Point de vue Bellamy

-Monty ?!

Miller accouru vers le corps inerte de Monty et le déposa sur un des lits de l'infirmerie.

-Il va bien ?

-Il c'est évanouis. Me répondit-il

-Miller ? Appela Monty en se réveillant.

-Est-ce-que tout va bien ? Lui demanda Miller.

Il caressa l'arrière de sa tête en grimaçant.

-Oui, on m'a assommé.

-Où est Clarke ?!Criai-je, ma voix était remplie d'inquiétude.

-Je ne sais pas. Il l'a emmené...

-Qui ?! Monty ?!

-Bellamy, calme toi. Il vient de recevoir un coup, laisse lui reprendre ses esprits.

-Non, tu ne comprends pas, je ne peux pas la perdre. Pas encore une fois.

Je n'aurais jamais du accepter cette mission, j'aurais du l'interdire d'y aller. Je l'avais mise en danger. Je devais la retrouver.

-Bellamy, on va la retrouver. Essaya-t-il de me rassurer.

-Emerson. C'est Emerson qui l'a emmené. Chuchota Monty.

Ma mâchoire se contracta, et pris d'une colère soudaine, j'envoyais mon pied contre un des chariots qui se trouvaient devant moi.

-Il faut qu'on la retrouve, au plus vite. Declarai-je.

-Si nous pouvions accéder aux caméras de sécurités...Commença Monty.

-Si c'est Emerson qui l'a enlevée, elle doit sûrement être au niveau inférieur.

-Tu penses à l'endroit où ils faisaient leurs expériences ? M'interrogea Miller.

Je hochais la tête, chargeais mon arme et me dirigeai vers l'ascenseur suivi de Miller et Monty.

Point de vue Clarke

Lorsque je m'éveillai, mes oreilles sifflaient et ma tête tournait, je ne pouvais plus bouger. Mes bras étaient attachés derrière mon dos. Il me fallu un peu de temps avant de reprendre mes esprits et me rappeler ce qui c'était passé.

-Monty ? Chuchotai-je espérant qu'il me réponde.

-Il n'est pas ici. Me répondit une voix grave que je connaissais si bien. Il n'y a que toi et moi ma belle.

-Emerson ! Crachai-je.

A cette instant, la pièce s'éclaira, je me trouvais dans les salles secrètes du Mont Weather. Dans la salle, où ces cinglés avaient récupéré notre sang. Emerson se tenait face à moi, un couteau à la main.

J'essayai en vain de me libérer, mais mes pieds étaient fermement attachés à ma chaise.

-Tu peux toujours essayer, mais tu vas rester ici un moment trésor.

Il s'approcha alors de moi,colla son front au mien et avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, je lui crachai à la figure. Il recula furieux en essuyant son visage.

-Tu vas payer pour ce que tu m'as fait. Me menaça-t-il d'un ton glacial en me taillant l'avant bras. Tu as tué 300 personnes, dont des enfants, dont MON enfant Clarke.

-Vas-y tues moi. Le défiai-je.

-Tu n'as pas froid aux yeux,c'est indéniable. Remarqua-t-il amusé.

Cette fois, il me tailla le bas du ventre, m'arrachant un cris de douleur.

-Je ne vais pas te tuer Clarke.Du moins pas encore. Je vais te faire souffrir comme j'ai souffert. Cria-t-il.

-Déjà, je vais tuer tes amis un par un, devant tes beaux yeux. Commença-t-il en me lacérant la jambe.Je commencerais par Miller, puis Monty et enfin Bellamy. Continua-t-il en entaillant mes poignets. Puis je taillerais ton corps petit à petit jusqu'à tant que tu me supplies de t'achever.

Je ne pouvais plus retenir mes larmes, tellement la douleur devenait insupportable. J'étais couverte de sang, mon t-shirt n'était plus qu'un maigre bout de tissus.

-Non, non, ne t'endors pas maintenant Clarke. Me gifla Emerson.

Il éteignit alors la lumière,mais à l'aide d'un lampe torche, éclaira seulement l'endroit où je me trouvais. Il me bâillonna avant de quitter la pièce. Laissant la porte ouverte.

Ma tête devenait de plus en plus lourde, je sentais mes muscles cesser un par un et je m'endormis. Je ne sais combien de temps après, j'entendis des voix retentir près de moi, comme un écho.

Point de vue Bellamy.

Lorsque nous arrivions dans les sous sols, le silence régnait. J'espérais de tout cœur qu'elle se trouvait ici et que nous n'arrivions pas trop tard. Miller nous fit signe de nous arrêter, nous signalant quelque chose devant lui. De la lumière !

Prêt à tirer, nous nous avancions doucement vers la salle faiblement éclairée.

Mon sang ne fit qu'un tour. Clarke était enchaînée à une chaise, inerte, recouverte de sang. Son t-shirt lacéré relevait sa peau tailladée. Je me précipitai vers elle, mort d'inquiétude. Je cherchais alors son poux, et soupirais de soulagement lorsque je le trouva. Elle c'était évanouie. La vue qui s'offrait à moi était atroce. Son visage était lacéré de coups de couteaux, ses vêtements déchirés prirent la teinte rouge de son sang.

