Chapitre 25:

Ce matin là, Malika se leva nonchalamment et décida de ne pas aller en cours car elle n'allait pas bien. Elle avait de nouveau fait des cauchemars qui l'avaient empêché de se rendormir. Elle prit sa douche, se vêtit d'un jogging noir et d'un tee-shirt  de la même couleur. Malika descendit prendre son petit déjeuner et comme d'habitude il n'y avait plus personne dans la maison.

La jeune fille décida alors de se faire un bon café bien dur au lieu de prendre des céréales. Une fois sa tasse prête elle se posa sur le canapé et alluma la télévision. Elle saisit son téléphone et envoya un texto à Sofia et lui demanda d'aller signaler son absence auprès de son professeur principal. Celui-ci avait prévu une étude dirigée elle faisait partie du groupe d'étudiants choisis. Dès que ce fut fait, son téléphone vibra dans sa paume et elle décrocha.

Eh ma belle qu'est ce que tu as? Ta voix est toute cassée et rauque, lui demanda Sofia.

Rien de bien grave, ne t'inquiète pas. Hier j'ai pas dormis à cause de ces putain de cauchemars, je n'en faisait plus depuis quelques semaines. Ça m'a épuisée.

Ah je comprends, repose toi alors. Je passerais le soir si tu veux.

Hum merci mais non, et pas un mot de tout ça aux autres, d'accord ?

Okay c'est toi qui décide mais tu sais que Khalil il va pas lâcher l'affaire. Chaque fois que j'invente une excuse il me crame.

Même si il insiste tu dis rien. Bon je vais te laisser, à plus bisous.

Bye


Malika raccrocha et s'étendit de tout son long sur le canapé, zappant les chaînes de télévision. Andrew n'avait pas essayé de la joindre après la discussion qu'ils avaient eu. Alors qu'elle s'inquiétait pour lui, monsieur passait du bon temps avec ses amis sans prendre la peine de la prévenir. Mais bon, son téléphone était éteint, se dit-elle, il ne l'avait pas fait expressément. Elle mit MTV où passait catfish fausse identité.

Cette émission parlait de gens qui se faisait par d'autres personnes utilisant des faux comptes. Ils prétendaient s'aimer mais parfois il s'agissait d'arnaqueurs, des personnes qui voulaient se venger ou juste jouer avec les sentiments des autres sur le net. Rares étaient les cas où les deux correspondant s'aimaient vraiment et décidaient de se mettre en couple après des mois voir des années d'échanges. Malika trouvait ça stupide que des gens puissent croire que c'était vraiment possible de trouver l'amour sur internet.


                         ********

Andrew de son côté s'était levé plus tôt que d'ordinaire. Il s'apprêta, prit son pétit déjeuner et alla déposer sa petite sœur avant de se rendre à son tour à la faculté. Il espérait que Malika s'y trouvait déjà comme à son habitude. Arrivé à destination, Andrew coupa le moteur et descendit de son véhicule pour se rendre vers les bancs disposés un peut partout sous un arbre où étaient ses amis.
Dès qu'il fut près d'eux il les salua et causèrent un peu avant de s'en aller dans salles respectives.

Lorsqu'il rentra dans la classe avec Rebecca il remarqua que des groupes se formaient. Andrew se dirigea à sa place et le banc à côté du sien était vide, le garçon n'eût pas le temps de se poser une question que leur enseignant l'interpella ansi que son amie.

– Monsieur MacLaren et mademoiselle Norris, veuillez vous rapprocher s'il vous plaît, ce qu'il firent. J'ai pu constater que vous étiez absents toute la journée de mercredi et le jeudi en matinée. J'espère pour vous que vous avez de bonnes explications à me donner.

– Oui monsieur, firent-ils en choeur.

– D'accord, cependant je ne vous ai pas appelé pour ça, il y a une séance d'étude dirigée aujourd'hui et vous irez dans le groupe de Marie Milles. Elle devait s'organiser avec Malika Hamaraj mais celle-ci sera absente toute la journée. Donc voyez le programme avec elle et bon cours.

– Merci monsieur.


                             *****

Le reste de la journée se déroula sans encombre à l'université Morrison. À dix-sept heures les étudiants remplirent les couloirs en direction de la sortie. Dehors les groupes d'amis se réunissaient et discutaient avant de rentrer chacun chez sois. Celui de Malika était à quelques mètres de celui d'Andrew, chacun discutait avec gaité de cœur quand une question de la part de Jeaden attira l'attention de ses amis mais aussi celle du beau brun et de son pote Sébastien

– Où est Malika? Son preux chevalier n'a pas d'importance sans elle.

