Andrew était posé sur un canapé au salon avec sa petite sœur. Noémie avait demandé à ce dernier de regarder des films de Noël avec elle pour clôturer en beauté la journée qu'ils avaient passé tous ensemble. Ce matin du vingt-quatre décembre, la famille McLaren s'était réveillée avec une ardeur époustouflante. La maison était joyeusement décorée, l'odeur du pain d'épices embaumait l'habitation. Ces occupants prenaient le petit-déjeuner et checkaient les derniers préparatifs pour leur sortie familiale. 

Le premier repas de la journée engouffré, chacun se précipita dans sa chambre s'apprêter pour l'occasion. Noémie fut la première à descendre dans le salon, vêtu d'un jean bleu ciel, d'une paire de bottes, un tee-shirt blanc, une grosse parka grise, des gants et d'un bonnet sur la tête. Il faisait super froid et il valait mieux se couvrir. Andrew vint la retrouver quelques minutes après, suivi de ses parents. 

– Allez tout le monde, c'est l'heure d'y aller ! On file et plus vite que ça ! Cria la mère.

– Eh, maman, tu sais qu'on t'écoute, pas besoin d'hurler hein.

Andrew et son père rirent à ce que dit Noémie, puis sortirent de la maison en direction du village de Noël. Ils arrivèrent et déjà une grande foule se tenait là. De nombreuses autres familles s'amusaient déjà ou faisaient la queue devant les différents stands. Les festivités étaient lancées. Noémie suggéra à ses parents d'aller prendre des chocolats chauds avant de commencer leur aventure de Noël. Ils se dirigèrent donc vers le stand de chocolateries, c'est le père qui passa les commandes. Après avoir pris des forces, la famille McLaren partit faire une chasse au trésor, le but était de dénicher de vielles babioles cachées un peu partout dans le village grâce à des indices. Ils se scindèrent en deux groupes, et chaque nouvel indice trouvé, ils se retrouvaient pour aller chercher l'objet. Ce fut ainsi pendant une quarantaine de minutes puis vint le moment de trouver le dernier objet caché.

– Andrew, maman ! Venez, nous avons trouvé le dernier indice.

Les deux autres virent aussi vite qu'ils le purent, car il n'était pas la seule famille à jouer.

– Bravo mes chéris, vous êtes formidables, fit la mère en tapant dans les mains de Noémie et de son mari.

– Trêve de bavardages, on s'est fait doubler, dit Andrew, il faut y aller et vite si on veut gagner.

– Toi et ton esprit de compétition, rit son père. 

– Je n'aime pas perdre, c'est tout, se défendit ce dernier en courant, suivi de ses parents.  

– Ouais, c'est ça, dit plutôt que tu es un mauvais perdant, dit Noémie.

– Concentrez-vous, on y presque là ! 

– Mais maman, t'es pire qu'Andrew hein.

– Oui, telle mère tel fils, dit-elle en tirant la langue.

Ils rirent à tue-tête.

– On y est, suivez moi, dit Noémie.

Ils la suivirent dans une maisonnette, et montèrent dans le grenier. La cadette de la famille se dirigea vers une vielle valise pleine de poussière et recouverte de toiles d'araignée. Ils l'ouvrirent tous ensemble, et ce fut l'euphorie. 

– Ourah !!! On l'a trouvé ! Nous avons gagné ! S'écria Noémie en tenant un vieux casse noisette dans ses mains.

Ils se prirent tous dans les bras, descendirent du grenier et se dirigèrent vers le stand qui proposait cette activité. Noémie tendit leur trouvaille au couple de sexagénaires qui se trouvait derrière le comptoir.

– Félicitations à vous. Tenez vos bons d'achat pour nos pâtisseries, ils sont valables jusqu'au jour de l'An.

– Merci beaucoup, fit la petite en souriant tout de suite imitée par les autres membres de sa famille.

– Comment vous faites pour gagner à chaque course depuis quatre ans d'affilées ? Demanda une voix pas loin.

– Eh, ben, il faut être ultra motivé et avoir une bonne technique de recherche, répondit la mère.

– Je vois, félicitations encore.

– Merci beaucoup madame. On vous laissera peut-être la première place dans cinq, dix ans peut-être, ajouta madame McLaren.

