Chapitre 26:

Le week-end s'était bien passé pour Malika. Samedi matin Sofia avait envoyé à Khalil les horaires d'ouverture du club de boxe. Celui-ci se préparait donc à aller chez son amie, une fois arrivé au domicile de la jeune fille, il frappa trois coups à la porte. Elle vint lui ouvrir quelques minutes plus tard, et l'invita à entrer.

Bonjour Mali, fit-il, comment vas-tu ?

– Coucou Khal, je vais bien merci et toi ?

– Je vais bien, alors je viens te chercher, car nous devons sortir aujourd’hui, va te préparer et apprêter tes affaires de sport.

– Mais il n'est que onze heures et je m'apprêtais à faire mes devoirs, une prochaine fois peut-être.

– C'est hors de question jeune fille, monte t'habiller, nous avons une longue journée de travail qui nous attend. Allez file, cria-t-il.

Sans se faire prier plus, Malika monta remplir son sac avec le nécessaire pour un sportif. Elle descendit.

– Ça y est, je suis prête on peut y aller.

– Let's go ! 

Ils sortirent de chez Malika et montèrent dans la voiture du garçon qui commençait à rouler vers le Starbuck pour leurs prendre de quoi manger.

– Alors, qu'est ce que tu prends ? demanda Khalil à son amie.

– Un late avec des muffins et un double cheese. Pour la boisson se sera un ice tea.

– C'est noté, attend moi là.

Il sortit du véhicule et marcha en direction du Starbuck, passa sa commande et revint  une quinzaine de minutes plus tard avec leur repas. Les amis mangèrent dans la voiture afin de ne pas être en retard au cours de Malika qui débutait à treize heures.

Trente minutes de route après, ils se trouvaient devant la bâtisse abritant le club de boxe, bâtiment que Malika ne connaissait que trop bien. Un frisson lui parcouru l'échine. Elle se souvint du drame qu'elle avait vécu quelques années auparavant avec son père.

Khalil, qui avait remarqué l'angoisse sur le visage de son amie et la rigidité de son corps, posa une main sur son épaule, et l'autre dans le bas de son dos. Il l'a rassura du mieux qu'il pu.

– Hey, ma belle, n'aie pas peur. Je suis là, d'accord ? au moment où il parlait Malika baissa la tête et puis l'hocha en signe d'approbation.

– Mais, si les gens en reparle, comment je vais faire ?

– Ils n'en parlerons pas, ça remonte à des années maintenant.

– Oui, tu as raison, ils ont sûrement du tout oublier. Il n'y a aucune raison de s'inquiéter.

Khalil esquissa un sourire rassurant avant de répondre.

– Tu vois que j'ai raison, aller, rentrons entrons.

Les deux amis entrèrent dans l'immeuble et se dirigèrent vers l'ascenseur, direction le troisième étage. Arrivé à destination, ils se retrouvèrent devant une immense porte en bois massif vernis, à deux battants. Malika poussa l'un d'eux et entra dans une grande salle faisant office d'accueil, suivie de près par Khalil. La réceptionniste leur adressa la parole en premier.

– Bonjour, que puis-je faire pour vous, s'il vous plaît ?

C'est le garçon qui répondit.

– Bonjour, nous avons cours à 13 heures avec James, l'inscription est au nom de Malika Hamaraj.

– L'inscription est pour vous deux, ou juste pour la demoiselle ?

– C'est juste pour la demoiselle, je suis déjà inscrit, bien que je ne sois pas venu depuis un moment.

– Ah, d'accord, allez-y s'il vous plaît, dit-elle en leur montrant la porte qui conduisait à la salle.

Ils ne se firent pas prier et entrèrent dans la salle où trônait le ring. Un immense carré d'une largeur de 16 à 24 pieds (4,9 à 7,3 m) entre les cordes, avec un supplément de 2 pieds (0,61 m) à l’extérieur. La plate-forme du ring se situait approximativement entre 0,91 et 1,22 mètres du sol, avec environ 25 mm de rembourrage et de toile tendue sur le dessus. Les cordes avaient un diamètre d’environ 25 mm et étaient maintenues par des piquets s’élevant à environ 1,5 m au-dessus du tapis à des hauteurs de 18, 30, 42 et 54 pouces (ce qui correspondait à 0,46 – 0,76 – 1,07 et 1,37 m). Les cordes, elles, étaient reliées par des entretoises, qui les empêchent de trop s’écarter.