– Ah oui, on ne l'a pas vue de la journée, ajouta Duke.

– Elle m'a écrit ce matin pour que j'aille signaler son absence auprès de son professeur principal. Je crois juste qu'elle était pommée.

Khalil la fixa à l'entente de sa deuxième phrase. Et les autres acquiescèrent juste. Après celà ils commencèrent à aller vers leurs voitures respectives pour certains et d'autres vers l'arrêt de bus. Khalil qui n'avait pas gobé une seul parole de ce que son amie avait dit l'interpella toujours sous les regards attentif et observateurs des deux autres.

– Eh, Sofia attend un instant. Que se passe-t-il réellement avec Malika, et ne me dit pas que c'est à cause d'un coup de moux qu'elle n'est pas venue aujourd'hui.

– Mais...elle s'arrêta un moment puis poursuivi en soupirant, elle m'a formellement interdit et fait promettre de ne rien te dire. Ses cauchemars ont recommencé, ce matin au téléphone sa voix était cassée et rauque. Je l'ai demandé de se reposer.

– Okay, je vois, j'irai la voir après avoir déposé Julia.

– Non, Khalil elle a besoin d'être seule, elle doit apprendre à gérer toute seule, on lui avait sauf cas de détresse extrême. Passes demain, je l'ai réinscrit au club, emmène la demain. Je t'enverrai les horaires. Bon ciao.

– Tu ne montes pas avec moi?

– Non je rentre avec Najwa, on a un truc à faire.

– D'accord, bye, rentre bien.

Il partie ensuite alors que Andrew lui était choqué, comment ça ses cauchemars avaient repris, elle ne lui avait jamais parlé de ça. Sébastien lui par contre était au courant via sa sœur Beth, meilleure amie de Laïla. Un jour dans la semaine il avait écouté les gamines qui parlaient de Malika. Laïla disait que son aîné faisait souvent des cauchemars depuis petite et que c'était juste Khalil le meilleur ami qui pouvait la calmer et son papi avant qu'il ne meurt.

Rebecca et Lana se ventaient d'être les seule filles à avoir tenu la cuite qu'ils s'étaient faient le mercredi. Les autres riaent simplement aux stupidités qu'ils avaient pu faire. Ils finir par rentrer chez eux et Andrew, après avoir prit sa douche, s'empressa d'appeler sa petite amie. Après la troisième sonnerie elle décrocha.

Allo, fit-elle.

Allo, bonsoir princesse, comment vas-tu ?

Je vais bien et toi ?

Moi ça va, mais toi t'es sur d'aller bien? Je ne t'ai pas vue aux cours aujourd'hui.

– Oui je vais bien, j'étais juste fatiguée au réveil alors je ne suis pas allé à la faculté.

Le garçon voulait qu'elle lui dise elle-même ce qui se passait. Mais ce ne fut pas le cas alors il lui demanda :

Princesse, depuis quand fais-tu des cauchemars ?

La jeune fille falli s'étouffer à l'autre bout du fil, mais répondit tout doucement :

Quoi, comment tu..

Comment j'ai su ? Comment j'ai appris que ma petite amie faisait des cauchemars ? Et bien c'est grâce à son amie, celle qui est un peut trop bavarde. Elle le disait au métisse.

Sofia ! Merde, elle l'a quand même dit à Khalil alors que je lui avait fait promettre de garder ça pour elle ! Écoute, il m'arrive parfois de faire des cauchemars. Tu te diras quoi de plus normal, mais les miens sont semblables à des crises de panique et d'hystérie par moment.

Pourquoi tu ne me l'a jamais dit, Malika? Imagine ça t'arrive un jour alors que tu dors avec moi, bref j'espère que ça va maintenant?

Je n'aime pas en parler et oui je vais bien mieux maintenant.

Comment ils ont commencé, tes cauchemars, si tu veux pas en parler je comprendrai, fit le garçon.

Je ne sais plus trop comment, mais je sais qu'un soir après la réception de mes parents, je devais avoir environ neuf ans et demi, j'étais allé me coucher. Et j'avais oublié de fermer la porte, il y avait un bruit intense alors j'avais mit un oreiller sur ma tête pour le reduire. Ma mère était d'abord venu me crier dessus parceque j'avais taché la robe d'une cliente très importante et était à deux doigts de me frapper. Mon père nous avait rejoint entretemps et m'avait arraché l'un de mes oreillers et me le lança au visage. Ils étaient ensuite descendu retrouver leur chers invités..

