Dans un charivari indescriptible, une bande d'enfants roux s'installèrent à table. Une vieille femme -rousse également- les regarda faire, quelque peu réprobatrice de leur comportement si désinvolte en une pareille journée. Alors qu'un des plus jeune tendait sa main vers un pancake, elle toussota.

« N'auriez vous pas oubliez quelque chose ? »

Une petite rouquine aux yeux vert émeraude soupira

« Bon anniversaire ? »

Un garçon un peu plus âgé lui donna un coup dans les cotes pour faire taire son affront. Molly Weasley soupira de désespoir d'avoir hérité de pareils petits enfants.

« Vous vous moquez de moi ? Le monde entier fête cette journée et… »

Elle fut coupé par un garçonnet de dix ans à peine qui lui jeta un coup d'œil à sa cousine

« Tu vois que c'est pas son anniversaire! Le monde s'en moquerait! » annonça t-il fièrement.

Un des plus vieux cacha son fou rire dans une toux peu discrète et Molly expira à nouveau -plus violement cette fois, comme si elle voulait évacué tout l'air que contenait ses poumons.

« Cela fait douze ans aujourd'hui que votre oncle, et père -ajouta-t-elle à l'adresse de la rouquine aux yeux verts- à débarrassé le monde de Lord Voldemort. Je sais que pour vous, cette époque est lointaine et inintéressante car vous n'existiez pas pour la plupart, mais vous pourriez tout de même exprimer un peu de gratitude pour ceux qui se sont battu pour que vous puissiez mener une vie dans un monde de… »

Elle cessa de parler en voyant qu'ils ne lui prêtaient aucune attention

« Agathe! »

La fille d'Harry Potter et de Ginny Weasley releva la tête de son copieux petit déjeuner pour dévisagé sa grand-mère qui avait ostensiblement rougi. Elle plissa son petit nez couvert de tâches de rousseur, un peu angoissée à l'idée de la leçon de moral qui l'attendait.

« Oui, mamie ? »

Sa voix était volontairement séductrice -don qu'elle avait hérité de dieu sait qui- et elle battit plusieurs fois des cils. Molly haussa un sourcil, pince-sans-rire devant tant de minauderies.

« C'est ton père!

- Et je remercie le ciel tout les matins de m'avoir fait naître aussi comblée! » chantonna-t-elle avec une moue railleuse.

Son cousin éclata de rire. Molly lui lança un regard peu amène, qui le fit taire si rapidement que les autres étouffèrent eux même leurs rires avec qu'ils ne sortent de leurs bouches.

« Alexander Weasley! Ce n'est pas drôle!

- Si ça l'est. » répliqua froidement celui-ci.

Avec ses cheveux auburn -moins roux flamboyant que ceux de ses cousins et cousines- il détonait. Le fait qu'il soit l'aîné -avec les bons centimètres que ça imposait- lui donnait également une bonne marge d'avance quand il s'agissait de se rebeller auprès des adultes.

« Mamie, tu nous répètes le même discours tout les ans! Je peux même le récité mot pour mot. Mais il est huit heures du matin, on recommence l'école dans trois jours… On ne pouvait pas discuter du rôle de la famille dans la Guerre plus tard ?

- Mais… tenta la vieille femme.

- Promis, mamie, dès qu'Harry rentre, je me mets à genoux devant lui! » conclut le jeune homme avec un sourire.

Sa grand-mère lui adressa un coup d'œil assassin. Si il y avait bien une chose qu'elle ne supportait pas, c'était bien qu'on se moque d'elle. Et Alexander Weasley -fils de Ronald Weasley et Mandy anciennement Brocklehurst- âgé de quinze ans était de loin celui qui le faisait le plus. Il avait hérité d'un certain mépris pour le règlement de son parrain -Harry Potter- et utilisait l'ironie comme une arme de destruction massive. Il planta son regard d'un bleu incroyablement clair mais singulièrement profond, comme l'océan dans celui de sa grand-mère, comme pour la défier. Sa peau bronzé était constellé de taches de rousseurs, lui donnant un air enfantin. Ses cheveux auburn ondulés devant son magnifique regard qui déjà gamin faisait fondre les fillettes. Désormais il faisait fondre toutes les élèves de Poudlard.