Dans sa contemplation, Malika remarqua les équipements de boxe, dont les gants, les sacs de frappe, les protèges dents, ou encore les casques de protection. Tout étaient soit de couleur noire, soit de couleur rouge ou un mélange des deux. Les lumières étaient tamisées, et les quelques rayons de soleil qui traversaient la pièce, provenaient des deux vitres laissées ouvertes.

Elle était tellement concentrée dans son analyse des lieux, qu'elle ne vit pas l'homme fraîchement qarantenaire s'approcher.

– Hey ! Mais qui voilà, s'exclama-t-il, mes jeunes élèves !

– Bonjour James, dit le garçon.

– Hum, mais tu ne nous présentes pas, ajouta James en désignant Malika, qui jusque-là, était restée en retrait.

– T'es vraiment sûr qu'il est nécessaire que je vous présente, fit-il en arquant un sourcil.

– Mais non, je plaisante, viens là Malika.

La jeune fille qui était jusque-là resté en retrait, s'approcha.

– Bonjour Malika, heureux de te revoir, depuis le temps qu'on s'est perdu de vue. Bref trêve de bavardages inutiles, passons aux choses sérieuses.

Il ne laissa pas à la jeune fille le temps de répondre, qu'il rajouta.

– Tu connais où sont les vestiaires, tu as cinq minutes pour te changer et venir me trouver pour commencer les exercices. Aller, dépêche toi.

– Okay, okay j'y vais, pas la peine de faire les vieux grincheux.

Khalil et James se mirent à rigoler. Voilà la Malika qu'ils aiment voir, cette séance n'allait pas être de tout repos. Les cinq minutes écoulées, elle se presanta vêtu d'une brassière rose fushia et d'un short noir.

– Bon, comme ça fait longtemps que tu n'as pas taper dans un sac ou autre, on va commencer par des échauffement classiques, puis tu iras sur le tapis de course pour stimuler au maximum ton cardio.

– Okay coach, allons-y.

– Euh, moi je vais aller retrouver Carlos, à plus.

Khalil s'en alla retrouver un autre boxeur du club avec qui il avait combattu à plusieurs reprises. Malika quand à elle commença ses étirements, en travaillant d'abord le haut du corps, dont les bras, les poignets et les épaules. Il fallait détendre ses muscles. Trente secondes de jumping Jack, trente autres de levé de jenoux. Un minute de planche latérale, vingt secondes de cordes à sauter dix sur chacun des pieds pour terminer sur le tapis de course.

– C'est bien, je vois que tu n'as pas perdu la forme, s'exclama James.

– Ouais, dit Malika essoufflée, tu croyais quoi, que j'étais rouillée ? Bah non mon vieux, je travaille toujours.

– Okay la naine, réhydrate toi bien et dans cinq minutes on ira sur le sac de frappe.

– Tu sais que tu ne m'avais pas manqué toi ?

– Oui, c'est ça, mais bien sûr que je te crois. Bon six minutes pour te prouver que je peux être cool des fois.

– Six ? Sérieusement, fit-elle en plaçant un œil.

– Non, trois minutes te suffisent largement.

– Eh ! Mais c'est pas juste, je viens juste d'arriver et tu me montres déjà tes plans de tortures.

James se mit à rire encore une fois, puis lui dit.

– J'avais oublié à quel point tu pouvais être chiante, depuis toutes ces années j'aurais crû qu'en grandissant tu aurais changé.

– Bah faut croire que non.

– On ne change pas une gagnante, hein ma petite lionne. Bon je reviens dans trois minutes maximum.

Il s'en alla pour revenir au moment qu'il avait dit, Malika se leva et vint le rejoindre près des sacs. James lui donna une paire de gants qu'elle enfila. Avant de commencer à frapper, James lui rappella quelques règles.

– Déjà, quand tu es en position de frappe, ton pied d'appui doit être fléchi devant et l'autre bien tendu. Tu peux alterner de jambe pour les soulage. De plus tes avant-bras doivent toujours protéger ton visage, tout en laissant un espace de vue pour analyser ton adversaire. Reste toujours concentrée et puise la force de tes coups dans le fond de tes tripes.

– Je sais tout ça, James.

– Moi aussi, mais il faut toujours rappeler les règles de base. Maintenant frappe.

