chapitre 8:

Malika était assise en tailleur sur son lit, elle regardait sa mère qui attendait une réponse de sa part. Ça ne servait à rien de reporter cette discussion à plus tard alors elle lui dit d'entrer. Elle vint s'asseoir près de sa fille et lui dit:

- Ma petite fille chérie, ça fait combien de temps que nous n'avons pas discuté toi et moi ?

- Je n'en sais rien, des mois? Un an ? Peu importe mère, allez-y droit au but s'il vous plait.

Malika contrairement à sa sœur ne tutoyait pas ses parents. Il y avait cette barrière entre eux qu'elle ne pouvait franchir en aucun cas.

- Malika pourras-tu un jour m'appeler maman comme tous les enfants font avec leur mères? Je suis épuisée d'être considérée comme une étrangère par ma propre fille et ton père aussi.

- Mère je ne suis pas comme les autres enfants. La relation que nous avons aujourd'hui ou plutôt le lien que nous avons m'empêche de vous considérer comme tel.

- Nous sommes tes parents jeune fille, tu nous doit un minimum de considération. Lorsque tu as décidé de faire ta crise nous l'avons accepté. Pour tes études également nous avons été surpris lorsque la lettre de la faculté nous ait parvenu. Ton père s'inquiète pour toi chaque jour un peu plus. Il doit toujours réfléchir à comment parler avec sa propre fille.

- Mère s'il vous plaît arrêtez maintenant. Encore une fois vous revenez sur ce sujet. Vous n'êtes pas épuisée de toujours ramaner ça sur le tapis? Père et vous ne m'avez jamais traité comme votre enfant et aujourd'hui vous voulez que je vous considère comme mes parents chéris ? Vous oubliez rapidement chère mère c'est désolant.

- Je te comprends parfaitement, nous ne t'avons peut-être pas traité comme tu le souhaitais. Mais en contre partie tu avais ton grand père pour toi tandis que ta sœur elle devait etre avec nous pendant nos voyages d'affaires. Et toi tu...

- Ça suffit maintenant !! Assez mère vous en avez trop dit ! Continuer de parler ainsi et tout finira par changer. Vous m'agacer de plus en plus je suis épuisée de vivre avec vous. Mais quel type de parents êtes-vous? Vous ne savez et ne saurez absolument rien de moi ! Quel malheur d'avoir atterri dans cette famille. Vivre avec de parfaits étrangers qui prétendent être des parents modèle. Je vous hais sachez-le, j'aurais aimé que ce soit vous dans un cercueil au cimetière et pas mon grand-père, ma seule famille.

La mère se leva, outrée par les dires de sa fille. Elle savait qu'elle s'était mal pris avec son enfant mais que faire ? Malika venait de lui cracher au visage sa haine. C'est vrai que ils l'avaient délaissé. Cette petite était toujours sur les cuisses de son aïeul.

- Pouvez-vous sortir de ma chambre maintenant ? Allez-y voir votre tendre époux et votre magnifique enfant. Mais laissez-moi moi tranquille. Dites à père que la prochaine fois qu'il voudra savoir autre chose sur moi qu'il vienne lui-même.

- Malika !!!! Hurla la mère, je ne te permet pas.

Elle voulu lever la main sur sa fille mais le regard sombre de la jeune fille l'en dissuada. Madame HAMARAJ s'en alla les larmes aux yeux vers son mari. Elle pleurait tellement, ça fille la haïssait.

Pendant ce temps Laïla qui, comme à son habitude avait écouté à travers les portes. Elle aussi avait été choquée par la brutalité des mots de son aîné. Malika détestait ses parents et c'était à cause d'elle. Ils l'avaient préféré à sa grande sœur. Sans perdre une minute de plus elle entra dans la chambre de celle-ci.

- Pourquoi lui as-tu dis toutes ces méchancetées ?! Hurla la petite, crois-tu qu'elle le méritait? Malika pourquoi tu nous fait autant de mal ?

Avant qu'elle ne puisse ajouter autre chose une claque monumentale vint atterrir sur sa joue. Elle cria instantanément ce qui alerta les parents.

- Ouvre là encore une seule fois et je ne regreterrais pas de t'en donner plus. Mais pour qui te prends-tu salle mioche? Qui te permet de me parler ainsi ? Sors d'ici et vite !!

Malika n'était plus elle même, la rage avait pris possession de son corps. À cet instant juste Khalil pouvait l'aider mais il n'était pas là.

Les parents avaient vu Malika crier sur sa sœur avec de la haine dans les yeux. Le père fit sortir Laïla et s'approcha de la grande. Lorsque leur regard se croisèrent il eu mal, mais avança encore et la gifla.

Malika resta un instant sans bouger, Laïla et sa mère étaient choquées. Mr HAMARAJ l'avaient frappé elle, c'était la goutte de trop. Elle alla dans sa douche pris quelques affaires sous les regards perdus de ses parents et s'en alla de la maison. Le visage plein de larmes et la haine dans les tripes elle se dirigeait vers son endroit secret loin de tous.

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