Il sourit à sa cousine avec qui il avait toujours fait les quatre cents coups: Agathe. La jeune fille avait exactement le même âge que son cousin, à quelques semaines près. Leurs pères respectifs ayant toujours été sur la même longueur d'onde, ils avaient finit par avoir des enfants en même temps, s'étaient mariés presque en même temps -à quelques mois prés, travaillaient au même endroit -enseignants à Poudlard.

Agathe planta sa fourchette dans son omelette, et avala goulûment un morceau de son petit déjeuner. Ses cheveux d'un roux étourdissant voletaient autour de son visage et de sa peau pâle couverte de taches de rousseur également -signe de l'appartenance à la famille Weasley. De grands yeux d'un vert émeraude éblouissant illuminaient son visage d'une lueur purement Potterienne. Et elle incitait très souvent son cousin à faire le plus de bêtises possibles -à Poudlard. Cependant, elle était presque certaine que même sans elle, il se serrait largement débrouiller pour embêter le professeur Severus Rogue -communément appelé Servilus par Sirius- jusqu'à ce que mort sans suive -but malheureusement non atteint pour l'instant.

À sa gauche, Victoire -la fille de Bill et Fleur- avait également le même âge. Rousse également, elle possédait un regard d'un bleu royal, et sa peau halé contrastait avec ses quelques taches de rousseur. Ses deux sœurs: Lola -13 ans- et Violette -12ans- lui ressemblaient comme deux gouttes d'eau, alors que Louis -10ans et seul garçon- semblait plus proche de son père, plus bourru également.

Maddy, la petite sœur d'Alexander -âgée de douze ans- lisait distraitement un livre d'Arithmancie, ses yeux d'un bleu plus clair que celui de son frère, ses cheveux plus roux. Mais sinon, elle lui ressemblait beaucoup.

Jack -le fils de George et Katie- âgé de quatorze ans, fabriquait dieu sait quoi avec des petites poudres multicolores dans son verre d'eau. Il était simplement de sosie de son père, les yeux verts en plus.

Kara -fille de Fred et Angelina- même âge, le regardait faire en souriant, attendant avec impatience le résultat de son travail.

Molly reposa un plat sur la table en soupirant, laissant tomber le sujet 'Guerre' pour le moment.

« Les enfants, vous avez fait vos sacs ?

- Oui! » S'exclama Victoire, exaspérée que la vieille femme la prenne pour une enfant de dix ans.

Comme sa mère avant elle, Victoire avait un tempérament assez bien trempée et ne mâchait -hélas- pas ses mots. Alexander lui fit signe de se taire.

« Papa et maman arrivent quand ? » s'enquit le petit Louis en essuyant le jus de fruits qui avait coulé sur son t-shirt.

Molly prit sa baguette et enleva la tache en répondant

« Dans quelques heures.

- Et papi, il est où ?

- Au travail. »

Louis plissa son petit nez, dégoûté. Apparemment le mot travail était un mot qu'il n'acceptait sans doute pas de prononcer, et ne voulait pas du tout en entendre parler. Maddy pouffa dans son assiette en voyant ses grimaces.

Tout les ans, pendant les vacances d'été, les enfants Weasley -et Potter- passaient quelques semaines chez leurs grands parents au Terrier pendant que leurs parents partaient chacun de leurs cotés pour des vacances en couples.

Si pendant quelques jours, les attentions de leur mamie leur faisaient un bien fou, au bout d'une semaine, ils avaient en général un grand besoin d'air.

« Franck m'a invité chez lui. J'peux y allé ? Demanda Alexander en finissant son chocolat au lait.

- Tu rentres à quelle heure ? »

L'adolescent leva les yeux au ciel. Voilà une question que ses parents ne lui auraient même pas posé.

« Vers midi. Quand les parents reviendront. »

Molly acquiesça faiblement, sachant très bien que si il désirait sortir, rien ne l'en empêcherait. Le jeune se leva finalement, embrassa le front de ses deux cousines préférées -Victoire et Agathe, et quitta la pièce sans même leur demandé si elles voulaient l'accompagné.