C'est ainsi que Malika commença à frapper sur le sac, ses coups de firent d'abord tout moux, puis elle y mit de la vivacité et toute la colère qu'il y avait en elle, toujours sous les consignes du coach. James fini par la laisser car elle avait besoin de se retrouver seule face à ses démons. Ceux qui n'arrêtaient de la torturer jour et nuit. Subir un rejet de la part de ses parents, des moqueries à une époque de la censée être insouciante, vivre une expérience de mort imminente, car rouée de coup par son père pour une chose qui n'était pas vrai, devoir faire face à des attouchements sexuels sous le toit de ses parents mais personnes à qui en parler. Cette solitude créée au fil du temps, cette envie d'en finir qui lui passait toujours par la tête, des cauchemars incessant.

Au bout d'une heure et demie de frappe, Khalil vint l'arrêter. Elle allait avoir des courbatures ce soir. Il était seize heures quarante, Lorsqu'elle alla chercher ses affaires dans les vestiaires et prit une douche rapide.
Entre-temps, Khalil et James était restés à causer.

– Qu'est ce qui se passe avec elle Khalil ? Comment elle va ?

– Je ne saurais quoi te dire, James, elle fait semblant comme si tout allait bien, mais non. Ça ne va pas.

– Toujours du mal à communiquer ?

– On va dire qu'elle s'améliore, j'ai proposé aux gars qui jouent avec moi de venir souvent à notre table et sortir avec nous pour qu'elle puisse sociabiliser.

– Et ?

– Elle se débrouille plutôt bien, elle a toujours sa carapace, mais arrive quand même à s'ouvrir et partager des vrais moments de joie avec le groupe.

– C'est super ça !

– Oui, mais le plus gros reste sa famille, c'est la clé de tout.

– Ah, pauvre fille..

Ils n'eurent pas le temps d'en dire plus car Malika revint vers eux. Après une accolade pour James, les deux amis s'en allèrent.

– On rentre directement à la maison, suis crevée.

– D'accord, pas de soucis.

– Merci encore, pour tout.

– De rien, mais tu devrais aussi remercier Sofia, c'était son idée.

                          *******

Le lundi matin, à Morrison, les foules étaient dansent. C'était la dernière semaine avant les vacances du nouvel an. Aussi les professeurs avaient décidé de finir un peu plus tôt, ce qui arrengeait fort bien les étudiants. Après seulement quatre heures de cours, chacun pouvait rentrer chez sois. Andrew et Malika fixèrent rendez-vous pour treize heures, afin d'avancer sur leur projet.

La jeune fille passa chez elle récupérer ce dont elle avait besoin, et alla dans une supérette acheter des ice tea. Andrew vint la chercher et ils partirent en direction de la maison du grand père de la fille. Arrivés sur place ils commendèrent des pizzas et se posèrent dans le salon pour travailler. Leur repas arriva quelques minutes après, c'est Andrew qui alla ouvrir et peya le livreur.

Après près de deux heures de travail, ils se posèrent sur le canapé et décidèrent de regarder un film. Malika posa sa tête sur l'épaule de son petit ami tandis que la main du garçon lui caressait la cuisse. Ils changèrent de position de sorte à ce que la tête de la fille fusse sur les cuisses d'Andrew.

Il posa sa main sur l'épaule dénudée de Malika, et effectuait des petits cercles. Elle fit passer sa main droite sous le tee-shirt d'Andrew et carressa chacun de ses abdominaux. Celle du garçon quitta l'épaule de Malika pour aller vers sa poitrine qu'il tint fermement. il effectua des légères pressions dessus tout en regardant sa copine dans les yeux. La tension montait d'un cran, il ne peut se retenir un instant de plus et se jetta sur ses lèvres. Leur baisé était fougueux et plein de désir.

Malika dû stopper leur baisé et vint s'asseoir sur les cuisses du garçon, qui ne tarda pas à dévorer la bouche de sa partenaire. Il saisit l'ourlet de son tee-shirt et le lui retira. La jeune fille se retrouva désormais en soutien gorge, mettant sa belle poitrine en évidence. Andrew quitta la bouche de sa copine, descendit lui faire des baisers mouillé dans le cou, puis un suçon à la naissance de celui-ci, provoquant un gémissement à Malika. Suite à cela, il se stoppa net.

