Chapitre 9
En média : Quentin Dubois (Louis DiPippa) et Hannah Martin Millet
«Hannah,
Tu te demandes surement pourquoi j'ai voulu mettre fin à mes jours. Eh bien, je pense que tu le sais déjà. Tu es une fille intelligente, tu l'as deviné, je le sais. Tu veux juste qu'on te confirme ce que tu penses. Et ben, je te le confirme, Luc a réussi à faire ce qu'il voulait. Il m'a violé. Il est arrivé un soir dans ma chambre, il m'a attaché au lit et m'a mis une chaussette dans la bouche pour pouvoir profité de moi comme il le souhaitait sans que je puisse appeler au secours. Je me suis débattue, crois-moi, mais il était plus fort que moi. Après ce qu'il m'a fait, je me sentais sale, déchirer et trahis. Pas trahis par toi mais par la police. Tu te souviens nous étions allées porter plainte ensemble contre Luc mais deux jours plus tard, il recourait la rue. Je ne pouvais pas vivre avec ce sentiment au fond de moi, je ne le supportais pas. Et pis, ne crois-tu pas que je suis mieux là-haut, qu'ici avec lui ?
Hannah, je veux que tu fasses ce qu'il te plait. Je veux que tu réalises tes rêves et je t'interdis de me rejoindre t'en que tu ne les auras pas vécus. Je crois en toi.
Occupe-toi, s'il te plait, de Quentin. On s'est beaucoup rapproché quand tu es partie. C'est un garçon formidable, il m'hérite de trouver une famille.
Crois-moi, c'est très dur de t'écrire cette lettre, de parler de ce que j'ai vécu, même très simplement mais je sais que tu en as besoin.
Je veuille sur toi d'en haut. Sèche tes larmes s'il te plait, je suis beaucoup mieux là-haut.
N'oublie pas d'être heureuse. Je t'aime.
Camille.
Tu te demandes surement pourquoi j'ai voulu mettre fin à mes jours. Eh bien, je pense que tu le sais déjà. Tu es une fille intelligente, tu l'as deviné, je le sais. Tu veux juste qu'on te confirme ce que tu penses. Et ben, je te le confirme, Luc a réussi à faire ce qu'il voulait. Il m'a violé. Il est arrivé un soir dans ma chambre, il m'a attaché au lit et m'a mis une chaussette dans la bouche pour pouvoir profité de moi comme il le souhaitait sans que je puisse appeler au secours. Je me suis débattue, crois-moi, mais il était plus fort que moi. Après ce qu'il m'a fait, je me sentais sale, déchirer et trahis. Pas trahis par toi mais par la police. Tu te souviens nous étions allées porter plainte ensemble contre Luc mais deux jours plus tard, il recourait la rue. Je ne pouvais pas vivre avec ce sentiment au fond de moi, je ne le supportais pas. Et pis, ne crois-tu pas que je suis mieux là-haut, qu'ici avec lui ?
Hannah, je veux que tu fasses ce qu'il te plait. Je veux que tu réalises tes rêves et je t'interdis de me rejoindre t'en que tu ne les auras pas vécus. Je crois en toi.
Occupe-toi, s'il te plait, de Quentin. On s'est beaucoup rapproché quand tu es partie. C'est un garçon formidable, il m'hérite de trouver une famille.
Crois-moi, c'est très dur de t'écrire cette lettre, de parler de ce que j'ai vécu, même très simplement mais je sais que tu en as besoin.
Je veuille sur toi d'en haut. Sèche tes larmes s'il te plait, je suis beaucoup mieux là-haut.
N'oublie pas d'être heureuse. Je t'aime.
Camille.Tu te demandes surement pourquoi j'ai voulu mettre fin à mes jours. Eh bien, je pense que tu le sais déjà. Tu es une fille intelligente, tu l'as deviné, je le sais. Tu veux juste qu'on te confirme ce que tu penses. Et ben, je te le confirme, Luc a réussi à faire ce qu'il voulait. Il m'a violé. Il est arrivé un soir dans ma chambre, il m'a attaché au lit et m'a mis une chaussette dans la bouche pour pouvoir profité de moi comme il le souhaitait sans que je puisse appeler au secours. Je me suis débattue, crois-moi, mais il était plus fort que moi. Après ce qu'il m'a fait, je me sentais sale, déchirer et trahis. Pas trahis par toi mais par la police. Tu te souviens nous étions allées porter plainte ensemble contre Luc mais deux jours plus tard, il recourait la rue. Je ne pouvais pas vivre avec ce sentiment au fond de moi, je ne le supportais pas. Et pis, ne crois-tu pas que je suis mieux là-haut, qu'ici avec lui ?