Il suivit le sentier menant à la maison des Lovegood où vivaient le père de Luna, Neville Longdubat, Luna -désormais Longdubat également, ainsi que Franck et Aline, leurs deux enfants. En voyant la maison, il s'esclaffa comme toujours. Même le Terrier paraissait plus normal. De loin, il voyait les faux jumeaux et leur adressa un signe de la main alors que Franck courrait vers lui

« Alors, t'as réussit à te libérer de l'emprise de ta grand-mère ? Se moqua-t-il, gentiment tout de même.

- Ouais… encore heureux. Je rentre aujourd'hui. »

Franck lui adressa une grimace.

« Zut. Je pensais qu'on irait sur le chemin de Traverse tout les deux. J'espérais que tu m'aiderais à choisir mon balai.

- Mon père doit m'en rapporter un de son voyage aux Etats-Unis. Le tout dernier modèle… Se vanta-t-il.

- Alex, la ferme! » grommela le jeune Longdubat avant de lui tirer la langue dans un accès de gaminerie.

Alex enfonça ses mains dans ses poches, éclatant d'un rire silencieux pourtant plein d'exubérance en passant ses mains dans ses boucles brunes. Aline arriva vers lui avec un sourire timide et Franck donna un coup dans les cotes de son meilleur ami

« Elle parle de toi tout le temps… »

Alex étouffa un rire. Il s'en moquait un peu… Ce ne serait ni la première ni la dernière à tomber sous le charme de ce visage angélique. Il haussa les épaules et laissa la jeune fille brune l'embrasser sur la joue en rougissant.

« On va se balader. Annonça Franck à sa jumelle. Tu le dis à pa' et mam'. »

L'adolescente acquiesça et les deux jeunes hommes s'éloignèrent. Ils s'installèrent au pied d'un arbre et Alex retira son t-shirt en s'étalant pour bronzé. Son ami le regarda en fronçant les sourcils devant tant de décontraction.

« Tu sais que cette année, on a les BUSES ? Le professeur Rogue t'a dit que si tu ne …

- Je sais, je sais… soupira Alex en baillant, ennuyé. Servilus… pff… Je n'ai aucune envie de le revoir celui là!

- Moi non plus, je te rassure. Grommela Franck. Dis… Agathe va bien ? Elle est pas passé une seule fois … depuis que vous êtes là…

- Elle va bien. Pouffa Alex. Mais… ne rêve pas. Elle est toujours avec l'autre là… le fils Corner… ce crétin.

- Je sais. Je m'informe figure toi! »

Alex éclata à nouveau de rire devant le calme et le sérieux de son ami. Celui-ci le fusilla du regard de prendre ses affaires sentimentales aussi peu au sérieux.

« Et toi ?

- Quoi, moi ? Répliqua sèchement Alex. Tu me connais… Je ne sortirai jamais avec une fille si ça doit me rendre aussi dingue que toi… C'est trop compliqué. L'amour… pff. Non merci! »

O0°0O

« Ce que je veux dire… c'est que… Tu pourrais juste me favoriser un petit peu! » s'exclama Agathe en plongeant son regard dans celui de son père.

Assis face à elle à table, Harry ne put s'empêcher de sourire

« Tu es ma fille, Agathe. Je n'ai pas besoin de te valorisé en Défense Contre les Forces du Mal, tu es née pour ça.

- Y n'empêche que tu pourrais m'aider pour les devoirs de vacances! Tout les parents aident leurs enfants!

- Tu es mon élève, ma puce. »

Aux fourneaux, Ginny écoutait la discussion en se retenant de rire devant cette bataille perdue d'avance. Harry finirait par l'aider dans tout les cas. Elle baissa le feu sous son poulet au curry avant de poser le plat sur la table.

« Harry, chéri, tu peux allé prendre le riz, s'il te plait. »

Il se leva rapidement de table alors qu'elle s'installait.

« Hermione ne devait pas venir ce soir ?

