Chapitre 16:
- Jeune fille nous devons parler, immédiatement je n'ai pas asser de temps.
Ça promet cette discussion pensa-t-elle.
- Puis-je aller deposer mon sac ou ce n'est pas possible ?
- Ai-je l'aire de vouloir rigoler avec toi ? Tu t'assieds et maintenant ! Regardez moi ça, petite insolente.
Malika ne dit plus rien et alla s'asseoir. Son père fit de même et commença.
- D'abord tu vas me dire où tu étais et avec qui ? Aussi pendant ces un mois où vivais-tu et qui t'a téléphoné hier soir ? Tu ferais mieux de te dépêcher de me répondre.
- Je n'ai rien à dire, je ne vous dois aucune explication père, surtout après ce que vous avez fait.
- Jusqu'à preuve du contraire tu vie dans ma maison, à mes frais, et tu te permets de me parler de la sorte ? Quant à tes résultats semestriels je veux en être le premier au courant et tu as intérêt à être la meilleure ou faire partie des meilleurs. Je ne garde pas des incompétents sous mon toit. La médecine alors que tu aurais pu être ingénieur ou architecte. Quelle déception.
- Mais vous allez arrêter !! J'en ai marre de vous, marre de cette vie misérable ! Maudit sois le jour où vous m'avez conçu, votre épouse et vous. Ça me répugne d'être votre progéniture. J'aimerais me vider de ce sang qui coule en moi. Vous ne savez rien de moi et ne le saurez jamais. Quant au fait de vivre dans votre demeure, je peux très bien prendre toutes mes affaires et m'en aller. Définitivement. Je suis majeure ne l'oubliez pas. J'ai longtemps toléré votre mépris et votre indifférence. C'en est trop.
Après qu'elle eu hurlé son ressenti, Malika se dirigea vers la cuisine et prit un couteau. Son père lui bouillonnait de rage, il avait retiré sa ceinture. Il se dirigea instantanément vers la cuisine où sa fille était de dos. Ne voyant pas l'objet tranchant que celle-ci tenait de sa main droite, il lui flanqua un coup.
La ceinture frappa Malika sur son dos, toucha la main qui tenait le couteau. Celui-ci s'implenta dans son avant bras gauche, y laissait une grande coupure avant d'achever son périple au sol. Malika hurla de toutes ses forces. Un cri à vous perforer le cœur et les tympans. Elle avait laissé échapper une si grande douleur. Puis son sang se mit à couler à flot.
C'est à cet instant que Mr HAMARAJ compris ce qu'il venait de faire. Il s'était une fois de plus laisser emporter par la colère et avait fait du mal à sa fille. Au même moment, la mère et la fille qui étaient à l'étage descendirent en courant.
Elles découvrir la scène atroce qui venait de se produire. Le bras gauche de Malika était en sanglanté ainsi que son tee-shirt. Elle avait un hématome nessant sur l'autre, des larmes coulaient sur son beau visage. Laïla se précipita vers elle en pleurant, mais la jeune fille recula. Sa mère se dirigea vers son époux qui tenait toujours la ceinture. Elle s'écria.
- Ahmed qu'as-tu fait ?! Ahmed regarde notre fille ! Regarde !
Puis elle voulu attraper Malika mais encore une fois la fille recula. En pleure la mère dit.
- Pardonne moi mon enfant, pardonne à ton père et à ta sœur. Je ne suis pas une bonne mère, j'ai échoué. Que Dieu me pardonne. Ahmed regarde Malika qu'as-tu fait?
Puis ce fut au tour de Laïla de prendre.
- Mali je suis désolée je....
Elle n'eut pas le temps de poursuivre que Malika hurla de nouveau.
- ASSEZ !!!
Se dirigeait précipitamment dans sa chambre. Elle pleurait tellement son avant bras la tiraillait de douleur sans compter son dos et sa main droite.
- Papi tu me manques, j'aimerais tellement venir te rejoindre. Pourquoi m'as-tu abandonné à eux ? Ils me haïssent. Papiii !! Papiiii, cria-t-elle en larmes.
Il fallait qu'elle lui parle, qu'elle le voit. Elle prit son téléphone qui était dans son sac, accroché à elle. La jeune fille composa le numéro de Khalil mais aucune réponse. Ça sonnait sans cesse sans qu'il ne décroche. Elle ne pouvait pas mêler Andrew à celà. Ils se connaissaient à peine et malgré leur rapprochement, elle ne pouvait lui faire subir celà. Alors elle appela Sofia.
Au bout de trois sonnerie elle décrochait.
- Allô, Malika, fit son amie.
- Où es-tu ? Arriva-t-elle à dire la voix saccadée. Où..j'ai..besoin de toi?
- Je suis à une fête, qu'est qui ne va pas ? Tu es chez toi ? J'arrive immédiatement.