Hannah, je veux que tu fasses ce qu'il te plait. Je veux que tu réalises tes rêves et je t'interdis de me rejoindre t'en que tu ne les auras pas vécus. Je crois en toi.
Occupe-toi, s'il te plait, de Quentin. On s'est beaucoup rapproché quand tu es partie. C'est un garçon formidable, il m'hérite de trouver une famille.
Crois-moi, c'est très dur de t'écrire cette lettre, de parler de ce que j'ai vécu, même très simplement mais je sais que tu en as besoin.
Je veuille sur toi d'en haut. Sèche tes larmes s'il te plait, je suis beaucoup mieux là-haut.
N'oublie pas d'être heureuse. Je t'aime.
Camille.»
Je lâche la lettre et pleurs. Pleurs toutes les larmes de mon corps.
- Hannah, calme-toi...
Nancy me prends dans ses bras et me caresse les cheveux.
- Écoute-la, ne pleure pas, ma chérie.
- Ce n'est pas pour elle que je pleurs, je sais qu'elle est mieux là-haut, mais c'est de moi. J'aurais dû être avec elle ! Je pleure.
- Je comprends ce que tu veux dire mais qu'est que tu aurais pu faire de plus ? Les mecs comme lui arrive toujours à leur fin...
- Il n'aurait pas dû être relâché ! Il aurait dû être en prison !
- Je sais.
- Je vais tout faire pour qu'il y soit. Je fais déterminée.
J'essuie les larmes qui coulent encore sur mes joues bien d'après d'autre prennent leurs places.
- L'enterrement va bientôt commencer...
- Oui. Me confirme ma sœur.
- Viens, on retourne à l'hôtel.
J'essuie encore une fois mes joues et je ne laisse plus passer aucunes larmes. Nancy me prend par la main et nous sortons du parc dans lequel je lui avais donné rendez-vous pour lire la lettre. Dès que nous arrivons à l'hôtel, je vais dans la salle de bain et me passe un peu d'eau sur le visage. Je ressors et nous allons, avec Nancy, chercher nos parents pour assister à l'enterrement. Nous prenons un taxi et partons sur le lieu. Sur place, il y a beaucoup de personne que je ne connais pas. Ils doivent faire partie de la famille de Camille. Ils ne se sont pourtant pas occupés d'elle quand elle est devenue orpheline, ce que je ne comprends pas. Peut-être ça s'est passé comme avec ma famille, mes parents se sont disputés avec mes grands-parents pour une raison que je ne connais pas et ils sont tous les deux enfants uniques. Ils ont coupés les ponts avant ma naissance, je ne les ai jamais vu. Quand ils sont venus à l'enterrement, ils ne m'ont pas reconnus ou vus. Sont-ils seulement venus ? Dans un coin de la pièce, un petit garçon est assis sur une chaise, à l'écart, seul. Quentin. Je vais dans sa direction sous les regards de ma famille.
- Hey, p'tit bonhomme.
Il lève les yeux vers moi et se lève pour courir dans mes bras. Je me baisse pour être à sa hauteur et le serre fortement dans mes bras.
- Hannah.
- Je suis là, Quentin.
Je le porte toujours en le serrant dans mes bras. Je lui caresse les cheveux et me détache de lui.
- Quentin, je te présente ma famille. Ma mère Agatha, mon père Lance et ma sœur Nancy.
- Bonjour. Font-ils en cœur.
Quentin leur fait un petit signe de la main.
- Hannah, on va te laisser. Commence ma mère. Tu envoies un message à Nancy dès que tu veux qu'on revienne te chercher. D'accord ?
- D'accord.
Je leur fait un bisou à chacun et ils quittent la pièce me laissant seule avec Quentin et les autres «invités».
POV Nancy Millet
On sort de la pièce et montons dans le taxi.
- Je n'aime pas voir Hannah comme ça... S'inquiéte mon père.
- Moi non plus. Répond ma mère. Et tu as vu ce garçon, Quentin...
- C'est Quentin qui a trouvé le corps de Camille.