- Elle est occupée… maugréa Harry, soudain irrité. Je suis certain qu'elle est simplement en train de préparer ses cours… »

Ginny baissa la tête vers son assiette et Agathe commença à se servir, tentant de faire fit de la tension qui s'était installé. Harry posa le second plat sur la table

« Elle travaille trop. Elle n'a même pas quitté le pays cette année pour les vacances… Elle m'exaspère. Je me demande à quoi ça sert qu'elle se soit battu pendant la guerre si c'est pour ne même pas profité du monde dans lequel on vit. »

Ginny soupira et releva la tête

« Harry… elle vit ça comme elle le souhaite.

- Tu sais que depuis Krum, elle n'a eut personne… ça fait quoi … Trois ans ?

- Deux ans. Rectifia sa fille. Mais c'est une super prof Hermione! Et puis, elle est vraiment passionnée par ce qu'elle fait! »

Elle tentait apparemment de défendre sa marraine. Et en profita pour soutenir la cause féministe

« Et puis, une femme n'a pas besoin d'avoir un mari et des enfants pour être heureuse, papa! Nous sommes au 21ème siècle !

- Je le sais, Agathe! Soupira Harry avec un sourire conciliant. Mais … elle n'a pas l'air particulièrement heureuse… »

Ginny servit tranquillement son époux et chuchota

« Elle fait ce qu'elle veut, Harry. Et puis, on la verra demain. Elle n'est pas si déprimée en plus, n'exagère pas! »

Harry s'avoua vaincu avec un haussement d'épaule et conclut la discussion en changeant de sujet

« Je t'aiderai pour tes devoirs ce soir. »

Un immense sourire illumina le visage de sa petite fille chérie

« Trop cool! Merci, papa! »

O0°0O

« Harry! »

L'homme se retourna en voyant une petite indienne courir vers lui et la rattrapa au vol. Sa mère, Padma Patil lança un sourire au brun en se rapprochant de son époux Dean Thomas. Harry souleva la fillette dans ses bras

« Alors Parvati, ça va ?

- Ouais! » s'exclama la petite.

Parvati… Après la mort de sa jumelle, Padma avait décidé d'appeler sa fille -qui était née quelques semaines plus tard- comme sa sœur. Dean s'approcha d'Harry et lui serra la main avant d'embrasser Agathe

« Tu t'arrêtes pas de grandir, toi! »

Agathe prit Parvati dans ses bras, et la serra contre elle. Ginny embrassa le front de la fillette

« On cherchait les autres, vous ne les avez pas vu ?

- J'ai vu Hermione. Elle a une de ces tête… » avoua Dean, penaud.

Sa femme lui lança un regard qui aurait fait fuir n'importe qui mais arracha un rire au brun. Harry échangea un regard avec sa femme comme pour dire 'je l'avais bien dit!'

Ron et Mandy arrivèrent avec leurs deux enfants et Victoire

« Les autres veulent pas venir… Grommela Ron. On doit tout acheter pour eux. On va être chargé… »

Victoire adressa un petit signe de la main à Agathe et chuchota

« Tu sais qui j'ai vu ? Dirk.

- Cool! S'exclama l'adolescente avant de se tourner vers son père. Papa, je peux allé le voir ?

- Fais vite. » Maugréa Harry de mauvaise grâce.

Luna et Neville venaient d'arriver avec leurs enfants et Franck soupira en voyant la chevelure rousse d'Agathe s'éloigner de lui. Harry éclata de rire

« On croirait que tu es fou d'amour pour elle…

- Harry! Cria Hermione en arrivant, et entendant ces derniers mots. Tu n'as pas honte ? Tu vas le gêné…

- Trop tard. » Bouda Franck.

Alexander lui adressa une moue d'excuse.

« On doit allé au magasin de Quidditch avec Franck. On peut ? »

Ron et Neville acquiescèrent et les adolescents partirent en courant vers la plus grande boutique de Quidditch du Chemin de Traverse, dirigé par Olivier Dubois depuis qu'il avait quitté son équipe de Quidditch.

Victoire fit la moue, se retrouvant presque toute seule.

« Et moi alors ? bouda t-elle.

- On peut allé se balader ? » S'enquit Aline en la regardant.

Elle quittèrent leurs parents sans leur demander leurs avis et Harry se dirigea vers Hermione qui saluait Dean, Padma et Parvati.