Elle fit une pause puus continua :

J'étais resté seule à pleurer, mes parents étaient capable de tout pour avoir ces gens comme clients ou investisseurs dans leur entreprise. Pendant que je commençais à me calmer et sombrant petit à petit dans le sommeil je senti quelqu'un rentrer dans ma chambre et se poser sur mon lit. Il commença à me toucher alors j'ouvri mes yeux et fini de me réveiller en sursaut. Le monsieur mit sa grosse mains moite sur ma bouche pendant qu'il commença à retirer mon sous vêtements en soulevant ma robe. Dieu merci une femme le cherchait et avait eu la bonne idée de monter à l'étage. Vue qu'il avait laissé ma porte entre-ouverte elle pouvait m'écouter malgré la main de l'homme. Il me lâcha au moment où celle-ci entra dans ma chambre et demanda immédiatement à celui qui était son époux ce qu'il faisait là. Il répondit en me lançant un regard mauvais, disant qu'il cherchait les toilettes pour uriner quand il m'entendit pleurer.

Il avait donc prit l'initiative de venir calmer la fille de ses futurs collaborateurs. Elle avala son mensonge en disant qu'il était si bon et généreux bla bla bla. Puis eux aussi partirent et cette fois je pris la peine de me lever et de verouiller ma porte à clé. Je retirais ma robe et fonça dans la douche, pour me mutiler et prendre une douche. Je savais que je ne pourrais parler de ça à personne, mes parents ne me croiraient pas. C'était un investissement rentable et il m'avait juste touché, même si pour moi c'était comme un viol pour mes géniteurs ça n'auraient rien signifié. Alors après avoir pensé mes entailles, et porté mon pyjama j'allais me coucher. Cette nuit là je m'étais réveillée plus d'une fois en hurlant et pleurant. Sans personne pour venir me calmer. Mes parents dormaient à point fermé jusqu'à ne pas entendre mes cris. C'était non pas le début de ma descente aux enfers, j'y plongeais déjà, mais l'accélérateur qui me propulsa au fin fond de celui-ci. Je faisais ces cauchemars tous les jours, dès que je fermais les yeux, même pour une sieste l'après midi. Voilà, maintenant tu sais tout.

À l'autre bout du fils, Andrew était choqué, indigné mais surtout triste pour sa copine et dit:

Tu as supporté ça toute seule jusqu'à maintenant ? Comment c'est possible ?

Non, mon grand père l'avait su quelques temps après et il m'avait prit un psy, qui n'avait rien pu faire. Il dormait toujours avec moi pour me calmer. Puis il y a eu Khalil, nos parents se connaissent depuis la maternelle. Son père et le mien sont meilleurs amis et partenaires. Alors, il était venu passer un week-end chez nous et insociable comme je suis je l'avais évité même si lui avait tout fait pour me taper la causette. On avait douze ans et comme ses parents et lui venaient de revenir en ville, mes géniteurs et les siens avaient pensé qu'on pouvait devenir amis comme eux, et qu'il m'aiderait à avoir d'autres amis. Le premier soir après que tout le monde se fut endormi, j'étais resté éveillée pour ne pas faire de cauchemars, encore une fois. Mais je succomba. Je fis un cauchemars qui réveilla Khalil mais pas mes parents, à croire qu'ils m'écoutaient mais refusaient de venir me voir. Pendant que je faisais ce rêve horrible je pu sentir quelqu'un se glisser dans mon lit et m'attirer contre lui. Mon dos contre son torse, il me chuchotait des choses qui m'avaient miraculeusement calmer. Depuis ce jour ça a toujours été lui. Mon meilleur ami, le frère que j'aurai aimé avoir.

Je suis désolé princesse, vraiment, dit-il en colère cette fois-ci. Je te promet d'être toujours là pour toi, toujours. Je t'aime, Malika.

Merci Andrew, moi aussi je t'aime.

Beaucoup ?

Oui, beaucoup.

Je vais devoir te laisser ma princesse, passe une excellente nuit. Pense à moi avant de dormir comme ça je serai dans tes rêves. Bisous.

Bonne nuit amour, bisous.

Andrew raccrocha, et resta un moment sans bouger, assis sur son lit. Malika n'était pas la fille qu'il croyait, il l'avait peut-être jugé un peu vite et s'en voulait pour ce qu'il avait fait, mais il était trop tard pour arrêter. Il se trouvait vraiment stupide à cet instant, et vraiment con. Pauvre fille, pensa-t-il à l'endroit de sa copine.




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Hello tout le monde !!

Comment allez-vous? Voici le chapitre 25 de ♡~Belle Naïve~♡, alors j'espère qu'il vous a plus ?!
Si oui, n'hésitez pas à voter☆ et donner vos avis en commentaire.

On se retrouve bientôt dans le prochain chapitre,

Kiss😘❤

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