Mes parents me regardent. Je leur explique toute l'histoire en commençant par la lettre que j'ai trouvé en me réveillant ce matin écrite par Hannah en finissant par celle rédiger par Camille sans oublier se que m'a raconté Hannah. Mes parents sont... Sous le choc de ce que je leur apprends.
- Hannah n'a vraiment pas eu une vie facile jusque-là.
- Je pense, Agatha, qu'elle était heureuse avec ses parents.
- Oui, c'est sûr mais c'est après l'accident de ses parents que tous c'est compliqué pour elle. Nous devons l'aider à surmonter tout ça.
J'hoche la tête pensant à tous ce qu'elle a dû endurer. Ma mère regarde mon père et lui propose quelque chose. Après une longue discussion, mon père accepte et me demande mon accord. J'accepte tout de suite voulant voir ma sœur heureuse et nous changeons de direction.
POV Hannah Martin Millet
J'attrape la main de Quentin et nous partons vers le fleuriste le plus près pour prendre des fleurs à Camille. On achète un bouquet de fleur qui fait la taille d'un ballon de football avec des fleurs de toutes les couleurs et une petite plante en pot, une sorte de rosier. Je paye et nous partons vers le cimetière. Nous déposons les fleurs et nous agenouillons tous les deux face à la tombe.
- Tu veux dire quelque chose à Camille, Quentin ?
- Oui, je veux lui dire qu'elle me manque et que ça ne va pu du tout être pareil dans la famille d'accueil, maintenant. Tu es partie et après c'est Camille, tu crois que c'est moi le prochain ?
Je sais qu'il veut une réponse mais que qu'est-ce que je peux bien répondre à cette question ? J'hoche seulement les épaules.
- Et toi, tu veux lui dire quelque chose, Hannah ?
- Je veux lui dire que je l'aime et qu'elle me manque aussi. Que je m'excuse de l'avoir laissé et que j'aimerais la serrais encore une fois dans mes bras.
Nous restons en silence un petit moment.
- Hannah, tu crois que je serai tout seul, maintenant ?
- Non, je ne pense pas, Quentin.
Et je le pensais vraiment.
- Aller, viens, je dois faire un truc avant de repartir. Et je sais que ça va pas être simple...
Nous nous relevons et je l'entraine vers le commissariat. Je me dirige vers l'accueil, une dame m'accueille en uniforme et ses cheveux noirs attaché en un chignon.
- Bonjour. Que-puis faire pour vous ?
- Bonjour. Heu... J'hésite, je viens porter plainte.
- D'accord, je vous appelle un agent pour vous aider.
Je la remercie et attend patiemment près de l'accueil. Un gendarme se présente à nous comme l'agent Adams et nous entraine vers son bureau.
- Vous voulez porter plainte pour quoi ?
- Viol.
Il hoche la tête tout en tapant sur son clavier.
- Votre nom s'il vous plait.
- Le viol n'a pas était commis sur moi mais sur une amie.
- Ça va être dur... Dit-il en arrêtant de taper. C'est la victime qui doit porter plainte.
- Je sais, monsieur l'agent, mais elle s'est suicidée justement à cause de ça. Elle avait déjà porté plainte mais vous n'avez rien fait.
- Ça m'étonnerait mademoiselle.
- Et bien si, nous étions venue ensemble début février, et il a était libérer environ trois/quatre jours plus tard, il me semble.
- Attendez.
Il tape quelque chose à son ordinateur.
- Le nom de votre amie, s'il vous plait.
- Camille Louis.
- Oui, en fait monsieur Ortiz a été libéré pour faute de preuve.
- Il vous faut même des preuves quand il s'agit d'un viol ?!
- Et oui, mademoiselle. Bon, ce qu'on va faire c'est que je vais quand même prendre votre plainte.
- Elle a écrit une lettre dans laquelle elle le dit.
- Avez-vous la lettre avec vous ?
- Oui.
Je sors la lettre de ma poche et la tend au gendarme. J'avais pensé à la prendre avant de partir pour l'enterrement.
- Camille m'a aussi écrit une lettre, Hannah. Fait Quentin.
- Tu l'as sur toi ?
- Oui, quelqu'un me l'a donné à l'enterrement.
Il sort une enveloppe de sa poche et me la tend.
- Je peux la lire ?
- Oui, va-y. Répond-il.
Je saisis la lettre et l'ouvre.