« Tu vas bien ?

- Oui. Répondit elle simplement.

- Tu mens. Souffla Harry.

- Alors pourquoi poses tu la question ? » Répliqua Hermione, acerbe.

Ron se faufila entre eux deux pour séparer les duellistes

« Bon, Hermione… En effet, t'as une tête affreuse. Mais Harry, c'est pas une raison pour le lui dire!

- Je dis simplement ce qu'elle refuse d'admettre! » s'énerva Harry.

Hermione leva les yeux au ciel et s'empara de se baguette magique. Harry recula et elle éclata de rire

« Je ne vais pas te tuer, ne t'inquiète pas. Je dois juste allé chez Mr Ollivanders pour qu'il vérifie quelque chose. On se voit plus tard ? »

Elle s'en alla aussi rapidement qu'elle était venu et Ginny grommela

« Harry… Si je ne t'aimai pas autant, je divorcerai.

- Bah quoi ? » émit Harry avec une moue boudeuse.

Ginny se tourna vers lui, mais sur les hanches

« Devine! »

O0°0O

Ses cheveux d'un blond incroyable furent ébouriffés par un coup de vent et il alluma tant bien que mal sa cigarette. Il observa le sombre marais face au Manoir Malefoy -son ancien chez lui- et eut très envie de piquer une tête. Et peut être de se noyer…

« Drago ? »

Il se retourna pour faire face à sa mère qui lui souriait, nostalgique d'une lointaine époque où son fils lui racontait ce qui le chagrinait. Elle effleura sa joue du bout des doigts, maternel. Seul geste d'ailleurs qu'elle se permettrait.

« Que se passe t-il ?

- Père est toujours avec Crabbe ?

- Oui. »

Drago étouffa un rire moqueur. « Comment avait il put s'en sortir ? Comment Crabbe avait il put s'en tiré aussi facilement ? »

Il ferma les yeux et tenta d'oublier pourquoi il avait voulu s'isoler, ne désirant pas être désagréable avec la seule personne au monde qui l'aimait. Elle observa la cigarette

« Ton père n'apprécierait guère que tu fumes ces cigarettes moldues ici…

- Je le sais. »

C'était d'ailleurs l'une des raison qui le poussait à le faire.

« Des choses me manquent… » avoua-t-il finalement.

Narcissa sursauta, surprise qu'il se confie aussi rapidement sans qu'elle eut besoin de gratter les couches de ses petits soucies pour atteindre les vrais problèmes.

« Quoi ? Que te manque t-il ?

- Des choses… souffla-t-il, si bas qu'elle eut du mal à comprendre.

- Voyons, chéri… Tu vas te marier. Cassie est une fabuleuse jeune femme!

- Soumise… Malléable… Intéressée… Pas fabuleuse. »

Il paraissait amer et Narcissa l'empêcha de prendre une autre cigarette.

« Ce sont plutôt ce genre de femmes qui te plaisent en général, si je ne me trompe.

- Oui, et tu sais pourquoi. Et ça n'inclus en rien le mariage. »

Narcissa étouffa un rire qu'il lui parle aussi franchement

« Il te faudrait donc quelqu'un d'autre… hélas, les cartons d'invitations ont déjà été envoyés…

- Mère, ce n'est pas drôle. » riposta-t-il en voyant qu'elle souriait.

Elle soupira et annonça alors

« Tu n'as pas le choix, Drago. Tu commences à te faire vieux…

- Mère, j'ai trente cinq ans…

- Oui. Mais, la plupart des hommes de ton âge sont déjà mariés, Drago. Et tu sais qu'il te faudra un héritier. Qui sait ce qu'il peut arrivé à un homme tel que toi ? Il faudra quelqu'un pour te succéder…

- Je sais tout ça… »

Elle s'excusa du regard de ne pouvoir lui apporter plus d'aide. Il haussa distraitement les épaules et elle demanda

« Au moins, il y a des choses qui te plaisent chez Cassie n'Est-ce pas ?

- Oui. Mais aucune ne concerne le mariage. » Ajouta-t-il après un court silence.