demandé en salle d'embarquement »

Je fus secouée d'un frisson à l'entente de cette annonce. Je me dirigeais toute tremblante vers le guichet.

Je m'installai ensuite sur mon siège, en milieu de ranger. Je suivais avec attention toutes les consignes de sécurités, juste au cas où. Après une dizaine de minutes, je sentis l'appareil vibrer, puis se mettre à rouler. Mon cœur s'emballât.

Je m'agrippais fermement aux accoudoirs de mon siège, tout en priant pour que tout se passe bien. Je fermais presque les yeux. L'avion était extrêmement penché, je sentais la pression sur ma poitrine, nous passions presque les G.

L'avion se stabilisa au bout d'environ 30 minutes. Nous avions esquivé le pire. 70% des accidents se passent pendant le décollage.

Je m'endormi assez vite, les écouteurs sur les oreilles, bercée par les Rolling Stones. Je dormais étrangement bien considérant le lieu dans lequel j'étais. Je me réveillai pour déjeuner un hachis Parmentier sans saveur.

Nous avions enfin atterris à San Francisco. Quand je sorti de l'appareil, je constatai immédiatement la fraîcheur de l'air qui différait de celle de Paris.

Après avoir récupéré ma valise, je me dirigeais vers les sorties. Un de mes colocs devait m'attendre avec une pancarte à mon nom. Mais je ne voyait personne. Je cherchais du regard Aglae ma correspondante américaine et future colocataire mais personne à l'horizon.

Texto :
-Willow: Maman, je suis à San Francisco, mais il n'y a personne pour me réceptionner, je fais quoi ? Je ne connais pas du tout la ville !
-Maman: Sers-toi un peu de ta tête ma puce, tu es grande.
-Willow: Super... et sinon t'en as d'autres des bons conseils comme celui la ?
-Si il n'y a personne va sur Google map et rends-toi à l'adresse toute seule.
-Bon je vais envoyer un message à Aglae, je t'appelle quand j'aurais plus d'infos, à tout'.
-A plus .;)

-Willow: Hi Aglae ! Excuse me but there is no one at the airport to pick me up.
(Salut Aglae ! Excuse moi, mais il n'y a personne à l'aéroport pour me récupérer)
-Aglae: Oh sorry! I had something to do I sent Billie to get you back, all necks he's just late, I'll ask him.
( Oh désolée ! J'ai quelque chose à faire. J'ai envoyé Billie pour te récupérer, à tous les cous il est juste en retard. Je vais lui demander).

A ce moment même je vis un jeune homme arriver en courant avec une pancarte à mon nom. Il portait un t-shirt délavé ainsi qu'un short de golf et des converses.

-Willow: No need Aglaé, he just arrived, thank you, later. (Pas besoin Aglae, il vient d'arriver. Merci, à plus.)

- You are Willow Green right ? (Tu es Willow Green, C'est ça ?)
Me demanda-t-il sans faire percevoir aucune émotion.
- I am. (Je le suis).
Je lui souris sincèrement, il avait l'air un peu étonné.
-Sorry, I had a rehearsal that lasted longer than expected. (Désolé, j'avais une répèt qui a pris plus longtemps que prévu).
Me dit-il sans me regarder commençant à marcher jusqu'à sa voiture.
-No big deal. (Pas de soucis). Acquiesçai-je gênée.

Je montait à la place passager du véhicule. Le voyage jusqu'à Berkeley se fit dans le silence le plus complet. Mais pas un silence pesant, non plutôt un silence rassurant, apaisant. Après environ 45 minutes de route, je sorti enfin de la voiture et respirai profondément l'air californien.

Billie ouvrit la porte et me conduit jusqu'à ma chambre du petit appartement. Je partageais la chambre avec Aglae, mon lit était collé au mur, près de la fenêtre. La chambre était très décorée et chaleureuse. J'installais ma valise sur le lit. J'avais prévu de l'ouvrir le soir venu. Mon œil fut attiré par un prospectus sur le bureau d'Aglae. Un prospectus de Berkeley. Ce qui me rappela immédiatement que je commençais les cours la semaine prochaine. J'avais amené mes livres scolaires français pour les révisions, juste pour plus de connaissances. Je fus sortie de mes pensées par la voix de Billie.

-Willow ! Come to the living room !
(Willow ! Viens dans le salon !)
Je m'y rendit avec entrain. Deux autres jeunes hommes que je n'avais pas encore rencontré se tenaient aux côtés de Billie.
-So, I introduce you to Mike and Tré, the other two roommates.
(Donc, je te présente Mike et Tré, les autres colocataires.)
-Hi ! Les deux jeunes hommes me saluèrent joyeusement, comme je l'avais fait ! Ce qui me rassura. C'est vrai que Billie avait l'air d'en avoir un peu rien a faire de ma présence.

Mike et Tre me firent visiter l'appartement constitué d'une cuisine ouverte sur le salon, de deux chambres, une occupée par Aglae et moi et une occupée par les garçons, et d'une unique salle de bain. Je n'imaginais même pas la galère que ça devait être le matin avant les cours.

Aglae arriva enfin à l'appartement. Elle me serra dans ses bras pour me saluer.
-So, were the guys cool with you ? (Alors, les mecs ont été cool avec toi ?)
Me demandra-t-elle en riant.
-Un peu glaciale le Billie Joe. Dis-je volontairement en français.
-What ?! S'esclaffa Billie a l'entente de son prénom. Tous se mirent à rire, Aglae avait sorti son dictionnaire de français. Quand elle eu compris ma phrase elle me répondît avec un regard moqueur :
-Don't worry, he's freezing at first but when you know him, he's nice.
(Ne t'en fais pas, il est froid au premier abord mais quand tu le connais il est sympa).

Coucou !!! Voici le premier chapitre de ma nouvelle histoire 😜 j'espère qu'elle vous plaira. N'hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires. By