Si tu venais à m'oublier, oublies d'abord les tords que je t'ai fait.
Oublies la fois où j'ai crier. Celle où j'ai ris durant notre dispute. Ou bien la semaine où je n'ai pas pris le temps de te répondre.

Si tu venais à m'oublier, oublies les jours où je ne faisais que pleurer. Oublies ma peine et mon désespoir. Efface de ta mémoire cette partie si sombre de moi. Celle que je n'aurais jamais voulue vivre.

Si tu venais à m'oublier, oublies mes défauts. Oublies ma paresses. Débarrasses toi du souvenir dans lequel je te fais si souvent la tête pour des raisons bêtes. Ne prend pas le temps de te rappeler de mon entêtement ou de la mauvaise foi que je peux avoir.

Si tu venais à m'oublier, j'espère que les derniers souvenirs que tu auras de moi seront les plus beaux. Ceux des jours où je t'observe rien que pour admirer ta beauté. Celui de notre première balade main dans la main, de notre premier câlin, de notre premier baiser. Ceux de nos soirée cinéma ou de nos heures de jeux vidéos. Garde le souvenir de mes je t'aime, car j'espère que si tu m'oublies tu puisses au moins te rappeler d'à quel point tu es aimé. Oui, gardes mes baisers sur tes lèvres, mes bras autour de toi et notre chaleur.

Si tu venais à m'oublier, j'espère que tu conserveras au moins un peu de moi dans ton coeur.

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242 mots. Écrit le 17 juillet 2024, publié le 23 juillet 2024.

La musique ne m'appartient pas. *Noam Kaniel - In the rain*