Tout le monde autour se mit à rire à gorge déployée. Cette femme était vraiment spéciale. Le reste de la journée, ils firent d'autres activités et allèrent manger avant de rentrer à la maison les bras chargés de prix et de babioles.

Posés sur le canapé devant la télévision, Noémie proposa à Andrew de mettre Maman, j'ai raté l'avion pour leur moment cinéma. C'était le meilleur film de noël familial pour elle. Et les farces de Kevin, le petit garçon du film, étaient vraiment hilarantes. Andrew lança le film, et pendant le visionnage, il pensa à Malika. Elle devait être en compagnie de ses parents à cet instant, partageant des temps joyeux. Il hésita à lui envoyer un message pour savoir comment elle allait, mais se ravisa. Non, c'était une période que l'on passait avec ses proches et où on n'aimerait pas être dérangé, même s'il s'agit de notre partenaire. Andrew déposa son téléphone et regarda le film, mais une vibration l'interpella. Et les farces de Kevin, le petit garçon du film, étaient vraiment hilarantes.

– Hello, joyeux Noël déjà, on se retrouve demain au quartier général après l'ouverture des cadeaux avec nos familles respectives. Onze heures pile, pas une minute de retard.

– Bonsoir, merci, joyeux Noël à toi aussi. Okay, c'est noté.

– Passe une bonne soirée, fait la bise à Noémie et souhaite un bon noël à tes parents pour moi.

– Okay, bye, bisous.

La journée de demain s'annonçait complètement folle. Le film finit, Andrew mit le deuxième volet. Presque deux heures de fou-rire plus tard, la fratrie monta se coucher, laissant aux parents le soin de mettre les cadeaux sous le sapin.

Le lendemain, tout le monde se réveilla tôt pour aller ouvrir les cadeaux soigneusement emballés. Chacun fut satisfait de ce qu'il reçut. Ils passèrent ensuite prendre le petit-déjeuner avant de vaquer à leurs occupations. Andrew monta dans sa chambre se préparer pour son rendez-vous avec ses amis. Un jean noir, un polo blanc, une paire d'air force one et un blouson composaient sa tenue. Alors qu'il était sur le point de sortir, il eut une notification sur son téléphone. Un message de Malika.

– Coucou Drew, j'espère que tu profites de ce jour avec ta famille. Et joyeux Noël, je t'aime.

– Bonjour ma princesse, joyeux Noël à toi aussi.

Il rangea son téléphone portable, puis monta dans sa voiture direction le quartier général où l'attendaient ses potes. Andrew arriva pile à l'heure et le bruit provenant de la maison Shawn était vraiment fort. Lorsqu'il y mit pied, une petite foule de jeunes gens se trémoussait dans le salon. Les parents de Shawn étaient tout le temps en voyage d'affaires, dans différents pays du monde. Ils se torturaient à travailler afin que leurs quatre garçons ne manquent de rien. C'était leur nourrisse qui passait la majeure partie du temps avec eux, mais lorsqu'ils revenaient, ils se consacraient corps et âme à leurs enfants. Andrew avança vers ses amis et la salua.

– Yo' les mecs !

– Bonne arrivée et joyeux Noël vieux.

– Merci, Joyeux Noël à vous aussi. C'est quoi le programme ?

– Picoler, les meufs, il y a à manger dans la cuisine si tu as faim. Et n'oublions pas les jeux torrides.

– Très alléchant le programme, on commence ?

– Ouais, dit Lana.

– Il est où Sébastien ?

– Dans la cuisine, chercher des boissons, répondit Rawina.

– Okay, je vais prendre une bière, j'arrive.

Andrew partit à la cuisine et trouva Sébastien en train de manger.

– Ah ouais ! Ça bouffe sans nous maintenant ?

– J'avais la dalle, bonjour bro.

– Ouais, je vais faire pareil, passe moi une bière s'il te plaît.

Les deux garçons s'attablèrent et échangèrent des banalités. Quand leurs ventres furent bien pleins, ils partirent retrouver les autres. L'alcool coulait à flots alors qu'il n'était que onze heures. Certaines personnes commençaient à tituber, le punch était presque fini. Andrew partit danser suivit par les autres membres du groupe. Une fille vint se coller à lui et frotta son postérieur contre son sexe. Le garçon posa ses mains sur les hanches de la fille, puis elles se baladèrent un peu plus loin dans l'exploration de son corps. Lorsque qu'elle voulut passer à l'étape supérieure, en posant ses lèvres sur celles d'Andrew, il la repoussa brutalement. Le jeune homme s'écarta de la foule et partit dans la cuisine se servir un verre d'eau.