Ne voulant pas gâcher la soirée de son amie elle lui dit de rester où elle était. Elle allait se débrouiller.
- C'est hors de question tu m'entends, j'arrive dans trente minutes au maximum.
Malika coupa l'appel et remis son téléphone dans le sac. Elle devalait les marches d'escaliers et sorti de la maison en claquant la porte. Il fesait si froid dehors. En cette fin de mois d'octobre les températures baissaient vite la nuit tombée.
La jeune fille marchait sans vraiment savoir où elle allait. Puis elle pensa à son aïeul et su ce qui lui restait à faire. Une bonne demi-heure après elle était enfin là où elle souhaitait le plus rester. Dans un cimetière. Sur la tombe de son grand père. Elle s'assit à même le sol, soudain un orage éclatait perçant la nuit par ces éclairs et des tonnerres assourdissant.
Entre-temps Sofia était arrivée au domicile de son amie. Elle sonna plusieurs fois avant que Laïla ne vienne ouvrir. Elle la fit entrer.
- Bonsoir Laïla, comment tu vas ? Je suis venue voir Malika, où est-elle ?
La petite mis quelques instants avant de répondre.
- Elle n'est pas là, finit-elle par dire en larmes.
- Comment ça elle m'a appelé il y a une demi-heure à peine ?
- Elle est blessée, elle ne va pas bien. Papa lui a porté main. Elle tenait un couteau et...et quand..quand papa a envoyé le coup elle..elle..
La petite éclatait en sanglot, Sofia la serra fort dans ses bras et lui essuya ses larmes et promis de retrouver sa sœur.
- Avec cette pluie comment feras-tu ?
- Fais moi confiance, je gère. A plus Laïla, je vais appeler quand je l'aurais retrouvée.
Sofia s'en alla et quatre heures plus tard elle n'avait toujours rien trouvé. Pourtant elle était partie dans tous les endroits possible et avec cette pluie les choses se compliquerait d'avantage. Les routes étaient bondées, il y avait des bouchons partout. Pour un dimanche tout le monde était dehors. Ne pouvant plus continuer les recherches seule et la fatigue se fesant sentir, elle appela Khalil.
Elle dû récompenser son numéro plusieurs fois avant qu'il ne décroche.
- Allô, dit-il.
- Mais putain où es-tu bon sang ? Elle hurla au téléphone.
- J'étais avec Julia et la bande de basket à un barbecue.
- Ouais ouais, je m'en fiche pas mal. Malika ne t'aurait pas appelé par hasard ?
- Attend je vérifie, oui et plusieurs fois même ! Qu'est ce qui se passe encore ? Fit-il inquiet et agacé.
- Et bien il se trouve que...
Elle raconta ce qui s'était passé et l'appel de Malika. Ainsi que les recherches non concluantes qu'elle avait mené. Il lui demanda de l'attendre dans un bistrot shop. Ce fut deux longues heures après qu'il vint la rejoindre.
- Désolé les embouteillages.
- Mouais dit plutôt que tu es aller raccompagner ta dulcinée chez elle.
- Bref là n'est pas le problème, c'est Malika.
- D'après où peut-elle bien être avec cette tempête dehors ?
- À la maison de son grand-père, s'exclama le jeune homme.
Ils allèrent mais ne trouvèrent personne. Tout était sombre et bâclé. Il réfléchit encore puis ce fut comme une évidence dans sa tête. Mais non elle n'aurait pas osé faire ça pas sous cette pluie torrentielle.
- Alors, dis Sofia.
- Le cimetière ! Vite dépechons. Qu'as-tu fait Malika ? Se demanda le garçon.
Ils roulaient à vive allure, chacun dans son véhicule. Quand ils arrivaient sur place ilsse garaient. Il leur fallu vingt minutes pour la touver. Sofia hurla quand elle vit son amie. Khalil se précipita vers elle, le cœur battant à tout rompre.
Malika était là, gisant au sol, la tête sur la pierre tombale. Inconsciente, elle respirait à peine, son pouls était très faible.
- Appel une ambulance, cria Khalil.
- Avec ces bouchons ils ne pourront jamais être la tôt, dit-elle en pleure. Emmenons-la aux urgences et vite.
Khalil soulèva sa meilleure amie, tandis que Sofia prit son sac. Il l'a mit dans la voiture, son amie monta dans la sienne et ils partirent pour l'hôpital. Khalil s'en voulait énormément, si elle mourrait il ne se le pardonnerais jamais. Il lorgna son amie qui était sur les sièges arrières via le rétroviseur.
- Mali qu'est ce que tu as fais...
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Hello les loulous !!🦄🦋🌸
Chapitre trop 💔😭 mais ouais il le fallait. J'espère qu'il vous plaira.
D'après vous que va-t-il arriver à Malika ? Ses amis la conduiront-ils à temps à l'hôpital ?😥🤧
Bonne lecture à tous, kiss_😘❤
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