-Clarke ! Clarke, réveille toi ! Chuchotai-je en caressant doucement son visage.

-Elle a perdue beaucoup de sang. S'inquiéta Monty en la détachant.

-Je vais faire la peau à cette enfoiré ! Criai-je les poings serrés.

-Il faut déjà qu'on la sorte d'ici. Je ne sais pas si elle pourra tenir encore très longtemps.

-Clarke, réveille toi, je t'en supplie réveille toi. Répétai-je terrifié à l'idée de la perdre.

-Bellamy...? Souffla-t-elle de façon presque inaudible.

-Chut, je suis là, on va te sortir de là princesse. Murmurai-je en lui caressant les cheveux.

-Vous...Vous devez...partir...

-C'est...Un...Piège. Rajouta-t-elle.

A ce moment là, la porte se referma, les lumières se rallumèrent, Emerson se tenait devant nous,un sourire aux lèvres, tenant en joue Miller.

-A genoux et jetez vos armes ! Nous ordonna Emerson.

Nous nous n'avions pas d'autre choix que d'obtempérer. Nous tenant toujours en joue, il s'approcha de Clarke, et lui releva la tête

-Que la partie commence ma belle. Sourit-il en appuyant fermement sur une des plaies, lui arrachant un cris de douleur.

-C'est nous que vous vouliez !Ne la touchez pas ! Occupez-vous plutôt de moi. L'arrêtai-je.

-Non...Bellamy...Dit-elle à bout de force.

Je devais vite la sortir de là, il fallait que je trouve quelque chose. Pour l'instant je ne pouvais que lui offrir un peu de répit.

-Ça va aller. La rassurai-je.

-Je ne devais pas commencé par toi, mais si tu insistes. Ricana Emerson en s'approchant.

Il m'envoya alors son poing en pleine figure puis dans le ventre.

-C'est tout ce que tu sais faire. Le défiai-je en crachant du sang.

-Tu n'as encore rien vus.

Il enfonça son couteau dans mon épaule, m'arrachant un cris de douleur.

-Je t'en supplie, arrête,laisse le...Je ferrais tout ce que tu veux. Le supplia-Clarke la voix brisée.

-Tu me supplie déjà. Rigola-t-il. Je vais être clément avec toi. Je vais directement les tuer.

Ne se concentrant plus sur moi, je lui envoyai mon pied dans son entre jambe, et profitant de l'effet de surprise, j'arrachai son couteau des mains et le collai menaçant sur sa carotide.

-Fais un geste, et je te tues. Le menaçai-je glacial. Miller occupe toi de Clarke. Je reviens.

Tenant toujours le couteau sous le cou d'Emerson, je l'emmenai dans une des salles réservées à la quarantaine. Je lui décochai quelque coup de poings au visage.

-Vas-y tue moi! Cria-t-il.

-Je ne vais pas te tuer.

Il me regarda étonné.

-Tu vas mourir mais pas de ma main. Continuai-je. Tu as le choix entre mourir de faim et de soif ou te suicider. A toi de voir.

Je lâchai le couteau à ses pieds, le faisant tinter au sol, puis l'enfermai en salle de quarantaine avant de partir rejoindre les autres sous les hurlements d'Emerson.

-Comment va-t-elle ? Demandai-je en arrivant à la hauteur de Monty.

Clarke était allongée sur un des lits de l'infirmerie, elle c'était évanouie. J'enlevai ma veste afin de recouvrir le haut de son corps.

-Mal....Nous devons la ramener au camps, au plus vite. Elle perd beaucoup de sang et les pansages seront bientôt inutiles. Malgré les soins a notre disposition nous avons besoin d'un vrai médecin.

Je hochais la tête d'un air grave.

-Ne perdons pas plus de temps allons-y. Répondis-je en la portant délicatement. Je ne pus m'empêcher de grimacer lorsque je sollicitai mon épaule.

-Tu es sur que tu peux la porter ?

-Oui. La douleur va passer.

-Bellamy, on vient de te planter un couteau dans l'épaule, laisse moi voir ta blessure. Il faut arrêter l'hémorragie.

-On a pas le temps pour ça Monty. La priorité c'est elle, on s'occupera de mon épaule une fois au camp.

-Les gars ! Venez, j'ai trouvé un rover. S'exclama Miller à l'autre bout du couloir.

Je montais à l'arrière et allongeai Clarke le plus confortablement possible. Je déposai précautionneusement sa tête sur mes genoux et lui caressai les cheveux.

-Reste avec nous princesse. Lui murmurai-je espérant qu'elle m'entende.

Le trajet me paru une éternité, mon épaule me lançait encore, mais la douleur fut vite remplacée par l'inquiétude, lorsque je sentis le poux de Clarke devenir plus faible et son teint prendre une teinte blanchâtre. Elle ne pouvait pas partir maintenant, elle devait vivre, elle devait savoir que je ne lui en voulait plus d'être partie, que je l'avais pardonnée.

-On est bientôt arrivé. M'informa Miller.

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