– Malika, j'ai envie de toi, je veux plus qu'un simple baisé.

En effet, la bosse sur son pantalon n'arrêtait pas de gonfler, son érection devait être à l'étroit.

– Moi aussi, je veux plus Andrew, mais...

– Qu'est qu'il y a bébé ?

– Ce sera ma première fois. Et si je ne suis pas à la hauteur ?

– Hey, amour je t'aime okay, on le fera quand et comme tu le sentiras. Et ce serait un immense honneur pour moi d'être celui qui te procurera du plaisir pour la première fois.

– Je veux le faire maintenant, ici, avec toi. Je te fais entièrement confiance et je sais que jamais tu ne me brusquera.

– T'en es vraiment sûre ? Ne te sens pas obligée de te donner aujourd'hui juste à cause de mes envies. 

– Andrew, je veux le faire maintenant.

– D'accord bae, je t'aime. Mais on devrait monter, tu crois pas ?

Elle secoua la tête de haut en bas et il la porta jusqu'à sa chambre. Andrew posa Malika sur le lit et commença à lui retirer son pantalon et le reste des vêtements qu'elle avait sur le corps. Il fit de même avec les siens et se positionna au dessus de Malika. Le jeune se pencha, effleurant sa partenaire avec son sexe, prit le préservatif dans la poche avant de son  jean, qu'il enfila sous les yeux émerveillés et stupéfait de la fille.
Andrew se posionna entre les jambes de Malika et approcha son visage du sien.

– Es-tu prête ?

– Oui, vas-y.

Il tint son sexe dans sa main et l'approcha de celui de Malika. Il posa ses lèvres sur celles de la fille, et la pénétra d'un coup sec, ce que arracha un cri de douleur à sa compagne. Andrew ne fit aucun mouvement pendant quelques secondes et s'enquit de l'état de celle en qui il était. Malika pleurait, à cause de la douleur, il essuya alors les larmes avec son pouce et lui chuchota des mots doux.

– T'es tellement belle mon amour, ça fait mal mais je suis là avec toi, je ne bougerais pas tant que tu ne m'aurais pas dit de le faire. Hey, calme toi. Mon p'tit cœur à moi, je t'aime à un point, si tu savais.

Il se coucha sur elle, s'appuyant sur ses coudes et lui fit des papouilles.

– Tu peux bouger maintenant, dit-elle la voix cassée.

Andrew commença à faire des long va et vient tout en douceur pour ne pas brusquer l'intimité de la jeune fille. Quand il remarqua que la douleur s'était dissipée, il augmenta la cadeau, arrachant des multiples gémissements à sa partenaire. Les mains de Malika vinrent instinctivement s'agripper au dos d'Andrew, le griffant à certains endroits ce qui accentuait le plaisir du garçon. Il prit les seins de Malika dans ses mains, les malaxant tellement fort qu'elle s'en mordite la lèvre inférieure jusqu'à ce quelle vire au rouge. Les coups de bassins rapide, était un pur bonheur pour celle qui les subissait.
Malika hurlait désormais le prénom d'Andrew, le suppliant de ne point arrêter cette douce torture. Le jeune homme allait de plus en plus vite, claquant son bassin contre les hanches de sa petite amie dans un bruit sourd. L'orgasme ne tarda pas à arriver, et emmena nos deux tourtereaux dans un monde de pur bonheur où l'extase était le maître mot.

Andrew fini par se coucher sur Malika pendant quelques minutes, tous deux haletant. Il se retira lentement d'elle et remarqua le drap tâché de sang, son préservatif aussi. Il l'enleva et le jetta dans la poubelle au chevet du lit. Les deux amoureux se levèrent et partirent prendre une douche ensemble. Après vingt bonne minutes à se savonner mutuellement, ils se rhabillèrent et Malika changea les draps. Elle fit tourner une machine et revint s'allonger dans les bras de son petit ami.

– Bébé, il est dix-sept heures, va falloir qu'on rentre.

– Non, j'ai pas envie, je veux rester encore un peu avec toi.

– Okay, on devrait se reposer un peu, attend je mets une alarme pour dix-huit heures trente.

– Mhh c'est bien, fit-elle en se logant dans les bras de son copain.

Ils finirent par tomber de fatigue, après ce qu'ils venaient de faire.


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Hello! J'espère que vous vous portez à merveille ?

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Bisous.

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