«Quentin,
Je ne sais pas si tu comprends ce qu'il se passe, ni pourquoi j'ai fait ça mais j'espère plus que tout que tu ne m'en veux pas de t'avoir laissé. J'espère que tu trouveras aussi une famille comme Hannah et que tu seras heureux. J'estime que tu as le droit de savoir ce qu'il se passe, peut-être que tu es trop jeune pourquoi comprendre, j'en sais rien. J'espère aussi ne pas trop te «choquer».
Tu sais Luc ? Eh bien, un soir il est venu dans ma chambre et il m'a attaché les pieds et les mains à mon lit. Il m'a empêché de crier en mettant une chaussette dans ma bouche et comme ça il a pu... Faire ce qu'il voulait avec mon corps. Tu vas peut-être te dire que j'aurais pu essayer de l'arrêter mais il avait beaucoup plus de force que moi.
J'espère qu'un jour, tu sauras assez grand pour comprendre et me pardonner.
Je t'aime.
Camille.»
- Tu veux bien que je passe ta lettre au gendarme ?
- Oui.
- Merci. Tenez, monsieur, une deuxième lettre que Camille a écrit.
Je la passe à l'agent Adams et il la photocopie comme la mienne.
- J'aurais aussi besoin de votre témoignage. Votre nom s'il vous plait.
- Hannah Martin Millet.
Je lui épelle mon nom et lui raconte tous ce qu'il se passé dans la famille d'accueil.
- Merci, mademoiselle. Et vous, dit-il en s'adressant à Quentin, avez quelque chose à dire sur ce qu'il se passait dans la famille ou quelque chose sur votre amie Camille ?
Quentin dit que quelque fois, il entendait du bruit dans le couloir en plein milieu de la nuit et d'autres dans la chambre voisine, celle de Camille. Le gendarme tape tous et demande le nom de Quentin.
- Merci. Je vais envoyer mes collègues pour arrêter M. Ortiz. Nous allons essayer de mettre un procès en place. Avez-vous un numéro pour vous communiquer la date du procès ? Je pense que les juges voudront que vous alliez à la barre, tous les deux.
Je lui donne mon numéro de portable et lui dit que le jour du procès, je passerais prendre Quentin.
- Essayer de faire le procès le plus rapidement possible, s'il vous plait. Je dois repartir pour le Canada.
- Je vais faire mon possible.
- Merci.
Je me lève lui serre la main, Quentin fait pareil et nous sortons de la gendarmerie.
- Tu veux faire quelque chose, Quentin ?
- Non, pas vraiment... Dis-moi, il lui arrivait quoi à Camille ?
Je soupire un bon coup et lui explique du mieux que je peux.
- Aller, viens, je vais demander à ma famille de te ramener. Fis-je en mettant mes bras autour de ses épaules après lui avoir raconté ce qu'il est arrivé à Camille.
Je sors mon portable et envois un SMS pour que Nancy demande aux parents de venir me chercher avec Quentin.
- Viens, on va au parc en les attendant, je lui propose, Nancy m'a dit qu'ils devaient régler un truc avant de venir.
- D'accord.
Nous partons vers le parc le plus près et nous asseyons sur un banc.
- Hannah, on peut prendre quelque chose ?
Je regarde dans la direction qu'il m'indique et voit qu'un stand qui vend des crêpes, des gaufres, des beignets...
- Bien sûr, tu veux quoi ?
- Une crêpe au Nutella, s'il te plait.
- Deux crêpes Nutella, s'il vous plait. Passai-je commande auprès du marchand.
Il nous donne nos commandes, je le paye et nous retournons nous assoir sur le banc. Nous mangeons en discutant alors que mon téléphone vibre dans ma poche. Je le sort et voit le message de Nancy.
De : Nancy, mi amor !
«On arrive ! Vous êtes où ? En fait, on a une surprise ! ;)»
A : Nancy, mi amor
«Square Ferdinand-Brunot, rue Castagnou près de la mairie du 14ème :) C'est quoi la surprise ?»
De : Nancy, mi amor !
____«Tu verras :p»
Je remets mon portable dans ma poche et nous sortons du parc. Un taxi s'arrête et nous montons à l'intérieur en voyant qu'il s'agit de ma famille. Il nous emmène jusqu'à la maison d'accueil de Quentin.
- Alors, c'est quoi la surprise ? Je demande.
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