Qu'est-ce qui lui avait pris de faire ça, et si Malika l'apprenait ? Ça mettrait un terme à tout et il ne le voulait pas, du moins pas maintenant.

Après avoir repris ses esprits, il revint au salon et vit qu'une partie des gens étaient assis au sol et formaient un cercle. Ça devait être le jeu de la bouteille. Andrew les rejoint et s'assit à côté de Lola, c'était Rébecca qui tournait la bouteille.

– Chaude la meuf de tout à l'heure, dit Lola à Andrew, une caresse de plus et vous finissez au lit à baiser comme des malades.

– Hum, si tu le dis, mais pas un mot de tout ça en dehors d'ici.

– Pourquoi ?

– Je n'ai pas envie que ça se sache, on a assez parlé de moi dans cette fac merdique.

– Okay, calme toi, pas besoin de t'énerver.

C'était mort pour que Malika ne l'apprenne pas. Il se concentra sur le jeu, c'était Dilane qui tournait la bouteille et celle-ci s'arrêta sur lui. Ça ne sentait pas bon pour lui.

– C'était qui la meuf avec laquelle tu dansais et pourquoi l'as-tu envoyé bouler ?

– Personne, elle voulait me chauffer, mais je n'avais pas envie.

– Okay.

Andrew tourna à son tour la bouteille qui s'arrêta sur Dina.

– Hum Dina, c'est quand ta dernière fois ?

Le visage de la fille devint écarlate, mais elle répondit quand même.

– Il y a deux heures, environ.

– Oh, la coquine, cria Paul.

Dina tourna la bouteille et celle-ci s'arrêta devant Lana.

– C'est qui ton coup de cœur du moment ?

– Jeaden.

– Jeaden ? Demanda Sébastien, tu veux parler de...

– Oui Sébastien, ton coéquipier, celui qui traîne souvent avec le métis et sa clique.

– Il irait bien avec toi, perfect match.

Le jeu poursuivit et d'autres personnes s'ajoutaient à eux. La fête continua jusqu'à vingt heures puis après avoir nettoyé la maison de Shawn chacun rentra chez soi.

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Le reste des jours qui précéda le nouvel an ne fut pas de tout repos chez les McLaren. On devait faire les courses pour nourrir une vingtaine de personnes, car les frères et sœurs, neveux, nièces et grands parents encore en vie avaient décidé qu'ils passeraient ce cap en famille. Andrew et Noémie avaient apprêté une playlist juste pour cet événement. En cuisine, les dames s'affairaient à concocter le dîner, les hommes quant à eux discutaient de politique, de football ou encore du climat. Chacun trouvait de quoi s'occuper comme il le pouvait. Les cousins d'Andrew décidèrent de sortir prendre l'air, car ils étouffaient dans la maison. La petite troupe alla à la plage, au cinéma, au centre commercial puis rentra à la maison. Ils montèrent s'apprêter à tour de rôle et vinrent attendre dans le salon. Noémie connecta la chaîne hi-fi et lança la musique, pendant que les autres dressaient la table. La famille s'attabla dans une atmosphère détendue et conviviale. Vingt-trois heures cinquante-cinq, plus que cinq minutes et ils verraient la nouvelle année.

Andrew prit son téléphone et envoya un message à sa copine.

– Princesse ?

– Oui ?

– Où es-tu présentement ?

– Dans mon salon avec ma famille et toi ?

– Idem.

Le décompte pour passer à une nouvelle année s'afficha au mur des McLaren grâce à un projecteur. Il le firent tous et à minuit pile, il souhaita une bonne année à sa petite amie.

– Bonne année Malika Hamaraj, je t'aime.

– Bonne et heureuse année Andrew McLaren, je t'aime.

Il ferma ensuite son smartphone, le mit dans sa poche, et parti prendre ses proches dans ses bras. La soirée venait vraiment de commencer.

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Hello ! Voilà enfin le chapitre 29 !
J'espère qu'il vous a plu ? Une journée dans la vie d'Andrew, c'était cool.
Vos avis ?
Je vous dit à très bientôt !!

Bisous ♥️✨